Inflation, surendettement, pénuries énergétiques… La hausse du prix du pétrole et des carburants accentue les difficultés économiques auxquelles est confrontée l’Afrique. Pourtant, le continent n’a jamais été aussi indispensable pour étancher la soif de pétrole de la planète.
Les revenus à l’export du géant algérien des hydrocarbures ont crû de 75 %. Une tendance à la hausse qui devrait se confirmer, notamment en raison des conséquences de crise russo-ukrainienne sur les cours du pétrole et du gaz.
Sonatrach, le géant public algérien des hydrocarbures, est prêt à fournir davantage de gaz à l’Union européenne, en cas de baisse des exportations russes avec la crise ukrainienne, en l’acheminant notamment via le gazoduc Transmed reliant l’Algérie à l’Italie.
La compagnie publique pétrolière et gazière prévoit d’investir 40 milliards de dollars sur cinq ans, soit un niveau proche de son engagement moyen depuis 2016. Mais les défis qui l’attendent réclament sans doute davantage.
Appuyé par le ministre de l’Énergie Mohamed Arkab, le patron de la compagnie publique veut séduire les investisseurs internationaux pour faire décoller les projets solaires dans le pays et accélérer le développement combiné des énergies vertes et de l’extraction de gaz.
Malgré les ambitions affichées de réduire leurs émissions de CO2, les majors n’ont pas lancé en Afrique autant de projets dans le solaire, l’éolien ou l’hydrogène que sur les autres continents. ENI et TotalEnergies se mettent toutefois en ordre de marche.
Les États africains, dont la Côte d’Ivoire et le Sénégal, ainsi que les compagnies ont promu les ressources gazières pour l’électricité et discuté de la compensation carbone. De grands absents ont été toutefois remarqués. Récit.
Lors de son procès pour « interférence dans le travail de la justice », qui s’est conclu le 12 octobre, le frère du défunt président a confirmé que l’ancien ministre de l’Énergie, visé par un mandat d’arrêt international, avait bénéficié de protections au plus haut sommet de l’État.
Il y a vingt ans, le 7 octobre 2001, la France se réveillait en proie à des questionnements identitaires. La veille, le match amical France-Algérie n’avait pu aller à son terme après que des supporters algériens – également français pour beaucoup – ont envahi la pelouse du Stade de France à la 76e minute. Depuis, les deux sélections n’ont jamais pu se rencontrer de nouveau, malgré plusieurs tentatives d’organiser ce match pas comme les autres.
Comment l’ex-patron du groupe pétrolier a-t-il été rattrapé par la justice aux Émirats et a-t-il été extradé vers l’Algérie ? Enquête sur cette interpellation hors normes.
En esquivant le Maroc pour approvisionner l’Espagne, l’Algérie peut affecter durement la production électrique du royaume. Mais pour Alger, le casse-tête logistico-financier est significatif. Et Madrid pourrait s’imposer en arbitre.
L’ancien patron du géant pétrolier algérien Sonatrach avait été interpellé aux Émirats arabes unis le 20 mars sur la base d’un mandat d’arrêt international délivré contre lui par la justice algérienne. Il a été extradé le 4 août.
Toujours sous l’emprise des tensions monétaires et du yoyo des matières premières, l’activité des champions du continent a reculé pour la deuxième année consécutive. Les entreprises ouest-africaines s’en sortent plutôt mieux.
Les dirigeants de Total se sont rendus en Algérie puis en Libye, deux pays stratégiques pour le géant français. Et ce en dépit des aléas politico-diplomatiques à Alger comme à Tripoli.
L’ex-PDG du géant pétrolier algérien Sonatrach a été arrêté, le 20 mars, à Dubaï, et interrogé pendant plus de deux heures par un juge émirati, à propos de trois affaires distinctes.
Le 24 février 1971, Alger tirait un trait particulièrement symbolique sur la période coloniale en nationalisant l’exploitation de son pétrole, jusque-là majoritairement contrôlée par des sociétés françaises.
Saïd Bouteflika a révélé que son frère Abdelaziz avait ordonné l’annulation des mandats d’arrêt internationaux lancés en 2013 contre Chakib Khelil et sa famille. Enquête sur ce traitement de faveur.
La société publique est très active dans le milieu du ballon rond algérien. Une omniprésence critiquée par certains acteurs, qui pointent des conflits d’intérêts.
Depuis plusieurs années, les Turcs s’emploient à resserrer leurs liens avec Alger, Tunis et Rabat. Une stratégie d’autant plus cruciale que Recep Tayyip Erdogan a engagé son pays sur plusieurs fronts dans la région.
L’Algérie a ouvert une enquête sur l’acquisition par Sonatrach de la raffinerie Augusta, en Italie. Et l’une des filiales du groupe pétrolier national est dans le collimateur de la justice libanaise.
Alors que le gouvernement d’Abdelmadjid Tebboune annonce la fin de la règle du 51/49 pour les investissements étrangers, l’examen du texte soulève plusieurs questions.
Même si les majors n’ont pour l’heure officialisé que quelques retards et annulations de projets mineurs, il faut s’attendre à un décalage de un à trois ans de la date de démarrage de la majorité des grands projets d’hydrocarbures. Avec l’aide du cabinet Rystad Energy, Jeune Afrique fait le point.
Confrontée à la chute des cours du pétrole et à l’épidémie de coronavirus, la compagnie pétrolière algérienne Sonatrach, qui emploie plus de 200 000 personnes, s’est placée en alerte maximale pour faire face à cette conjoncture délicate.
Limogé en avril 2019, l’ancien patron de la puissante Sonatrach Abdelmoumen Ould Kaddour savoure sa retraite entre l’Algérie, la France et les pays du Golfe.
Nouvelle valse de directeurs au sein du groupe pétrolier algérien Sonatrach, qui assure 98 % des recettes en devises du pays. Toufik Hakkar, vice-président business development et marketing de Sonatrach, a été nommé le 5 février PDG de la compagnie pétrolière.
Pour compenser la concurrence du gaz russe et des gaz de schiste américains, l’entreprise publique Sonatrach est contrainte de se replier sur l’exportation de gaz naturel liquéfié.
Nommé il y a sept mois pour diriger le géant algérien des hydrocarbures, Rachid Hachichi a été remplacé par Kamel-Eddine Chikhi, jusqu’alors directeur des partenariats de la société publique. La décision coïncide avec le vote d’un texte de loi polémique sur les hydrocarbures.