La compagnie nationale sénégalaise s’est, dès 2017, lancée dans l’achat d’Airbus flambant neufs pour se constituer une flotte à la hauteur de ses aspirations. Cette stratégie, qui lui a permis d’ouvrir des lignes vers l’Europe et les États-Unis, s’est avérée désastreuse à moyen terme. Aujourd’hui, plombée par les dettes, Air Sénégal peine à décoller.
Après avoir remplacé la plupart des dirigeants des groupes publics, le chef de l’État sénégalais a pris une décision marquante concernant les contrats signés sous Macky Sall, en dénonçant un important accord avec le groupe saoudien Acwa Power. D’autres pourraient suivre. État des lieux.
Après le rachat de la participation de Summa et de Limak, les services de manutention de l’aéroport international Blaise-Diagne sont revenus dans le giron sénégalais. Mais pas tout à fait selon le scénario prévu. Explications.
Sur le continent depuis six ans, le groupe français, qui vient d’annoncer son arrivée au Bénin, multiplie les contrats, tant dans le duty free que dans la restauration.
À mesure que la Turquie poursuit son offensive diplomatique en Afrique, le chef de l’État, réélu le 28 mai, resserre les liens avec ses homologues du continent, dont certains, plus que d’autres, entretiennent avec lui des relations privilégiées.
L’aéroport dakarois, qui a pleinement retrouvé, et même amélioré son trafic passagers pré-Covid, n’affiche pas encore des résultats aussi satisfaisants pour le fret.
Turcs, émiratis, singapouriens…La privatisation progressive des infrastructures aéroportuaires sur le continent attire de nouveaux acteurs, qui défient notamment les français ADP et Egis, implantés depuis les années 1990.
Avec une fréquentation en hausse par rapport à 2019 et une toute nouvelle accréditation carbone, l’aéroport de Dakar, qui vient de souffler ses cinq bougies, dispose encore d’importants leviers de développement.
Grâce à d’importants investissements publics et privés dans le solaire, l’éolien, mais aussi le charbon, le ministre nigérien de l’Énergie compte bien s’emparer d’un « alignement des planètes » pour voir le taux d’accès à l’électricité doubler d’ici à 2025.
Après avoir démarré en trombe l’année 2022, l’aéroport international Blaise-Diagne (AIBD) est confronté à la plus grande crise de carburant jamais connue dans le secteur aérien sénégalais.
En RD Congo et au Sénégal du 20 au 22 février, Recep Tayyip Erdogan, le président turc, était accompagné d’un aréopage de patrons. Les dessous d’une diplomatie qui mêle amitié, business et sport.
Bien implantée en Égypte, en Algérie et en Éthiopie, Ankara lorgne désormais aussi l’Afrique de l’Ouest. Dans des secteurs traditionnels comme la construction et l’énergie mais aussi plus nouveaux comme la défense.
Déjà très présent dans les infrastructures africaines, de l’AIBD au Kigali Convention Centre, le groupe turc s’est depuis peu lancé dans l’exploration aurifère au Niger. Entretien avec son président.
Alors que l’agrément de la société de handling SHS avait été renouvelé jusqu’en 2023, le Sénégal a finalement opté pour un opérateur unique, qui assumera l’assistance au sol à l’AIBD . La direction de SHS envisage de porter l’affaire devant la justice, cette situation de monopole étant critiquée par le patronat sénégalais.
Le Sénégal est sur une trajectoire de croissance soutenue. Mais pour tenir le cap, il faut renforcer la compétitivité du privé, en soutenant les PME-PMI et en remobilisant l’investissement direct étranger.