TotalEnergies est une entreprise pétrolière française privée. Le continent africain représente une grand part de sa production de liquides (pétrole et condensats).
Rétabli à son poste après avoir été un temps suspendu, mais bousculé par son sous-secrétaire, Mohamed Aoun exige du chef du gouvernement qu’il réaffirme son autorité ou, à défaut, le limoge.
Malgré les multiples révisions à la hausse des prix à la pompe, Kinshasa peine à éponger ses dettes envers les distributeurs de produits pétroliers. Une nouvelle pénurie semble désormais inévitable.
L’ACTU VUE PAR – Nouvelles acquisitions, nouveaux projets et une stratégie coordonnée : le mastodonte français des hydrocarbures mise sur le développement de gisements « à faible coût et à faibles émissions carbone » pour doper ses activités sur le continent.
La déclaration finale du forum Investing in African Energy 2024 (IAE), qui s’est tenu à Paris les 14 et 15 mai, souligne que l’Afrique doit faire partie du débat mondial sur la transition énergétique et la justice climatique.
Le géant pétrolier a annoncé, à la suite d’une rencontre entre son PDG Patrick Pouyanné et le président João Lourenço, le lancement d’un projet dont la production devrait débuter en 2028 avec un plateau de 70 000 barils de pétrole par jour.
Présent à Kigali à l’occasion de l’Africa CEO Forum, Patrick Pouyanné, le patron de TotalEnergies revient sur les dossiers prioritaires de la major tricolore et révèle sa volonté de collaborer avec Aliko Dangote.
Abandonner les énergies fossiles ? Oui, mais de manière « contrôlée ». Vice-président Afrique de TotalEnergies, Mike Sangster, qui participait à l’Africa CEO Forum 2024, livre sa vision d’une transition « juste ». Et répond aux critiques des détracteurs du groupe. Entretien en vidéo.
Plus grand groupe énergétique du CAC40 – le principal indice de la Bourse de Paris –, le géant français des hydrocarbures, très présent sur le continent, est en réflexion stratégique pour quitter Paris et rejoindre le New York Stock Exchange (NYSE).
Si le pétrolier français s’est retiré de la réalisation du complexe pétrochimique géant à Arzew, il convoite toujours le pétrole et le gaz naturel liquéfié algérien.
La flambée de l’or noir a propulsé les bénéfices des pétroliers mais n’a pas empêché la marge nette des 500 de tomber à 11,5% contre 14,9% lors de l’édition précédente.
Lancé il y a six ans à Dakar, l’Institut national du pétrole et du gaz (INPG) affiche des taux d’insertion records de ses étudiants. Ce succès nourrit l’essor de l’industrie locale, dont les besoins sont toutefois loin d’être satisfaits.
Dakar s’ouvre depuis plus d’une décennie à de nouveaux investisseurs, venus notamment du Golfe, de Chine et de Turquie. Pourtant la France demeure le premier partenaire économique du pays, malgré un recul perceptible de ses intérêts commerciaux.
La filiale marocaine du géant tricolore a traversé une année difficile, avec des résultats nettement en baisse à cause d’une lourde amende infligée par le régulateur du royaume.
Connexions politiques, conseillers, fidèles collaborateurs et nouveaux piliers… Qui sont les relais avec lesquels le dirigeant, à la tête du géant pétro-gazier français depuis 2014, pilote la stratégie africaine du groupe ?
Le pétrolier français confie à l’ancien Premier ministre béninois l’évaluation de la contribution au développement socio-économique de ses projets ougandais et tanzanien. Deux chantiers vivement décriés par les militants écologistes.
La compétition qui va démarrer en début d’année en Côte d’Ivoire a déjà fait des heureux sur le plan économique, de groupes de BTP chinois au français Sogea-Satom, en passant par les opérateurs ivoiriens Voodoo et Alligator. Revue de détail.
Entre exploration et production, retrait stratégique et transaction astronomique, l’année qui s’achève a été riche pour des groupes comme Sonatrach, TotalEnergies ou Eni. Rétrospective.
Entre les engagements à sécuriser les opérations et les incitations aux investissements, le président de la transition gabonaise veut relancer une manne pétrolière en déclin.
Avec un projet d’investissement de 6 milliards de dollars, le PDG du pétrolier français s’est engagé sur le long terme avec le premier producteur africain d’or noir.
Surendettement modéré, confiance renouvelée du FMI, croissance prometteuse mais des secteurs essentiels qui tardent à décoller… À la veille de l’élection présidentielle en RDC, « Jeune Afrique » dresse un panorama du bilan économique du président sortant.
Consécutive à la pénurie que subit le Cameroun depuis des semaines, la décision de libéraliser les importations de carburant fait un grand perdant : le ministère de l’Eau et de l’Énergie.
L’action de la société spécialisée dans le solaire a perdu près de 90 % de sa valeur à la Bourse de New York. Une douche froide pour ses promoteurs, qui demeurent néanmoins confiants et tablent sur les bénéfices de long terme.
La jeune Ougandaise est devenue le porte-voix des militants écologistes d’Afrique. Alors que la COP28 a débuté à Dubaï, elle réclame une sortie progressive des énergies fossiles.
Un tribunal d’Arusha s’est déclarée incompétente à statuer sur cette action en justice déposée en 2020 par plusieurs groupes de la société civile, au motif qu’elle avait été déposée trop tard.
En 2018, l’entrée du groupe français sur le marché ivoirien de l’affichage publicitaire avait fait grand bruit. Depuis, il a tracé son sillon dans un secteur toujours aussi concurrentiel et en pleine modernisation.
Deux ans et demi après sa nomination à la tête du Conseil de la concurrence, Ahmed Rahhou est parvenu au règlement du dossier très sensible de l’entente sur les prix des carburants. Une transaction assortie de plusieurs garde-fous, destinés à contrôler le comportement des entreprises du secteur.
Après avoir verdi ses comptes, l’entreprise publique doit désormais faire de même pour ses produits, jugés trop nocifs pour la santé d’après les nouvelles normes en vigueur dans la Cedeao. Une modernisation également nécessaire pour mieux couvrir la demande locale.
Pur produit du géant gazier et pétrolier public algérien, l’ingénieur de 60 ans a connu honneurs et disgrâce avant de retrouver un poste, hautement stratégique, qu’il a déjà occupé en 2019.
Le groupe pétrolier français est accusé de ne pas avoir assuré la sécurité de ses sous-traitants sur son projet gazier de Cabo Delgado lors de l’attaque orchestrée par l’État islamique à Palma, en mars 2021. Plus de 1 400 personnes sont mortes ou disparues, dont 55 sous-traitants, selon un journaliste indépendant.
À la recherche de nouvelles ressources en combustibles fossiles en Afrique, la major française mise sur le sous-sol namibien pour rebooster une production en déclin sur le continent.