Plus que jamais, les banques tunisiennes financent le budget de l’État. Mais le mécanisme arrive à bout de souffle. Jadis choyés, les banquiers sont maintenant pointés du doigt par le pouvoir.
Durant les trois ans du mandat du prochain directeur général, qui doit arriver le 1er octobre, celui-ci devra accompagner la banque publique vers un rapprochement avec ses homologues… ou vers la privatisation.
Avant de s’éteindre, le 3 mai 2021, il y a tout juste un an, Béchir Ben Yahmed avait mis un point final à ses Mémoires. Nous lui rendons hommage en publiant cet extrait, dans lequel il relate sa rencontre avec le Premier ministre du Congo, Patrice Lumumba.
L’affaire de la Banque franco-tunisienne (BFT) n’en finit pas de connaître des rebondissements. Le 28 août, un notaire de Paris, au nom du groupe ABCI Investments qui revendique le contrôle de la BFT, a procédé à la saisie conservatoire des actifs de la Société tunisienne de banque (STB, actionnaire de la Banque franco-tunisienne) au siège français de la Tunisian Foreign Bank (TF Bank).
Diplômé de la faculté des sciences économiques et de gestion de Tunis El Manar, et titulaire d’un MBA de l’université du Québec à Montréal, ce Tunisien vient d’être nommé DG de la STB. Il était jusqu’ici directeur central chargé de la gestion du réseau, des opérations commerciales et de la qualité du service de la banque.