Dans les tuyaux depuis janvier 2019, la fusion des deux opérateurs de télécommunications kenyans reste néanmoins gelée par une enquête pour détournement de fonds publics chez Telkom.
La fusion entre les filiales kényanes d’Airtel et de Telkom est suspendue à une enquête sur des faits de corruption. Les autorités s’interrogent sur d’éventuelles pertes d’actifs et de fonds publics lors des acquisitions successives de parts de l’opérateur, notamment par France Telecom, aujourd’hui Orange, en 2013.
La fusion d’Airtel et Telkom va permettre de créer une entreprise avec un part de près d’un tiers du marché mobile kényan, contrôlé à plus de 64 % par Safaricom.
Diplômé de l’université du Witwatersrand en commerce et management et de la Harvard Business School, ce Sud-Africain cumule près de vingt ans d’expérience dans le secteur bancaire. Passé par Standard Bank et Barclays, il est nommé directeur général de Telkom chargé des marchés d’affaires.
En rachetant à Helios Investment ses parts dans le plus petit opérateur du Kenya, le deuxième acteur du secteur pourrait se renforcer face à Safaricom, largement leader du marché.