La Banque mondiale, dans son rapport « Africa’s Pulse », souligne la lente croissance économique du continent, freinée par des conflits et une hyperinflation dans certains pays. Malgré des prévisions revues à la baisse pour 23 États, l’optimisme perdure, notamment dans la zone de l’Uemoa, où les investissements pourraient être bénéfiques.
Consolidation des bons résultats, poursuite des financements de l’économie, satisfaction de la clientèle, nouveau plan stratégique… Six mois après sa nomination, Patrick Blas, dirigeant de la première banque du pays, ne manque pas d’ambitions.
Dans la zone Uemoa, les prix de certains produits de première nécessité ont baissé, selon la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest. Des chiffres encourageants qui ne masquent pourtant pas la réalité de l’inflation dans les huit pays de la région.
Révisé une première fois, en mai 2015, par la transition politique, sous pression des bailleurs de fonds et de la société civile, le code minier du Burkina Faso a fait l’objet d’une réforme impromptue, le 18 juillet.
En Afrique de l’Ouest, de manière contrainte ou volontaire, les États réinvestissent de plus belle dans la finance, en rachetant tous azimuts des banques. Un enjeu risqué ?
TRIBUNE – Alors que la Banque centrale européenne a baissé, le 6 juin, son taux directeur de 25 points de base, deux jours plus tôt, la BCEAO a maintenu le sien à 3,5 %. Une mauvaise décision, pour l’économiste Magaye Gaye.
La dépréciation de la majorité des monnaies du continent s’accompagne d’une chute des investissements étrangers. La relative stabilité de la monnaie de l’Uemoa et de la Cemac en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale pourrait profiter à leurs pays membres.
Avec les velléités sécessionnistes de l’Alliance des États du Sahel, l’inflation à deux chiffres qui frappe le Ghana et le Nigeria, et les dettes publiques qui atteignent des sommets, l’entrée en vigueur en 2027 de la monnaie de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest semble compromise.
Alors que le Mali, le Burkina Faso et le Niger, réunis au sein de l’Alliance des États du Sahel, ont décidé de quitter la Cedeao, que vont devenir les engagements des banques régionales de développement ?
Sur le continent, nombre de pays ont pâti en 2023 des effets de l’inflation et d’une baisse de la croissance économique. Tour d’horizon en infographies.
Deux semaines après l’annonce de la Cedeao, les commerçants nigériens redécouvrent un quotidien sans pénurie d’électricité grâce à l’énergie importée du Nigeria. Mais terrestres ou aériennes, toutes les frontières ne sont pas rouvertes.
Le Niger, le Burkina Faso et le Mali veulent créer leur monnaie commune, ce qui soulève la question délicate de la rupture avec l’Union économique et monétaire ouest-africaine, suscitant d’importantes préoccupations, notamment dans le secteur bancaire.
Attirées par des avantages fiscaux et séduites par le volontarisme du Togo de Faure Essozimna Gnassingbé, plusieurs institutions financières ont implanté leur siège dans la capitale. Suffisant pour en faire un hub financier ? Eléments de réponse.
Les entrepreneurs du Sahel comme ceux de la Côte d’Ivoire s’inquiètent du devenir de la libre circulation après l’annonce de la sortie du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest.
Tandis que les trois pays de l’Alliance des États du Sahel songent à mettre en place une monnaie commune, l’annonce de l’abandon du franc CFA soulève la question de rompre, ou non, avec l’Union économique et monétaire ouest-africaine.
Alors que la Cedeao tente toujours de raisonner les régimes putschistes, les ministres de l’Alliance des États du Sahel (AES) se réunissaient le 15 février à Ouagadougou pour jeter les bases d’une fédération entre les trois pays.
Selon le chef de la junte nigérienne, Abdourahamane Tiani, l’Alliance des États du Sahel travaille sur une monnaie commune, et pourrait donc quitter l’Uemoa à terme.
L’annonce du retrait du Mali, du Burkina Faso et du Niger suscite l’inquiétude des investisseurs ouest-africains sur le marché financier de l’Uemoa. Explications.
Entre le putsch contre le président Mohamed Bazoum et les sanctions consécutives de la Cedeao, Niamey traverse une période de turbulences financières qui a déclenché un effet domino dans les pays voisins, estime l’agence de notation Moody’s.
Portée par les opérateurs télécoms et les banques, la bourse régionale des valeurs mobilières a enregistré une capitalisation boursière de près de 8 000 milliards de francs CFA en 2023. Un « record ».
L’Alliance des États du Sahel ambitionne de créer une union économique et monétaire. Il n’en fallait pas plus pour que les débats autour d’une sortie du franc CFA ne soient relancés. Décryptage.
Depuis son élection, en 2016, le chef de l’État béninois a réformé l’économie, la protection sociale, les institutions… Et compte bien continuer à changer radicalement le Bénin d’ici à la fin de son second et dernier mandat, en 2026.
Porté par de grands chantiers, le renforcement des filières agroalimentaires et le développement des services, le Bénin est parti pour maintenir une croissance très robuste en 2024. Même si les crises politico-sécuritaires de ses voisins sahéliens risquent de freiner quelque peu sa dynamique.
Apports des actionnaires, fusions-acquisitions, absorptions… En voulant muscler le capital des banques ouest-africaines à 20 milliards de F CFA, les autorités monétaires et réglementaires cherchent avant tout à préserver la solidité du secteur. Explications.
La naissance tous azimuts de banques à capitaux publics en Afrique francophone est accueillie tièdement par le secteur, qui estime que le modèle doit prouver sa pertinence dans l’architecture financière nationale et régionale.
En dépit d’un calendrier flou, le démantèlement de la coopération monétaire en Afrique de l’Ouest est désormais plus qu’une éventualité. Au Mali, au Burkina Faso et au Niger, tout comme l’allusion à la présence de l’armée française, l’évocation de l’ancienne monnaie coloniale irrite, et l’heure de sa fin a sans doute sonné.
Face à la crise humanitaire en cours, six organisations non-gouvernementales*, dont Oxfam, l’International Rescue Commitee et Action contre la faim, appellent l’institution ouest-africaine à adopter d’urgence des mesures d’exemption humanitaire en faveur de Niamey.
Le conseil d’administration du Fonds monétaire international vient d’approuver un décaissement de 495 millions de dollars pour la Côte d’Ivoire. Mais, avec la hausse des taux d’intérêt, les prêts accordés par l’institution sont de moins en moins avantageux. Explications.
Après quatre ans d’exil hors du continent, l’ex-Premier ministre ivoirien a fait une tournée remarquée chez les putschistes sahéliens, dont les relations avec Alassane Ouattara sont notoirement tendues.