«J’ai un CV lourd », aime à plaisanter Ould Kaddour. Alors qu’il présente un parcours sans tache, sa vie bascule dans l’étrange, l’absurde et le glauque un certain lundi 26 novembre 2007, au tribunal militaire de Blida.
À la tête de la première entreprise du continent, Ould Kaddour fait face à un défi sans équivalent : redonner du souffle au groupe, moteur de l’économie nationale.
Faut-il recourir aux hydrocarbures non conventionnels pour faire face à la crise financière née de l’effondrement des cours de l’or noir ? La question divise autant les hommes politiques que les experts.
En petit comité, Abdelmoumen Ould Kaddour, le PDG de Sonatrach, s’est récemment laissé aller à des confidences plutôt inquiétantes sur la situation du groupe qu’il dirige depuis mars.
Pour « sauver l’État de la faillite », le Premier ministre algérien, Ahmed Ouyahia a opté pour la planche à billets. À cet effet, les députés ont adopté dimanche 8 octobre un texte autorisant le Trésor à emprunter directement à la Banque centrale. Au-delà de cette arme à double tranchant, quelles sont les mesures urgentes à prendre pour sortir du marasme ? L’avis des experts et des opérateurs privés.
Jeune Afrique publie son hors-série annuel sur les grandes entreprises africaines. Et constate, pour la troisième année consécutive, que leurs revenus sont en baisse.
En marge de la campagne électorale pour les législatives du 4 mai, le Premier ministre algérien intensifie sa tournée à travers le pays. Entre visites d’inspection et inaugurations, il tente de convaincre les abstentionnistes d’aller voter.
Selon des informations de Jeune Afrique Business +, un accord a été signé entre Total et Sonatrach, sonnant le glas de la bataille à laquelle se sont livrés en 2016 les deux groupes pétroliers à propos de l’exploitation du champ de Tin Fouye Tabenkort (TFT).
Qui nomme et révoque les PDG de Sonatrach ? La présidence ? Le chef du gouvernement ? Les responsables de l’armée et des services secrets ? Le ministre de l’Énergie ? Ou tout ce beau monde intervient-il à des niveaux différents du processus ?
Exit Amine Mazouzi. Le groupe Sonatrach a un nouveau patron. Mais le profil de l’élu suscite stupeur et interrogations. Décryptage d’une nomination controversée.
Abdelmoumen Ould Kaddour a été désigné lundi à la tête de Sonatrach, la puissante compagnie pétrolière publique algérienne, selon un communiqué de presse du ministère de l’Énergie. Il remplacera à ce poste Amine Mazouzi qui dirigeait l’entreprise depuis mai 2015.
Auparavant expert international en énergie et pétrole pour le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), Mahaman Laouan Gaya a pris la tête en juillet 2015 de l’Association des producteurs de pétrole africains (Appa), dont il est devenu le nouveau secrétaire exécutif.
Alors que l’Africa Oil Week se termine vendredi au Cap, en Afrique du Sud, avec 1200 professionnels du secteur pétrolier, Jeune Afrique fait le point sur les pays qui ont la cote et ceux qui rebutent les investisseurs.
Pour le groupe français Total, dirigé par Patrick Pouyanné, la sentence rendue le 9 octobre à Genève en faveur de l’algérien Sonatrach contre l’espagnol Repsol n’est pas de bon augure.
La compagnie nationale algérienne des hydrocarbures renforce ses contrats, a appris « Jeune Afrique ». Sonatrach a été échaudé par les procédures en arbitrage lancées par les entreprises pétrolières internationales contre la taxe sur les profits exceptionnels.
Trois ans et demi après l’attaque terroriste de janvier 2013 qui a fait 40 morts, le complexe d’In Amenas devrait à nouveau fonctionner à plein régime avant la fin de l’année 2016, selon la direction du site gazier algérien.
Le français Total et son patron, Patrick Pouyanné, se disent persuadés de gagner leur combat judiciaire contre la Sonatrach à propos du projet de Tin Fouye Tabenkort (TFT, dans le centre-est de l’Algérie), dans lequel les deux groupes sont associés avec l’espagnol Repsol.
Chakib Khelil, l’ancien ministre algérien de l’Énergie, séjourne depuis le début de juin aux États-Unis, où vivent encore son épouse et ses enfants, qui font toujours l’objet de mandats d’arrêt émis par la justice algérienne.
Le procès de l’affaire Saipem-Sonatrach s’ouvrira le 12 septembre au tribunal pénal de Milan, indiquent à « Jeune Afrique » des sources judiciaires italiennes.
Quelques jours après le remaniement gouvernemental partiel du 11 juin, un autre remaniement a suivi au sein des fleurons nationaux : Sonalgaz, Banque extérieure algérienne (BEA), groupe pharmaceutique Saidal… « Jeune Afrique » fait le point sur ces nouvelles personnalités fraîchement installées.
La police fédérale américaine a été sollicitée en 2009 par les Algériens pour mener l’enquête sur les avoirs de Chakib Khelil dans le cadre des affaires de corruption présumée au sein de Sonatrach. Une coopération qui semble avoir pris fin en 2013.
Depuis son retour au pays, en mars, après trois ans d’exil aux États-Unis, Chakib Khelil, l’ex-ministre de l’Énergie et des Mines, multiplie sorties publiques et prises de contact avec divers responsables algériens (actuels ou anciens).
En exil suite aux accusations de corruption dans l’affaire Sonatrach, Chakib Khelil est rentré ce jeudi 17 mars en Algérie. Un retour perçu par beaucoup comme une provocation.
Les 50 personnalités les plus influentes ont toutes, sans exception et chacune à son niveau, un rôle à jouer pour conduire l’Algérie sur la première voie.
Le géant algérien des hydrocarbures va investir 880 millions de dollars dans l’acquisition de tubes de forage auprès de trois entreprises européennes et d’un groupe japonais.