La banque française s’apprête à céder ses filiales africaines au Gabon, en Tunisie, au Mali, au Burkina Faso et en Guinée. En cause, les tensions avec les partenaires locaux et le faible dynamisme de ces marchés.
Impactée par l’affaire Saf Cacao, la Société générale Côte d’Ivoire a annoncé qu’elle ne distribuera cette année que 17% de dividendes, sur un résultat net de 41,8 milliards de francs CFA en 2018.
À l’inverse de ses concurrents internationaux, le groupe français Société générale a fait du continent Africain une priorité, avec des objectifs de rentabilité élevés.
Après une première expérience mitigée sur le créneau des services mobiles au Sénégal avec Yoban’tel à partir de 2010, Société générale (SG) est revenu en force à la mi-2017, avec le lancement de Yup.
À 48 ans, le Camerounais Georges Wega supervise depuis juillet 2018 les huit filiales de Société générale en Afrique de l’Ouest. Sa mission : renforcer le leadership du groupe français dans la région.
La start-up sénégalaise a obtenu en mars une subvention de 184 millions de francs CFA de la GSMA, l’association mondiale des opérateurs, pour le développement de Townpay, sa solution de paiement qui permet aux communes d’automatiser et de numériser la perception des impôts locaux.
Spécialisée dans la distribution de caisses enregistreuses électroniques, la start-up dakaroise franchit une étape supplémentaire. D’ici fin juin, Weebi va lancer la phase pilote d’une « marketplace » rassemblant grossistes et restaurateurs.
Les analystes de Société générale prédisent une hausse de la croissance africaine en 2018. Mais la situation économique des pays est très disparate sur le continent, analyse Alain Faujas, pour qui les réformes les plus rapides seront les moins douloureuses.
À 50 ans, Ahmed El Yacoubi, ingénieur passé par l’École supérieure d’ingénieurs d’Annecy et HEC Paris, a effectué toute sa carrière au sein du groupe bancaire, Société générale Maroc. Avant de succéder à Jérôme Jacquier en tant que directeur général, il était directeur général adjoint, chargé du pôle ressources générales et banque de flux.
Investissements, nouveaux marchés, expansion géographique, le responsable Afrique pour Société générale Alexandre Maymat expose la stratégie de l’établissement pour faire face à la concurrence.
Bousculés par les banques panafricaines et à la recherche de marchés plus importants et moins risqués, les établissements occidentaux réduisent leur exposition sur le continent.
À rebours de la tendance au repli des groupes internationaux, le français Société générale avance depuis quelques années ses pions sur le continent, si l’on exclut le cas de la Guinée équatoriale.
En innovant dans leur distribution, les établissements bancaires touchent des populations jusque-là non bancarisées. Mais se pose la question du coût d’acquisition de cette nouvelle clientèle.
La Société générale du Cameroun, la Bicec et Ecobank Cameroun ont signé la convention de crédit le 19 octobre, à Yaoundé. Ce prêt bénéficie de la caution de Proparco et vise l’acquisition de 211 camions et 17 engins lourds.
Le service de « mobile banking » lancé en début d’année au Sénégal et en Côte d’Ivoire par la Société générale compte déjà 30 000 utilisateurs. Et le groupe compte le déployer dans cinq autres pays et atteindre le million de clients d’ici trois ans.
Au lendemain de l’ouverture à Londres du procès entre la Libyan Investment Authority (LIA), le fonds souverain créé par Mouammar Kadhafi, et la Société générale, les deux parties annoncent avoir trouvé un accord transactionnel de 963 millions d’euros mettant un terme au contentieux.
Six mois après son procès contre Goldman Sachs, la Libyan Investment Authority, le fonds souverain créé par l’ex-dictateur Mouammar Kadhafi, va revenir, mercredi, devant les tribunaux londoniens pour étayer ses accusations de corruption contre la Société générale.
Au Burkina-Faso, la Société Générale a mis en place un système de banques mobiles qui se déplacent à travers le pays. Deux véhicules font office d’agences, et vont cueillir de nouveaux clients directement sur le terrain, particulièrement les jeunes. Un reportage de « Réussite », l’émission coproduite par le groupe Jeune Afrique, Canal + et Galaxie presse.
Trois collaborateurs d’une filiale de la Société générale sont auditionnés depuis vendredi par les autorités équato-guinéennes, dans une enquête sur le transfert aux autorités judiciaires françaises « d’informations bancaires confidentielles » concernant Teodoro Nguema Obiang Mangue.
ABSA Bank, filiale de la britannique Barclays, et le français Société générale ont été condamnés à payer respectivement 10 millions et 2 millions de rands par la banque centrale sud-africaine (SARB) pour avoir failli à la législation anti-blanchiment et sur le financement du terrorisme. L’institution l’a annoncé dans un communiqué publié sur son site le 15 décembre.
Selon les informations de « Jeune Afrique », le conflit entre le groupe agro-industriel Tarraf et la filiale sénégalaise de Société générale est sur le point d’être résolu.
Ce Camerounais est le deuxième cadre subsaharien à prendre la tête d’une filiale du groupe français. Et la promotion est à la hauteur de la tâche : redonner son statut de leader à la SGBS.
La Société générale de banques au Sénégal (SGBS) a réalisé un profit de 4 milliards de F CFA en 2015 (6 millions d’euros), après avoir essuyé une perte nette de 36,4 milliards de F CFA en 2014, a-t-elle indiqué mercredi.
Selon les informations de Jeune Afrique, le groupe bancaire français Société générale va bientôt lancer une nouvelle offre à destination des populations non bancarisées dans six pays africains.