Difficile de succéder, à la tête de la centrale syndicale historique tunisienne, à des figures du calibre de Farhat Hached ou de Habib Achour. Devenu secrétaire général en 2011, Houcine Abassi a su accompagner la Tunisie post-Ben Ali et œuvrer à la préservation de la paix et de la cohésion sociales.
L’État tunisien a un besoin impérieux d’argent pour boucler son budget, et met donc fortement à contribution les chefs d’entreprise. Lesquels dénoncent le recours à l’intimidation et aux méthodes brutales.
Approvisionnement en farine de plus en plus difficile, envolée des prix, grève des boulangeries-pâtisseries à partir du 1er août… Pour le président Kaïs Saïed, la bataille de la baguette est un sujet hautement sensible.
Le manque de lait et de café est emblématique d’une situation qui inquiète les dirigeants et la population. Pour les leaders de ces deux marchés, une seule solution : la libéralisation.
Comme elle le fait à chaque crise majeure, ce qui lui a d’ailleurs valu d’être colauréate du prix Nobel de la paix en 2015, la toute-puissante centrale syndicale lance une nouvelle initiative de dialogue national, avec cette fois de nouveaux associés… Réplique immédiate de Carthage.
Encore chef du gouvernement, Youssef Chahed doit essuyer les critiques et attaques du patron des patrons, Samir Majoul, qui ne lui pardonne pas ses choix fiscaux et les impayés de l’État.
Investi d’une incontestable autorité morale après son élection à la présidence de la République avec plus de 70 % des voix, Kaïs Saïed, sans parti, aura fort à faire pour peser dans le jeu politique. Et imprimer un véritable changement. Analyse.
L’ex-patronne des patrons tunisiens était de passage à Paris lundi 13 mai pour participer à la seconde conférence de l’ONG Leaders pour la paix. Entre deux rendez-vous, elle évoque pour Jeune Afrique la situation économique de son pays et les inquiétudes suscitées par le chaos libyen.
Trois ans après le prix Nobel de la paix qui récompensait la médiation engagée avec succès par le Quartet, le compromis politique issu du dialogue national a volé en éclats. Et maintenant ?
Si l’Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT) est aujourd’hui la cible d’un acharnement médiatique, la centrale fait peur, selon Lobna Jeribi, puisqu’elle a démontré par le passé que son implication pouvait être décisive.
Pour les industriels laitiers tunisiens, la politique publique de fixation des prix du lait à un niveau très bas – quitte à le subventionner via la Caisse générale de compensation (CGC), comme c’est le cas depuis quelques jours – est néfaste pour toute la filière.
Voilà près de huit mois que certains médicaments sont peu disponibles en Tunisie, voire introuvables. Une situation qui a atteint son paroxysme ces derniers jours, nécessitant l’intervention du Premier ministre. Retour sur les origines de cette pénurie.
Relations avec l’UGTT et le pouvoir exécutif, projet de loi de finances, présence tunisienne en Afrique… Samir Majoul, le nouveau patron de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica), élu le 17 janvier, se confie à Jeune Afrique.
Ils étaient sur le devant de la scène : Salou Djibo, ex-putschiste nigérien, Hédi Jilani, anciennement à la tête de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA) et Catherine Samba-Panza, chef d’État de transition en Centrafrique. Que sont-ils devenus ?
Alors que le français Sodexo se taille la part du lion sur le marché encore réduit des titres-restaurant, un autre français, UP (ex-groupe Chèque déjeuner), fait son entrée en Tunisie avec le rachat de la société Top Checks. Le nouveau venu compte sur un changement des habitudes de paiement et sur un coup de pouce parlementaire pour améliorer ses ventes.