Huit ans après l’ouverture à la concurrence de la distribution télévisée, le match annoncé entre le français du groupe Vivendi et le géant chinois StarTimes n’a pas réellement bouleversé le marché ivoirien.
Incontournable en Afrique de l’Ouest, Canal+ est aussi présent sur le reste du continent, via sa participation majoritaire dans le sud-africain Multichoice. Il s’agit de garder son avance sur la concurrence, de plus en plus vive.
Avec près de dix ans de retard sur le délai initial, le Bénin entre enfin dans l’ère de la Télévision numérique terrestre (TNT). Une évolution technologique avec son lot de changements.
En lançant un bouquet de chaînes de télévision en langue amharique, la filiale de Vivendi pousse ses concurrents chinois et sud-africain à repenser leur offre pour s’adresser à une cible plus large.
Depuis sa première implantation au Rwanda, en 2007, il a suffi d’un peu plus de dix ans pour que StarTimes s’impose comme le leader incontesté de la télévision numérique en Afrique subsaharienne.
La Société ivoirienne de télédiffusion (IDT), organe public chargé de la migration vers la télévision numérique terrestre (TNT), a choisi le luxembourgeois Société européenne de satellites (SES) pour accompagner le gouvernement dans la transition du mode d’émission analogique à la TNT.
Matchs annulés, versement non effectué… Quelques mois après l’accord conclu fin 2018 entre Ligue sénégalaise de football professionnel (LSFP) et le média chinois StarTimes, sa mise en oeuvre se révèle compliquée.
La Ligue sénégalaise de football professionnel (LSFP) a conclu un accord avec le média chinois StarTimes pour la diffusion des matches de Ligue 1. Ce partenariat de dix ans va rapporter 6,3 milliards de francs CFA à la LSFP.
Le directeur Afrique de Canal+ et le directeur Afrique francophone de Startimes se livrent une concurrence tout-terrain pour rallier un maximum d’abonnés.