Trop nombreux sur de trop petits marchés, les transporteurs du continent sont à la peine. Mais les appels à la consolidation et au développement de synergies ont également de la difficulté à être entendus.
Après trois années de morosité, le ciel africain s’est réveillé. Inaugurations, commandes, alliances… Retour sur les principaux événements de l’année, et sur ceux qui n’ont pas eu lieu.
Parfois assimilés l’un à l’autre du fait de la proximité géographique de leurs hubs respectifs, les deux géants du Golfe affichent pourtant de profondes différences. Analyse comparée.
Alors que le secteur aérien s’est effondré en Afrique australe, Airlink affiche une santé insolente. L’histoire de la compagnie privée est intimement liée à celle de son directeur général.
Pour la mise en place de leur futur groupe panafricain, les deux compagnies, qui viennent de signer un accord de partage de codes, veulent un nouveau partenaire, en Côte d’Ivoire, au Sénégal ou au Ghana. Jeune Afrique décrypte leur projet.
Alors que le recours aux consultants par le gouvernement français fait polémique, les mêmes firmes – McKinsey en tête – ont été citées dans le plus gros scandale de corruption en Afrique du Sud.
Malgré les dégâts considérables causés par la crise sanitaire, un contexte international troublé et la toujours possible résurgence du Covid-19, le ciel africain semble s’éclaircir enfin.
La principale compagnie du continent négocie avec Pretoria en vue d’une éventuelle prise de participation dans le pavillon national sud-africain. La dernière chance de lui éviter la faillite ?
Le ministre sud-africain des Entreprises publiques, Pravin Gordhan, ne se résigne pas à enterrer la compagnie nationale, dont il estime qu’une partie des emplois peut encore être sauvée.
Les compagnies aériennes sont durement touchées par la crise liée au coronavirus. Sous perfusion depuis plusieurs années, l’ancien fleuron sud-africain devrait être liquidé dans quelques jours. Plusieurs opérateurs privés comme Comair, FlySafair et Airlink sont sur les rangs pour reprendre ses quelques activités rentables.
Le conseil d’administration de la compagnie sud-africaine a soumis aux syndicats une proposition de plan de licenciement pour les 5 000 employés de l’entreprise. Une mesure qui fait suite à la décision de l’État de ne plus soutenir la compagnie, déficitaire depuis 2011.
Deux fleurons de l’économie sud-africaine à l’agonie. South African Airways de Zuks Ramasia, d’une part, et Eskom d’Andre de Ruyter, d’autre part, espèrent les faveurs de l’État dans la mise en œuvre d’une procédure de sauvetage visant à les remettre à flot. Tout ceci dans un contexte économique morose en Afrique du Sud.
Jadis objet de fierté de toute la nation Arc-en-ciel et modèle à suivre pour le continent, la compagnie publique joue aujourd’hui sa survie. Explications.
La concurrence est particulièrement rude sur le marché des vols intérieurs en Afrique du Sud, ce qui ne donne guère de base arrière solide à la compagnie nationale.
La compagnie aérienne nationale South African Airways (SAA), lourdement endettée depuis des années, a obtenu un nouveau plan de sauvetage dans le cadre d’un processus de restructuration, a annoncé jeudi le gouvernement sud-africain.
À l’aune des expériences de libéralisation du secteur ailleurs dans le monde, le directeur général de la très puissante association mondiale des compagnies aériennes invite les États africains à accélérer la mise en place du Ciel unique.
Les dix routes aériennes les plus rentables d’Afrique viennent d’être dévoilées par la société d’analyse OAG. Emirates et les liaisons en Afrique du Sud dominent le classement. Seule route ouest-africaine de ce top 10 : Abidjan-Paris, qui arrive en huitième position.
Un mois après le départ du directeur exécutif de South African Airways, Vuyani Jarana, c’est au tour du président de la compagnie sud-africaine, Johannes Bhekumuzi Magwaza, d’annoncer sa démission.
Comme la croissance économique, le chiffre d’affaires des 500 premières entreprises du classement Jeune Afrique repart nettement de l’avant. La chute des monnaies et la faiblesse des cours des matières premières sont absorbées. Mais les entreprises ne retrouvent pas encore les sommets passés.
Moins de deux ans après sa nomination, Vuyani Jarana, le directeur exécutif de South African Airways a posé sa démission, estimant que sa stratégie de redressement de la compagnie nationale sud-africaine est compromise par le manque de financement de l’État et une bureaucratie excessive.
En grave difficulté financière, le pavillon national sud-africain est en discussion avec ses créanciers pour obtenir un report de quatre à cinq ans de l’échéance de sa dette. Un délai qui permettrait à South African Airways de se restructurer, notamment par une scission entre trois entreprises distinctes.
La compagnie incarne la situation critique des entreprises publiques sud-africaines. Renflouée à hauteur de 2 milliards d’euros, South African Airways n’a pas réalisé de profit depuis 2011.
Des lignes Dakar-New York sont en place au départ de l’Aéroport international Blaise-Diagne, grâce des vols de Delta Airlines et de South African Airways. Mais avant cela, il a fallu se plier à un audit d’une société américaine.
Le gouvernement sud-africain a annoncé jeudi avoir mis fin aux fonctions de Dudu Myeni, la très controversée présidente de la compagnie nationale South African Airways (SAA), en proie depuis des années à de sérieuses difficultés financières.
Malgré les problèmes sécuritaires, les taxes élevées et la concurrence d’Aigle Azur, le trafic sur la ligne Paris-Bamako ne cesse de croître. À l’occasion du 80e anniversaire de cette desserte, le patron de la compagnie française fait le point sur les activités, au Mali et dans le reste de l’Afrique.