Depuis la dernière édition de notre classement des 500 champions africains, 60 nouveaux CEOs ont été nommés parmi les lauréats de notre classement. Portraits de cinq d’entre eux qui auront pour tâche de donner une nouvelle impulsion à une entreprise qui en a besoin.
À l’occasion de leurs traditionnels messages de fin d’année, les présidents de la Côte d’Ivoire, du Cameroun et du Sénégal ont chacun prononcé un discours tourné résolument vers le développement de leurs pays respectifs.
Entre exploration et production, retrait stratégique et transaction astronomique, l’année qui s’achève a été riche pour des groupes comme Sonatrach, TotalEnergies ou Eni. Rétrospective.
Consécutive à la pénurie que subit le Cameroun depuis des semaines, la décision de libéraliser les importations de carburant fait un grand perdant : le ministère de l’Eau et de l’Énergie.
Alors que le pays est en proie à de grandes difficultés d’approvisionnement en carburant, le gouvernement assure que le retour à la normale est imminent. Mais des questions demeurent sur les raisons de cette pénurie.
Engagé à éponger les dettes de la seule raffinerie du pays, le gouvernement est parvenu à un accord avec le géant mondial du négoce pour le remboursement de 14,5 milliards de francs CFA.
Privé de son unique raffinerie et confronté à une légère baisse de sa production d’or noir, Yaoundé veut importer 660 000 tonnes de pétrole raffiné pour approvisionner le marché local.
Le fonds britannique a déposé auprès du gouvernement une demande de conciliation, afin de préserver ses droits face à la situation de quasi-faillite de l’énergéticien. Faute d’une entente entre les parties à la fin du mois d’août, l’actionnaire de référence va recourir à l’arbitrage.
L’avocat Akere Muna a déposé trois dénonciations contre chacune des sociétés impliquées dans le scandale Glencore, afin que la justice se saisisse du dossier. Objectif : retrouver les auteurs avec lesquels le géant des mines et du négoce a collaboré dans le pays.
Trois années après le sinistre ayant endommagé les installations de l’unique raffinerie du Cameroun, l’apériteur tarde à indemniser l’assuré. Le peut-il seulement ?
Lors de son discours de fin d’année, le président du Cameroun a abordé l’épineuse question des subventions sur le pétrole en laissant entendre qu’elles pourraient diminuer, voire disparaitre, en 2023. Une décision qui serait lourde de conséquences.
Face aux difficultés d’approvisionnement, plusieurs pays du continent souhaitent (re)donner vie aux raffineries pour alléger la facture des subventions et éviter les pénuries.
Depuis que le géant suisse a plaidé coupable pour des faits de corruption, les regards se tournent vers deux entreprises camerounaises, dont des agents auraient touché des pots-de-vin : la SNH et la Sonara. Des voix, dans l’opposition, s’élèvent pour demander l’ouverture d’une enquête.
L’unique raffinerie du pays est sur le point d’être reconstruite et modernisée après l’incendie de 2019. Par ailleurs, le scandale Glencore qui éclabousse certains de ses cadres devrait se régler.
En discussion avec Vitol, Glencore et Trafigura, entre autres, Yaoundé s’engage à rembourser plus de 236 millions d’euros de dettes de la Société nationale de raffinage (Sonara). En attendant de trouver une solution avec deux derniers négociants.
Un récent rapport pointe des failles dans la surveillance et la gouvernance des entreprises publiques. Une situation dont leur actionnaire unique est jugé en partie responsable.
L’incendie qui a endommagé, il y a deux mois, quatre unités de l’unique raffinerie du pays fait peser une lourde menace sur le secteur bancaire local et le budget de l’État. Aucune des solutions envisageables n’est indolore.
Après l’incendie qui a ravagé quatre des treize unités de la Société nationale de raffinage (Sonara) du Cameroun, le 31 mai, les premiers navires contenant des produits pétroliers raffinés ont accosté ce 4 juin à Douala.