Rabat et le géant français de la gestion de l’eau ont signé ce mardi 30 octobre un accord qui promet à terme de couvrir une grande part des besoins de la population et du secteur agricole.
Après la découverte d’une vaste opération de détournement des recettes, le concessionnaire gabonais d’eau et d’électricité attend les réponses de l’enquête sur deux points essentiels : à combien s’élèvent les pertes ? Le système de fraude a-t-il commencé sous l’ère du français Veolia ?
L’ardoise de l’État vis-à-vis de la Société d’énergie et d’eau du Gabon aggrave la situation financière de l’entreprise, qui enregistre des résultats déficitaires depuis quatre ans.
Vital Kamerhe et Félix Tshisekedi en RDC, affaire Veolia au Maroc, boycott de KFC en Algérie… Notre Brief hebdomadaire sur les infos qu’il ne fallait pas manquer cette semaine.
Après avoir échoué pendant plus deux ans à céder sa filiale marocaine Lydec au nouveau Suez, le groupe français a enfin trouvé un nouvel acquéreur. Mais à quel prix ? Chronique d’une affaire aux accents diplomatiques.
Le groupe, concurrent de Veolia et de Suez, pourrait traverser une période difficile. Son fondateur, Aziz El Badraoui, est en effet emprisonné dans le cadre d’une affaire de détournement de fonds.
Six mois après le coup d’État d’Abdourahamane Tiani, le groupe spécialisé dans la gestion de l’eau vient de plier bagages sans la moindre indemnité d’éviction. Une perte sèche à laquelle risque de s’ajouter une plainte de l’un de ses actionnaires pour « fautes de gestion ».
Quatre ans après avoir racheté la filiale marocaine de Derichebourg, l’entrepreneur ajoute la carte du recyclage à son jeu, tout en multipliant les marchés. Retour sur son parcours.
Englué dans l’affaire Lydec, le groupe français dispose d’un délai de deux mois pour céder l’ancienne filiale de Suez. Le régulateur va également lui infliger une amende.
L’agglomération de la capitale économique de Côte d’Ivoire accueillera bientôt un espace abritant savane, forêt et mangrove, là où s’amoncelaient des tonnes de déchets il y a encore quatre ans.
Après un premier ultimatum, le régulateur marocain accorde un nouveau délai de « deux à trois mois » pour céder l’ancienne filiale de Suez, Lydec. Une affaire très délicate qui s’annonce « coûteuse et douloureuse » pour le géant français de l’eau.
Modernisation des infrastructures, recouvrement des factures impayées, amélioration de l’image de l’entreprise… Ce sont de véritables travaux d’Hercule qui attendent Joël Lehman Sandoungout, le nouveau patron de la Société d’énergie et d’eau du Gabon.
Le géant français de l’eau et de la gestion des déchets se voit adresser un ultimatum d’un mois par le régulateur marocain pour revendre Lydec, ex-filiale de Suez. Mais pour ce faire, il a besoin d’une autorisation qui ne vient pas. Une situation inextricable.
L’ancien ministre de Mahamadou Issoufou apparaît comme le plus farouche adversaire du nouveau chef de l’État. En particulier au sein d’une opposition qui, pour le moment, a accepté la main tendue du président.
Avec Gustave Aimé Mayi comme directeur général et Marcellin Massila Akendengue, patron de Gabon Power Company, à la présidence du conseil d’administration, la Société d’énergie et d’eau du Gabon semble dotée du tandem idoine en vue de mener à bien le processus de décarbonation du secteur national de l’électricité.
S’il confirme les ambitions de son groupe sur le continent, le patron du géant mondial de l’eau et de l’environnement insiste sur la nécessité d’une solide volonté politique pour faire aboutir les projets.
Une fusion des deux géants français ferait du groupe le premier opérateur en Afrique avec un chiffre d’affaires de près de 2 milliards d’euros et une présence dans une douzaine de pays. Mais le risque d’avoir à faire face à une levée de boucliers sur le continent est réel.
Les deux poids lourds de l’eau et des déchets pourraient bientôt ne faire qu’un. Mais du Maroc au Sénégal en passant par l’Algérie, la réunion de leurs opérations africaines ne sera pas une sinécure.
Début 2019, Christophe Maquet venait de succéder à Patrice Fonlladosa, remercié après vingt-trois années de services, au poste de directeur Afrique Moyen-Orient. Le numéro un mondial des services à l’environnement traversait alors une période difficile. Un an plus tard, il poursuit sa remise en ordre de marche pour atteindre son objectif : augmenter de 50 % son chiffre d’affaires sur la zone d’ici à 2023.
Comme attendu, le statut juridique d’EDG évolue afin de préparer une gestion par les pouvoirs publics qui s’annonce périlleuse. Le contrat de Veolia arrive à terme en octobre, à l’issue de quatre années de relations compliquées avec Alpha Condé, le président de la République.
Actualité des filiales, futures implantations… Le directeur de la zone Afrique et Moyen-Orient de Veolia, Christophe Maquet, fait le point sur les ambitions et les projets continentaux du spécialiste français de la gestion de l’eau et des déchets.
L’État du Gabon et le numéro un mondial de l’eau, Veolia, ont mis fin, le 18 février à Paris, à une année de conflit ouvert en signant un accord de rachat des 51 % des parts détenues depuis 1997 par la multinationale française dans la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG). Mais l’État doit encore trouver un concessionnaire et établir un programme d’investissements.
Délogé du Gabon, en froid avec la Guinée et le Maroc, le numéro un mondial des services à l’environnement traverse une période difficile, alors qu’arrive un nouveau directeur Afrique-Moyen-Orient.
Patrice Fonlladosa, directeur de la zone Afrique-Moyen-Orient de Veolia de 2013 à 2018, fut pendant de longues années l’homme de confiance d’Antoine Frérot, le PDG du groupe, avant que leur relation ne se détériore.
Les dirigeants du groupe français se sont accordés avec les autorités gabonaises pour mettre fin au contentieux qui opposait depuis février 2018 l’État du Gabon à Veolia.
Le leader mondial de l’eau et des services à l’environnement, Veolia, vient d’annoncer la nomination de Christophe Maquet au poste de directeur de la zone Afrique-Moyen-Orient en lieu et place de Patrice Fonlladosa, vitrine du groupe en Afrique depuis près de quinze ans.
Les trois entreprises se livrent à une bataille acharnée pour remporter la concession du service public de l’eau dans la capitale sénégalaise. A la manœuvre : Bertrand Camus, vice-président de Suez pour le Moyen-Orient, l’Afrique, l’Asie, l’Inde et le Pacifique ; Patrice Fonlladosa, président Afrique et Moyen-Orient de Veolia et Abdoul Ball, directeur général de la Sénégalaise des eaux.
L’État gabonais et l’entreprise française sont toujours à couteaux tirés, malgré la conciliation amorcée à Paris, suite à la réquisition par le gouvernement gabonais de la Seeg, filiale de Veolia.