De lourdes peines ont été requises le 20 janvier à Alger dans un vaste procès pour corruption dans lequel sont impliqués le groupe pétrolier public Sonatrach et des sociétés italienne et allemande.
C’est le coût faramineux de la rénovation de la salle de conférence du bureau du PDG de Sonatrach, ainsi que de tout le 10e étage du siège de la compagnie, à Alger.
Après une longue éclipse, l’ex-ministre algérien de l’Énergie, Chakib Khelil, réfugié aux États-Unis, est réapparu lors d’une cérémonie tenue le 5 novembre à l’Omni Shoreham Hotel de Washington à l’occasion du 61e anniversaire de la révolution.
Dommage collatéral de l’éviction du général major Mohamed Mediène, dit Toufik, de la tête du Département du renseignement et de la sécurité (DRS) ou simple turnover, le procureur général de la cour d’Alger, Belkacem Zeghmati, a été remercié au cours d’un mouvement de magistrats décidé le 21 septembre par le président Abdelaziz Bouteflika.
Le groupe italien de services pétroliers Saipem, dont les comptes bancaires ont été gelés en Algérie en raison de soupçons de corruption pour l’obtention de contrats de la Sonatrach, compte bien récupérer les montants engagés dans le pays et des dommages et intérêts.
Le pays d’Afrique du Nord a annoncé le démarrage de deux nouveaux sites pétroliers. La production de l’Algérie atteint environ 1,1 million de barils par jour.
Après plusieurs mises en demeure, le groupe pétrolier algérien Sonatrach a résilié un contrat signé en 2010 avec le groupe français Technip. D’un montant de 1 milliard de dollars (880 millions d’euros), le contrat portait sur la réhabilitation de la raffinerie de Sidi Arcine, au sud-est d’Alger.
Le procès d’anciens dirigeants du groupe pétrolier public algérien Sonatrach, au centre d’un vaste scandale de corruption, a été reporté dimanche, peu après son ouverture, en raison de l’absence de plusieurs témoins clefs.
Sonatrach et Petrovietnam ont signé un mémorandum d’entente portant sur le renforcement de leur coopération pour la recherche et l’exploitation d’hydrocarbures en Algérie, au Vietnam et dans des pays tiers.
Impliqué dans une affaire de corruption internationale touchant les géants pétroliers Sonatrach et Saipem, l’homme d’affaires doit maintenant faire face à la justice italienne.
Ouvert dimanche, le procès pour corruption, au centre duquel se trouve le groupe pétrolier algérien Sonatrach, a été finalement renvoyé au mois d’avril.
Ils ne seront pas présents aux procès Sonatrach I et II, à Alger et à Milan. L’ancien ministre, son épouse et son neveu étaient pourtant au coeur du système.
Le 15 mars s’ouvrira le procès des anciens dirigeants de la compagnie pétrolière algérienne. Réfugié aux États-Unis, Chakib Khelil, ministre de l’Énergie au moment des faits, suivra les audiences avec attention…
Cet ami de Khelil était l’intermédiaire attitré des investisseurs étrangers. Farid Bedjaoui est aujourd’hui recherché par l’Italie et l’Algérie, qui le soupçonnent d’avoir graissé de nombreuses pattes.
L’enquête italienne sur les actes de corruption entre la compagnie pétrolière Saipem et le groupe public algérien Sonatrach se poursuit. Et de nouveaux éléments pourraient s’ajouter au dossier.
L’ancien chef de cabinet du PDG de Sonatrach, Réda Hemche, a quitté l’Algérie en 2009. Juste après le début de l’enquête du DRS sur le scandale de corruption présumé touchant la société nationale d’hydrocarbures.
Les neufs mandats d’arrêt internationaux émis par la justice algérienne dans le cadre de l’affaire Sonatrach ont bien été transmis à Interpol. Ils visent Chakib Khelil, son épouse, et leurs deux fils, ainsi que les hommes d’affaires Omar Habour et Farid Bedjaoui.
L’homme d’affaires algérien Farid Bedjaoui est suspecté d’être l’un des principaux protagonistes du scandale Sonatrach. Alors qu’il est toujours en fuite, la justice française s’est mise, elle aussi, sur sa trace. Avec quelques succès.
L’affaire de corruption présumée à la Sonatrach pendant les années de l’ère Chakib Khelil n’en finit pas d’étendre ses ramifications. Deux sociétés syriennes auraient bénéficié de contrats suspects avec le groupe algérien à hauteur de 1,5 milliard d’euros.
Les magistrats italiens enquêtant sur diverses affaires de corruption présumées impliquant Saipem, SNC-Lavalin et Sonatrach, se plaignent du manque de coopération de leurs homologues algériens.
Soupçonné par les justices italienne, canadienne et algérienne d’être au coeur de plusieurs affaires de corruption financière, Farid Bedjaoui, ce proche de l’ancien ministre Chakib Khelil, est dans la nasse.
Dans le cadre d’une commission rogatoire demandée par la justice italienne, le siège de Saipem a été perquisitionné par des enquêteurs algériens du Département du renseignement et de la sécurité (DRS), lundi 25 mars à Alger. La filiale de la compagnie pétrolière italienne est soupçonnée d’être impliquée dans une affaire de corruption présumée portant sur des contrats signés avec la compagnie pétrolière algérienne, la Sonatrach.
Dans l’enquête concernant une affaire de corruption née de contrats entre le groupe pétrolier algérien Sonatrach et des firmes étrangères, le juge en charge du dossier à Alger attend les conclusions de commissions rogatoires internationales. L’instruction est en cours, en Italie, en Suisse et aux Émirats arabes unis. Des personnalités algériennes pourraient être impliquées.
La justice italienne met au jour plusieurs affaires de corruption dans l’octroi de marchés entre Sonatrach et ses partenaires à la fin des années 2000. Au coeur de ce système, Chakib Khelil, l’ex-ministre algérien de l’Énergie.