La compagnie aérienne a publié, avec deux ans de retards, ses résultats financiers. Ses pertes ont atteint la somme record de 4,7 milliards de rands pour l’exercice 2014-2015.
En difficulté financière et à court de liquidités, la compagnie aérienne nationale a obtenu une nouvelle garantie de la part de l’État sud-africain, à la condition de retrouver un équilibre financier dans les cinq ans à venir. South African Airways connaît de mauvais résultats depuis plusieurs années et n’a plus publié ses résultats sur les deux derniers exercices.
La compagnie nationale sud-africaine chercher à mobiliser un financement de 1 milliard de dollars sur une durée de 3 à 15 ans, pour répondre à ses besoins en matière de capitalisation et pour consolider son portefeuille de créances.
La compagnie nationale sud-africaine a été condamnée lundi par la Haute Cour de justice de Johannesburg pour des pratiques anticoncurrentielles. Elle a été condamnée à verser une indemnité de 104,6 millions de rands (7 millions d’euros), dont elle peut faire appel.
Proposé par Boeing Consulting, ce plan prévoit 27 dessertes et l’acquisition de neuf aéronefs pour renforcer la flotte. Ainsi que la reprise par l’Etat de la lourde dette de la compagnie ; laquelle a besoin de 91,5 millions d’euros d’argent frais.
Selon les informations de « Jeune Afrique », Aeria, le concessionnaire de l’aéroport d’Abidjan, compte mobiliser une partie du financement nécessaire à sa modernisation auprès d’institutions bancaires et de coopération. Les détails.
Plombée par des dysfonctionnements internes et des grèves à répétition, la compagnie publique est en pleine restructuration. Sa survie en dépend, alors que le gouvernement a ouvert le ciel à la concurrence.
Le transporteur éthiopien, 100 % public, est le plus rentable d’Afrique. Taux d’emprunt très favorables, coût du travail peu élevé… Addis-Abeba a su créer les conditions pour faire décoller sa compagnie.
Standard & Poor’s fait passer les perspectives du pays de stables à négatives, alors que son homologue Fitch dégrade la note qu’elle accorde à l’État, placée désormais juste au-dessus de la catégorie spéculative.
South African Airways (SAA) a nommé un nouveau directeur général, le septième en quatre ans, a annoncé ce mercredi la compagnie aérienne plongée dans la tourmente en raison notamment de la renégociation d’un contrat avec l’avionneur européen Airbus.
Malgré de gros investissements pour mettre ses installations aux normes et améliorer la sécurité au sol comme en vol, l’aéroport ivoirien n’a pas encore réussi à ouvrir une ligne transatlantique.
La compagnie prend son envol au moment où son concurrent Korongo Airlines est liquidé. Un démarrage très attendu dans un pays où il n’existe aucune desserte intérieure fiable.
L’aéroport d’Abidjan, qui a obtenu la certification de l’administration américaine pour des vols directs vers les États-Unis, ne pourra pas compter sur le transporteur sud-africain, a appris « Jeune Afrique ».
Après plus de quinze ans de pourparlers, le ciel africain est enfin libéralisé pour les transporteurs locaux. Mais rares sont ceux qui peuvent se hisser à la même altitude que leurs rivaux internationaux. Leur existence même est souvent suspendue à l’arrivée d’un repreneur… ou à un rapprochement stratégique.
Sénégal Airlines est entré en discussion avec un transporteur aérien émirati dans le cadre d’un projet de recapitalisation partielle. Un mémoradum d’entente a déjà été signé avec l’État sénégalais, a dévoilé à Jeune Afrique Mayoro Racine, directeur général de la compagnie aérienne.
Plombé par les choix hasardeux de ses dirigeants successifs, le transporteur sud-africain est au bord de la faillite. Il doit à tout prix renflouer ses caisses avant le 24 mars.
Endettée et déficitaire, South African Airways a jusqu’au 24 mars pour éviter la faillite – sans aide financière de l’État. La compagnie sud-africaine a également renforcé son partenariat avec Etihad pour accroître sa présence au Moyen-Orient et en Asie.
Une délégation de la compagnie ivoirienne Air Côte d’Ivoire s’est rendue à Kinshasa pour inaugurer la nouvelle liaison desservie par le transporteur, Abidjan-Kinshasa, via Libreville.
De Royal Air Maroc à South African Airways, les grandes compagnies africaines sont unanimes pour dénoncer la concurrence européenne et moyen-orientale. Mais, parallèlement, elles ne perdent pas une occasion de se voler dans les plumes.
Le nouveau DG de la compagnie sud-africaine (qui a perdu 110 millions d’euros en 2012) va en conduire la restructuration. Ce diplômé en génie électrique a été DG puis président exécutif de Compass Group.
La directrice générale de South African Airways a présenté sa démission le 8 octobre, une dizaine de jours après Cheryl Carolus, ex-présidente du conseil d’administration.
Après avoir subi 86,6 millions d’euros de pertes lors du Printemps arabe, la compagnie repart à l’offensive. Elle veut imposer Le Caire comme un hub entre l’Afrique et le monde arabe.
Face aux transporteurs internationaux, les compagnies africaines s’organisent à travers des partenariats pour préserver leurs parts de marché et se développer sur les liaisons intercontinentales.
Les perspectives de croissance du continent attirent les compagnies de tous horizons, au grand dam d’Air France, qui a le plus à perdre. Une redistribution des cartes se profile dans un contexte de guerre des prix.