Un accord crucial pour l’avenir du secteur bauxitique guinéen vient d’être signé. En association avec Chinalco et Conakry, le leader mondial de la production d’aluminium ambitionne de produire localement 2 millions de tonnes d’alumine d’ici à septembre 2026.
L’activité minière s’est poursuivie au même rythme qu’avant le coup d’État. Mais les bouclages financiers des futurs projets risquent d’être plus compliqués.
Selon un porte-parole du gouvernement russe, ce dernier prête particulièrement attention à l’impact de la situation sur les marchés des métaux et l’opérateur Rusal.
Où se trouvent les gisements des différents minerais du sous-sol guinéen, entre la bauxite, le fer et l’or ? Quels en sont les actionnaires principaux ? Les réseaux ferrés et ports minéraliers existants, en projet ? Jeune Afrique fait le point en une infographie.
La situation semble à nouveau bloquée entre le ministère guinéen des Transports et la société Rusal, qui se disputent l’usage de la voie ferrée entre Dubréka et Conakry.
Oleg Deripaska, proche du président russe Vladimir Poutine et actionnaire majoritaire de UC Rusal, figure parmi les 24 personnalités russes sanctionnées par les États-Unis. L’entreprise est un acteur majeur de l’exploitation de la bauxite en Guinée.
La production du stratégique minerai est en plein essor dans l’ouest du pays, de même que les projets d’infrastructures logistiques et de raffineries. Comme ceux de la Société minière de Boké (SMB).