300 CHAMPIONS DE LA FINANCE – Alors que le processus de vente des filiales africaines de la compagnie française suscite des critiques en interne, sur le continent, les États imposent leurs vues.
300 CHAMPIONS DE LA FINANCE – Alors que depuis mi-2023, Société générale vend ses filiales africaines une à une, aucun des mastodontes continentaux ne s’est positionné pour les racheter. Explications.
Le groupe bancaire de l’Ivoirien Bernard Koné Dossongui coiffe au poteau d’importants candidats à la reprise de SG Guinée, notamment Banque Atlantique et Bank of Kigali.
Côte d’Ivoire, Nigeria, Kenya… Alors que les banques françaises accélèrent tous azimuts leur départ du continent, le patron du mastodonte bancaire américain espère y trouver de nouveaux leviers de développement.
Consolidation des bons résultats, poursuite des financements de l’économie, satisfaction de la clientèle, nouveau plan stratégique… Six mois après sa nomination, Patrick Blas, dirigeant de la première banque du pays, ne manque pas d’ambitions.
La Banque centrale du Maroc (Bank al-Maghrib) dispose de 120 jours pour donner – ou refuser – au groupe Saham son agrément, une autorisation qui lui est indispensable à l’exercice de l’activité bancaire. Or, ce délai a été dépassé. Explications.
En se resserrant autour de trois bastions forts en Afrique, le groupe français parviendra-t-il à redresser la barre ? Pour l’instant, sa marche à rebours est similaire à la stratégie des autres banques tricolores – BNP Paribas, Crédit agricole – qui ont quitté le continent.
Le banquier américano-burkinabè Simon Tiemtoré, en bouclant le rachat de la filiale mozambicaine de la banque française, fait un pas de plus vers son ambition de créer un groupe bancaire panafricain.
Alors que le Camerounais quitte ses fonctions à la fin du mois, sa démission en plein retrait du groupe bancaire français du continent induit une recomposition dans la supervision des filiales qu’il chapeautait.
En acquérant Société générale Madagascar, la banque française qui appartient au groupe BPCE confirme son appétit pour le marché africain. Une marche à rebours des groupes hexagonaux qui accélèrent leur retrait stratégique.
Pour la deuxième année consécutive, le trio de tête du secteur bancaire de l’Union monétaire ouest-africaine reste inchangé, selon le gendarme du secteur. Décryptage dans un contexte de grande mue du marché régional.
Cotonou et la banque française ont annoncé avoir trouvé un accord pour la reprise de la totalité des participations du groupe bancaire dans sa filiale locale. En s’offrant l’établissement, le Bénin veut en faire son bras financier, comme la Côte d’Ivoire.
LA GARDE RAPPROCHÉE – Acteur incontournable de l’assurance en Afrique, le groupe Sunu, fondé par Pathé Dione, accélère son expansion vers la bancassurance. Désormais aux manettes, le Franco-Guinéen poursuit cette stratégie, au pas de course.
En Afrique de l’Ouest, de manière contrainte ou volontaire, les États réinvestissent de plus belle dans la finance, en rachetant tous azimuts des banques. Un enjeu risqué ?
Le groupe bancaire piloté par le banquier Henri-Claude Oyima a obtenu l’autorisation du gendarme régional du secteur pour racheter la totalité des actions détenues par Brazzaville dans le capital de Société générale Congo.
Alors que des noms sont avancés pour la reprise de la seconde banque du pays, le gouvernement préfère attendre d’être officiellement saisi par le groupe bancaire décidé à se retirer du continent.
Alors que la Société générale a entamé un retrait progressif d’Afrique, la mise en vente de sa filiale guinéenne suscite des intérêts à Kigali. Coulisses.
Si la question de la probable mise en vente de la filiale ivoirienne du groupe bancaire français aiguise les appétits comme les interrogations dans les cercles financiers, l’idée d’une cession n’est pas une option pour les autorités du pays.
Le patron de Saham Group met enfin la main sur la filiale marocaine du géant bancaire français. Mais l’opération ne sera effective qu’après le feu vert de la Banque centrale et celui du Conseil de la concurrence.
À Abidjan, la poursuite du retrait stratégique d’Afrique du groupe français est désormais sur toutes les lèvres. En coulisses, le sujet alimente les discussions dans les milieux financiers.
Après avoir cédé son pôle assurances et ses activités d’offshoring, l’homme d’affaires qualifié de « plus cash du royaume » s’apprête à faire son entrée dans la banque à travers le rachat du groupe Société générale Maroc. Retour sur le parcours d’un homme d’affaires qui fascine autant qu’il trouble.
Dans les tuyaux depuis des mois, le désinvestissement de la banque française se précipite, signe d’un recentrage du monde bancaire occidental sur son pré carré.
Le départ de la banque français du royaume n’était pas immédiatement attendu, mais il s’inscrirait dans une stratégie claire de désengagement en Afrique. L’ancien ministre marocain de l’Industrie et du Commerce, lui, reviendrait aux affaires financières par la grande porte.
Pour faciliter aux consommateurs africains l’accès à ses voitures, le fabricant américano-européen s’est associé à la Société générale et au distributeur Caetano Squadra Africa.
Au Cameroun, alors que les français Fayat et Egis s’apprêtaient à assurer la gestion logistique des 14 péages automatiques, le pouvoir a décidé de récupérer le dossier en mettant fin au contrat du consortium.
Grâce à la solidité de son actionnariat et à la confiance des agences de notation, la Banque arabe pour le développement économique en Afrique est parvenue à lever 500 millions d’euros en eurobond à un taux attractif.
L’un, Conrad Gbaguidi, directeur d’un cabinet de conseil, est impliqué dans le développement de Savalou. L’autre, Arsène-Alidé Akpo, analyste au sein d’un grand groupe bancaire, rêve de faire de Cotonou un hub financier. Portrait de deux Parisiens d’adoption, dont le cœur est au Bénin.
La naissance tous azimuts de banques à capitaux publics en Afrique francophone est accueillie tièdement par le secteur, qui estime que le modèle doit prouver sa pertinence dans l’architecture financière nationale et régionale.
En rachetant le segment retail du groupe britannique à Abidjan, Idrissa Nassa entend renforcer l’ancrage local de son groupe, déjà bien établi dans le pays.
Les filiales burkinabè et mozambicaine de la banque française seront reprises par le groupe piloté par le banquier américano-burkinabè Simon Tiemtoré, sous réserve d’une validation de l’accord par les autorités réglementaires.