Après trois années de morosité, le ciel africain s’est réveillé. Inaugurations, commandes, alliances… Retour sur les principaux événements de l’année, et sur ceux qui n’ont pas eu lieu.
La présidente du conseil d’administration et le directeur général de la compagnie nationale angolaise ont été remerciés, le 5 décembre, à quelques mois du déménagement des activités dans le nouvel aéroport de Luanda.
Pour la plupart engluées dans des problématiques d’urgence financière, les compagnies africaines ont du mal à faire de la décarbonation leur priorité. Certaines ont cependant pris le taureau par les cornes.
Parfois assimilés l’un à l’autre du fait de la proximité géographique de leurs hubs respectifs, les deux géants du Golfe affichent pourtant de profondes différences. Analyse comparée.
Eduardo Fairen, le directeur général de TAAG Angola, est vent debout contre les avantages compétitifs dont bénéficient ses concurrents du Golfe et se dit inquiet des conséquences de l’open-sky africain.
L’ambitieux programme de privatisation engagé par le président angolais, João Lourenço, depuis son arrivée au pouvoir, en 2017, connaît des hauts et des bas. Point d’étape.
Les dix routes aériennes les plus rentables d’Afrique viennent d’être dévoilées par la société d’analyse OAG. Emirates et les liaisons en Afrique du Sud dominent le classement. Seule route ouest-africaine de ce top 10 : Abidjan-Paris, qui arrive en huitième position.
Les autorités angolaises lancent une vague de privatisations sans précédent, avec l’objectif d’améliorer l’efficacité et la productivité des entreprises concernées, tout en équilibrant la balance commerciale d’un pays fortement endetté.
Si la situation s’est améliorée en Angola, au Nigeria et en Égypte, le Zimbabwe, le Soudan ou encore l’Algérie empêchent toujours les compagnies aériennes de rapatrier les recettes générées sur leur sol par la vente de billets d’avion.