Avec ses 49 destinations et ses plus de 250 fréquences hebdomadaires, Turkish Airlines talonne Ethiopian Airlines et sème ses concurrents en Europe comme dans le Golfe. Le résultat d’une stratégie ambitieuse, soutenue par Ankara.
Faute de disponibilité de carburant au Mali, les opérateurs sont contraints d’annuler leurs vols, d’ajouter une escale technique à leurs trajets ou d’adapter leur capacité d’emport.
Après l’incident survenu sur un B737 MAX 9 d’Alaska Airlines, le milieu aérien est en émoi. Turkish Airlines, seule compagnie à déployer ce type d’appareil sur le continent, a cloué les siens au sol.
En travaux depuis trois ans et pour encore au moins un an, l’aéroport international Cardinal-Bernardin-Gantin de Cadjèhoun, situé dans l’ouest de la capitale économique béninoise, va bientôt offrir aux voyageurs un nouveau visage, bien plus moderne.
L’Afrique, qui accueille pour la première fois le Sommet mondial du tourisme et du voyage, devrait connaître un net rebond des emplois dans cette industrie qui pèse près de 200 milliards de dollars, selon un rapport du WTTC.
Après avoir réussi leur implantation diplomatique et économique sur le continent, les Turcs sont aujourd’hui contraints de composer avec l’instabilité qui affecte les pays du Sahel. Leur stratégie : un pragmatisme à toute épreuve.
En propre ou avec des partenaires comme la RAM, le pavillon sénégalais veut tourner la page des années difficiles et se penche sur l’extension de son réseau.
Sans le principal opérateur de la zone, l’activité était considérablement réduite en août et en septembre dans les trois aéroports sahéliens. Mais certains acteurs sont parvenus à tirer leur épingle du jeu.
Ni Air France, ni Turkish Airlines, ni Asky ne sont encore de retour à Niamey, malgré la réouverture du ciel nigérien aux vols commerciaux, effective depuis le 3 septembre.
Un an après la prise de fonction de son directeur général, Alioune Badara Fall, le pavillon sénégalais table toujours sur le redressement des comptes et l’équilibre opérationnel en décembre prochain.
Eduardo Fairen, le directeur général de TAAG Angola, est vent debout contre les avantages compétitifs dont bénéficient ses concurrents du Golfe et se dit inquiet des conséquences de l’open-sky africain.
Si elle se consacre beaucoup au lancement du marché commun africain et à la question de la place des femmes dans l’industrie aéronautique, la directrice générale de RwandAir porte surtout une politique ambitieuse – et onéreuse – de développement de sa compagnie, avec la confiance et l’appui de Kigali.
Arrivée en RDC, retour au Maroc, accélération au Nigeria, en Égypte et au Soudan… Si son entrée au capital de Rwandair se fait attendre, la compagnie qatarienne montre un appétit pour l’Afrique qui ne faiblit pas.
Si les aéroports de Paris CDG et d’Amsterdam Schiphol restent les principaux hubs des voyageurs à destination de la sous-région, Istanbul s’est imposée comme une plateforme sûre et bien connectée.
La compagnie turque, qui revendique le plus grand nombre de destinations sur le continent, veut poursuivre l’interconnexion des grandes métropoles, et songe désormais à remplacer ses 737 par des gros-porteurs afin d’optimiser le potentiel du ciel africain.
Bien implantée en Égypte, en Algérie et en Éthiopie, Ankara lorgne désormais aussi l’Afrique de l’Ouest. Dans des secteurs traditionnels comme la construction et l’énergie mais aussi plus nouveaux comme la défense.
Les 17 et 18 décembre, Recep Tayyip Erdogan recevra les dirigeants du continent à l’occasion d’un troisième grand sommet, à Istanbul. Objectif : resserrer les liens politiques et commerciaux, patiemment tissés depuis vingt ans.
La France, la Chine, la Turquie, les États-Unis… Et, désormais, la Russie qui fait un retour remarqué. Le continent est un terrain de luttes d’influence entre les grandes puissances. Si l’Afrique a tout intérêt à jouer de cette diversification de ses partenaires, elle doit prendre garde à ne pas s’y laisser dévorer.
Multiplication de lignes, nouveaux appareils… Avec la croissance des échanges économiques, l’empire du Milieu offre la promesse d’un développement exponentiel à la compagnie africaine Ethiopian Airlines.
Alors qu’elle traverse de graves turbulences, dans un contexte turc particulièrement difficile, la compagnie s’efforce de poursuivre son expansion africaine avec l’ouverture d’une 51e destination.