Starlink est un fournisseur d’accès à Internet par satellite de la société SpaceX, fondée par le magnat d’origine sud-africaine Elon Musk, qui s’appuie sur une constellation de satellites comportant des milliers de satellites de télécommunications placés sur une orbite terrestre basse. Starlink est le premier fournisseur d’internet par satellite à choisir cette orbite plutôt que l’orbite géostationnaire, car elle permet de diminuer la latence en la faisant passer de 600 ms à environ 20 ms. La constellation est en cours de déploiement depuis 2019 et doit atteindre les 42 000 satellites à terme. Opérationnel dans une cinquantaine de pays dans le monde, Starlink est présent dans 8 pays d’Afrique, à fin mai 2024.
Monrovia a signé un accord avec le fournisseur d’accès par satellite d’Elon Musk, lui délivrant une licence provisoire d’un an pour renforcer le réseau du pays.
Le président du Sénégal a effectué fin septembre une tournée au cœur de l’innovation technologique américaine. Une visite éclair qui l’a amené à rencontrer les dirigeants de géants du secteur, dont Nvidia, Google et Meta, ainsi que des investisseurs.
L’Afrique fait partie des régions qui appliquent les prix les plus élevés de la fibre Internet. Une situation en partie due au manque d’infrastructures, ainsi qu’à une préférence des consommateurs pour la connexion mobile.
Seuls dix pays du continent ont officiellement autorisé Starlink, rattaché à Space X, à proposer ses services d’internet par satellite sur leur territoire. Pour tenter de s’imposer, Elon Musk doit négocier, pays par pays. Décryptage en infographies.
Après un premier refus, l’entreprise d’Elon Musk a obtenu une licence pour lancer ses activités au Zimbabwe. Une annonce à contre-courant des interdictions dont Starlink fait l’objet dans plusieurs pays du continent.
Après en avoir suspendu la connexion, le Cameroun vient d’interdire les importations de kits Starlink. L’entreprise d’Elon Musk, qui opère sans autorisation, a annoncé à ses abonnés qu’ils seraient déconnectés à la fin du mois d’avril.
Interdire ou forcer le service d’Elon Musk à se conformer aux réglementations. Tel est le dilemme du régulateur des télécoms qui, depuis Kinshasa, tente de juguler l’entrée clandestine de kits satellitaires sur le territoire congolais.
Dans sa course à la connectivité en Afrique de l’Ouest, le natif de Pretoria a lancé son service à Cotonou. Avant le Togo d’ici la fin de l’année, et la Côte d’Ivoire à partir de 2024.
Le service américain de connexion Internet par satellite Starlink vient de nouer un partenariat avec Africa Mobile Networks, spécialiste des tours télécoms en zone rurale.