Pierre angulaire du développement économique du royaume, certains établissements et entreprises publics enchaînent les performances. D’autres les pertes. Tour d’horizon.
Les autorités béninoises ont confié la gestion des terminaux 1 et 5 du port autonome de Cotonou à l’opérateur marocain, après deux tentatives infructueuses en dehors du Maroc.
L’infrastructure continue de renforcer sa position de porte d’entrée pour l’Afrique et se place désormais devant d’importants concurrents mondiaux comme le port de Hambourg.
Quand certains établissements et entreprises publics marocains enchaînent les années bénéficiaires, d’autres font grise mine, voire traînent l’image de « canards boiteux ».
L’ancien ministre de l’Intérieur, l’un des technocrates les plus en vue sous Hassan II comme sous Mohammed VI, est interdit de toute fonction officielle dans le royaume. Son parti lui a tourné le dos, ainsi l’ex-patron de Tanger Med a été poussé à la retraite.
Dans un contexte international tendu, et grâce aux ressources propres à l’Afrique, la Zone de libre-échange continentale africaine promet de transformer le commerce intra-africain. Trente mois après son lancement officiel, quel premier constat peut-on dresser, et avec quelles pistes d’amélioration ?
Tanger Med au Maroc, Nkok au Gabon, demain Adetikope au Togo. Malgré quelques succès indéniables, le bilan industriel des zones économiques spéciales (ZES) africaines reste famélique. Une nouvelle étude coproduite par l’Africa CEO Forum dévoile les facteurs clés de réussite.
La crise diplomatique entre Rabat et Madrid autour du Sahara permet l’émergence d’un flux logistique de Marseille à Tanger, dont le français La Méridionale et l’italien GNV entendent tirer parti.
Menacée par sa dépendance à OCP, qui a diversifié ses modes de transport des phosphates, la compagnie ferroviaire a su rebondir en se positionnant comme un acteur logistique indispensable à de nombreuses industries, automobile en tête.
Numéro un du trafic conteneurisé en Méditerranée, le port marocain, qui a démarré ses activités en 2007, connaît un fort essor malgré le Covid-19. Décryptage d’une success story portuaire.
Immigration clandestine, terrorisme, trafic de drogue… À la croisée des routes maritimes majeures Est-Ouest et Nord-Sud, doit faire face à des défis sécuritaires d’ampleur majeure.
Après l’inauguration à la fin de juin de l’extension du port marocain Tanger Med, le royaume entend dépasser ses grands rivaux d’Europe du Sud. Rachid Houari, directeur central du complexe portuaire, revient sur les ambitions de la plateforme.
Situé à 12 kilomètres de Tanger Med, mais de l’autre côté du détroit de Gibraltar, le port d’Algésiras a bien l’intention de tenir tête à son rival marocain.
La plateforme maritime, qui a déjà bouleversé l’économie de la ville de Tanger, a doublé de taille pour les conteneurs et veut aussi développer ses activités propres.
2018 est ce qu’on peut appeler une année pleine pour Tanger Med et ses équipes, alors que l’ouverture du port Tanger Med 2 ajoutera en 2019 de nouvelles capacités pour le traitement des conteneurs.
Dans la bataille portuaire, le Maroc a une longueur d’avance sur son voisin algérien, qui espère pour sa part se relancer avec un projet géant à Cherchell. Les armateurs se positionnent aussi.