En préparation depuis plusieurs mois, le retrait du groupe français de quatre pays africains, où il est à la peine, a été acté par la nouvelle direction qui réitère son « engagement » sur le continent.
En quinze ans, l’entrepreneur ivoirien a su faire de Bloomfield Investment Corporation une référence dans la sous-région. Sa stratégie fondée sur l’appréciation des risques en monnaies locales est l’une des raisons de sa réussite. Portrait.
Grâce à des partenariats dans la grande distribution et les transports, la start-up d’origine américaine, par ailleurs en discussion avec des assureurs, élargit son offre. Ce qui confirme la compétition à l’œuvre avec les opérateurs télécoms et les banques.
Depuis le rachat en 2020 des filiales de BNP Paribas au Mali, au Gabon et aux Comores, l’entrepreneur redouble d’ambitions de Maurice à Abidjan. Madagascar et la Guinée équatoriale sont désormais dans son viseur. JA dévoile les noms de ceux qui constituent son premier cercle.
Marqué par un ultra dynamisme ces douze derniers mois, le marché de l’Union économique et monétaire souffre néanmoins de sorties décevantes en valeur. Quel mécanisme régit ce marché spécifique, qui en sont les acteurs, pourquoi un tel engouement ? Les explications de Jeune Afrique.
Porté par ses marchés phares et les infrastructures durables, le groupe français a, sur le continent en 2022, frôlé une croissance à deux chiffres de ses revenus.
Présent en Guinée, au Cameroun, au Sénégal et bientôt au Bénin et au Gabon, le spécialiste ivoirien du contrôle technique automobile s’est lancé dans une vaste opération d’expansion africaine.
Pour la directrice Afrique centrale et Afrique orientale de Société générale, la présence des femmes dans les instances dirigeantes des entreprises est un gage d’efficacité.
Le profil de Slawomir Krupa, futur DG de la banque, tranche avec celui de l’actuel patron, Frédéric Oudéa. En interne, on insiste au contraire sur la solidité et la pérennité de la stratégie africaine.
De nouveaux directeurs généraux ont été nommés dans cinq filiales subsahariennes. Le point sur les défis auxquels ils font face, notamment sur deux marchés clés : le Cameroun et le Sénégal.
Ancien condisciple de Tidjane Thiam à Polytechnique, Frédéric Oudéa avait supervisé la nette africanisation du management et de l’organisation de SocGen sur le continent. Il quittera son poste en mai 2023.
Contestant tout départ du continent, le responsable Afrique de la banque française, rappelle le dynamisme et la « puissance de feu » de la multinationale, tout en insistant sur le nécessaire renforcement des expertises. Entretien.
Le groupe français a mis un terme à sa solution de paiement mobile au début du mois de mars. Une activité structurellement déficitaire du fait, notamment, de la guerre des prix pratiquée par des concurrents plus agiles.
La banque française, qui a bouclé 2021 avec un bénéfice net « historique », a enregistré de bons résultats en Afrique, à des niveaux proches de ceux d’avant-Covid-19. Mais toutes ses filiales ne rencontrent pas le même succès que son activité ivoirienne.
Ils et elles ont brisé les plafonds de verre dans la banque, l’assurance, le pétrole. Et décroché de belles promotions en 2021, incarnant la réussite des cadres du continent.
Au terme d’un long processus, le cadre chevronné de Société générale a été retenu pour diriger la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale. Sa mission : asseoir la visibilité et la crédibilité de la place boursière.
Le groupe français a bien géré la crise, augmentant fortement ses actifs, son PNB et les crédits distribués en 2020. Un dynamisme qui s’accompagne d’une hausse de ses effectifs.
Sept ans après avoir rejoint le groupe français, le banquier camerounais intègre son comité de direction, soit une première pour un cadre subsaharien. Portrait.
Mis en cause pour leur implication dans les projets gaziers – en raison de l’impact climatique et des inquiétudes sur la transparence financière -, la diplomatie française, Total, le Crédit agricole et la Société générale ripostent.
Encouragé par ses bons résultats africains, le directeur général de la banque, qui a inscrit les relations avec le continent dans une perspective de long terme, détaille le dispositif du groupe français.
Si l’hôtel Hilton de N’Djamena (200 chambres) a bien baissé son rideau le 30 novembre, un accord a été trouvé avec l’État tchadien, qui doit permettre une réouverture au 25 décembre du seul cinq étoiles du pays.
Automatisation, expertise auprès des entreprises, décentralisation, mise à niveau réglementaire… Le directeur associé du cabinet Devlhon Consulting, expert en banques et services financiers, évoque l’avenir des établissements bancaires sur le continent.
Conséquence du recul du géant panafricain et de la pression de ses concurrents (principalement marocains et français), jamais l’écart entre les leaders de la zone franc n’a été aussi resserré.
Sous l’impulsion du mouvement populaire contre le régime et face au manque de liquidité, les opérateurs économiques espèrent une débureaucratisation et une modernisation du système bancaire.
Forte sur son statut de premier établissement bancaire en Afrique, la banque britannique Standard Chartered voit la Société générale la rattraper peu à peu.
La Société générale dispose désormais d’une agence de banque privée à Abidjan, dont le cœur de cible porte sur les 2 500 millionnaires du pays, disposant d’avoirs et actifs de plus de 300 millions de francs CFA.