Les députés algériens ont adopté jeudi un projet de loi controversé, visant à assouplir et simplifier le régime juridique et fiscal du secteur des hydrocarbures, dont se sont détournés les investisseurs étrangers.
En dépit des difficultés du secteur minier, les indicateurs s’améliorent, notamment grâce à des ajustements budgétaires et à la croissance du PIB non extractif. Mais beaucoup reste à faire en matière de climat des affaires.
Sonatrach, la compagnie nationale algérienne, accélère l’évaluation de ses productions d’hydrocarbures de roche-mère. Mais elle devra jongler entre rentabilité et écologie.
L’Algérie s’ouvre aux investisseurs étrangers, et souhaite voir les compagnies étrangères s’associer à Sonatrach dans ses installations pétrolières et gazières, au risque de fâcher l’opinion publique.
Tassili Airlines, propriété de Sonatrach, et SonAir, détenue par Sonangol, sont les deux dernières compagnies aériennes filiales de groupes pétroliers sur le continent.
La Cour suprême algérienne a demandé à la direction de la société pétrolière publique Sonatrach de porter plainte contre l’entreprise canadienne SNC-Lavalin, afin d’enquêter sur les conditions d’attribution, en juin 2009, d’un contrat d’un montant de 1,1 milliard de dollars (967 millions d’euros).
Comme la croissance économique, le chiffre d’affaires des 500 premières entreprises du classement Jeune Afrique repart nettement de l’avant. La chute des monnaies et la faiblesse des cours des matières premières sont absorbées. Mais les entreprises ne retrouvent pas encore les sommets passés.
Le 23 avril, le régime a emporté dans sa chute Abdelmoumen Ould Kaddour, patron de la puissante Sonatrach, balayé par la purge dans les milieux d’affaires algériens. Il a été aussitôt remplacé par Rachid Hachichi, jusqu’ici directeur de la division production du géant pétrolier et gazier, dont il est proche.
Limogé sans justification après deux années à la tête de la Sonatrach, l’ex-président du géant pétrolier et gazier, Abdelmoumen Ould Kaddour, aura renforcé l’empreinte internationale du groupe et résolu nombre de différends qui pesaient sur sa réputation.
Le dossier de l’ancien ministre de l’Énergie Chakib Khelil, cité dans différentes affaires de corruption, dont celle de la Sonatrach, a été transféré à la Cour suprême.
En plein remodelage du pouvoir, les autorités algériennes ont ouvert des enquêtes sur des faits de corruption. L’annonce a fait l’effet d’un règlement de comptes. Les Tunisiens aussi avaient érigé la lutte contre ce fléau en priorité de leur transition. Mais huit ans après, les avancées sont lentes et la méfiance encore de mise.
Le numéro deux américain du pétrole et du gaz, Chevron, vient d’annoncer une offre de rachat adressée à son compatriote Anadarko. Le groupe renforcerait ainsi sa présence sur le continent africain, notamment en Algérie et au Mozambique.
Le géant texan des hydrocarbures a décidé de suspendre les négociations en cours avec l’opérateur public algérien, « du moins temporairement », en raison de la vague de manifestations contre le maintien au pouvoir du président Abdelaziz Bouteflika.
L’accord conclu entre les deux entreprises concerne l’installation de trois nouvelles installations de traitement et de compression de gaz dans le sud-ouest de l’Algérie.
Le géant public algérien Sonatrach et le groupe français pétrolier Total ont entériné ce jeudi 17 janvier à Oran la création d’une société commune, Step, qui construira et exploitera le premier complexe de production de polypropylène en Algérie.
Le rachat par la Sonatrach de la raffinerie d’Augusta, qui appartenait à la filiale italienne d’ExxonMobil, a été finalisée le 1er décembre. Le groupe américain s’est notamment engagé à acheter la production du complexe pour une décennie.
Les entreprises publiques algériennes, en partenariat avec le conglomérat chinois, ont annoncé un investissement de 6 milliards de dollars dans un méga-projet d’exploitation et de transformation de phosphate. Objectif : faire passer le niveau de production nationale de 1 à 10 millions de tonnes par an.
L’entreprise britannique d’ingénierie pétrolière et gazière Petrofac va construire un centre de compression de gaz visant à doubler la production de gisements du Sahara algérien, exploités par le géant national des hydrocarbures Sonatrach, rapporte mardi 27 novembre l’agence de presse d’Etat algérienne APS.
Le Niger a confirmé, jeudi 15 novembre dans un communiqué du Conseil des ministres, la découverte par la société algérienne Sonatrach d’un nouveau bassin pétrolier à Kafra, à la frontière nigéro-algérienne.
Deux ans et demi après l’action intentée par le géant français contre son partenaire algérien devant la Cour internationale d’arbitrage de Genève, les deux sociétés confirment leur réconciliation autour de deux projets, dans le gaz naturel et la pétrochimie.
La justice italienne s’est penchée sur le système de corruption en place sous l’ancien ministre de l’Énergie. Si lui n’est pas poursuivi, son ombre n’a cessé de planer sur le procès.
Farid Bedjaoui est réfugié à Dubaï, où il est à l’abri d’une extradition. Qui est vraiment cet intermédiaire sulfureux recherché par la justice de plusieurs pays, dont le sien, et qui vient d’obtenir la nationalité libanaise par décret présidentiel ?
Résiliations unilatérales de certains contrats, hausse des taxes, renforcement du contenu local… Si le nouveau code minier de la RDC est l’exemple le plus marquant d’un durcissement de la politique nationale en matière de ressources naturelles, cette réforme s’inscrit dans un contexte bien plus large. Tour d’horizon.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a commencé sa tournée africaine ce lundi par l’Algérie, son premier partenaire commercial sur le continent. Au menu, une rencontre avec son homologue algérien et la signature d’accords de coopération. En revanche, l’inauguration de la mosquée Ketchaoua, présentée comme un point culminant de la visite, a été annulée.
Selon un magistrat d’Alger, qui a exercé au sein d’un organisme anticorruption, l’ex-ministre algérien de l’Énergie Chakib Khelil, accusé de trafic d’influence, ne serait pas à l’abri d’éventuelles poursuites de la justice algérienne.
Suite au refus des compagnies pétrolières françaises de renégocier les prix, le président Houari Boumédiène prend la décision, déjà amorcée, de nationaliser les hydrocarbures algériens.
Retour sur ce tournant de l’histoire algéro-française, neuf ans après l’indépendance.
L’italien Saipem s’est engagé à verser près de 200 millions de dollars à l’algérien Sonatrach, pour régler le différend qui oppose les deux sociétés depuis 2014.