Filiale du groupe Kadji, l’Union camerounaise de brasseries (UCB) s’oppose à l’autorisation donnée par les autorités communautaires à l’acquisition, il y a deux ans, de Guinness Cameroun par le groupe Castel. Une opération susceptible d’accroître sa position dominante sur le marché camerounais.
L’association des producteurs d’alcool camerounais a écrit au Premier ministre pour demander une augmentation des prix des boissons de 50 francs CFA. Le ministre du Commerce exige, lui, le blocage des prix en attendant les orientations du ministre des Finances relatives à l’exécution du budget 2024.
Au Cameroun, le discret homme d’affaires – il n’apparaît pas dans notre classement des 500 Champions africains – vient de concrétiser ses projets dans l’hôtellerie et les boissons, et envisage de se lancer dans la banque. Des initiatives qui en appellent d’autres, en particulier dans l’agroalimentaire.
En dépit d’une augmentation des prix consentie par Yaoundé, l’industrie brassicole camerounaise se plaint d’être depuis quatre ans une vache à lait pour l’administration fiscale et demande une pause.
Le ministre camerounais du Commerce vient de suspendre les mesures prises les 1er et 4 mars par les trois brasseurs nationaux et dénonce la « précipitation » avec laquelle ces derniers ont agi, sans son approbation.
Les trois producteurs locaux, SABC, UCB et Guinness Cameroon, ont décidé d’augmenter le prix de leurs bouteilles de 50 francs CFA, en réponse à nouvelles mesures fiscales contenues dans la loi de finances 2019.