Les autorités de l’est libyen veulent attirer les grandes entreprises de l’Hexagone pour reconstruire la région. Paris pousse en ce sens pour juguler sa perte d’influence économique. Les groupes, eux, se montrent plus prudents.
Le méga-contrat de plus de 1 milliard d’euros signé par le spécialiste français du développement et du financement des infrastructures pour une autoroute à péage vient d’être résilié par les autorités kényanes. Un nouveau coup dur en Afrique, après son éviction de l’aéroport de Donsin, en août 2023.
Les relations entre la deuxième économie d’Europe et la première d’Afrique ne se limitent plus au pétrole : les services énergétiques, l’agriculture, la finance et la technologie font l’objet d’investissements croissants.
En 2013, le Gabon s’est fixé pour mission de construire une capitale durable. Dix ans plus tard, JA fait le point sur ce projet de cité respectueuse de l’environnement, évolutive, et adaptée aux besoins de ses habitants.
Pendant que l’argentin CAAP, le turc TAV ou l’indien GMR tentent d’entrer en Afrique subsaharienne par le Nigeria, Vinci Airports mise sur le marché lusophone.
Turcs, émiratis, singapouriens…La privatisation progressive des infrastructures aéroportuaires sur le continent attire de nouveaux acteurs, qui défient notamment les français ADP et Egis, implantés depuis les années 1990.
L’ambitieux programme de privatisation engagé par le président angolais, João Lourenço, depuis son arrivée au pouvoir, en 2017, connaît des hauts et des bas. Point d’étape.
Plusieurs groupes internationaux lorgnent un marché estimé à 111 milliards de dollars. Ankara pour le moment une longueur d’avance sur ses concurrents italiens, chinois et français. Mais l’instabilité politique pourrait rebattre les cartes.
Un délégation du patronat français rencontrera des ministres libyens le 10 octobre à Tripoli. Au-delà des contrats visés par les groupes, l’objectif est de réaffirmer l’intérêt français pour ce pays, avant la conférence internationale sur la Libye d’Emmanuel Macron.
Situation concurrentielle du secteur, état d’avancement des projets, objectifs et ambitions… Ahmed Rahmani, directeur général de la zone Maroc et Afrique de l’Ouest de Vinci Énergies, fait le point sur l’actualité continentale du géant français.
Le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré a officiellement mis en service le 15 novembre l’échangeur du nord de Ouagadougou. Ce projet, qui permet de désenclaver les quartiers nord de la capitale, a coûté 70 milliards de francs CFA.
Elisabeth et Peter Nyeko, deux Ougandais formés au Royaume-Uni, sont retournés dans leur pays pour y lancer leur start-up de biogaz issu des déchets agricoles du riz et du maïs, selon un principe d’économie circulaire : les clients de leurs produits énergétiques sont aussi leurs fournisseurs de matières premières.
Cinq transformateurs électriques et 200 kilomètres de lignes électriques très haute tension : c’est le contrat qu’a obtenu le 2 février Vinci Energies, filiale du géant français, grâce à la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec).
La nouvelle station de transfert d’énergie par pompage (STEP) de la région d’Agadir sera réalisée par un consortium mené par Vinci Construction. 840 personnes seront mobilisées pour ce chantier d’une durée de quarante-huit mois.
Inaugurée mercredi en présence d’Emmanuel Macron, la centrale de Zagtouli devient la plus grande ferme solaire d’Afrique de l’ouest, dotée d’une capacité de production maximale de 33 mégawatts.
Une centrale de 15 MW à Thiès et sept autres plus petites pour alimenter des localités isolées : c’est le contrat à 26,8 millions d’euros que Vinci Energies vient de décrocher auprès de la Senelec.
Conscientes des opportunités qu’offre le continent, de grandes entreprises hexagonales y prospèrent, mais les petites et moyennes entreprises peinent à suivre. De nouvelles perspectives semblent cependant s’ouvrir avec l’engagement du gouvernement français en matière d’aide aux financements.