Si les acteurs du continent grapillent progressivement du terrain, l’univers turbulent du trading pétrolier reste dominé par les grandes maisons de négoce au modèle d’affaires extrêmement agressif.
LE PORTRAIT ÉCO – Le DG de la Gabon Oil Company (GOC) a été à la manœuvre pour acter le rachat des actifs pétroliers de Carlyle au Gabon. Une transaction pas si simple à finaliser.
Vitol, Glencore ou encore Trafigura ont été portés par le bouleversement des chaines d’approvisionnement et l’accélération de la demande d’énergie fossile, notamment en Afrique.
Utilisés entre autres par Glencore et Trafigura, les prépaiements de matières premières ont mené le Congo et le Tchad au bord du précipice, estime le FMI. Pour les professionnels du secteur, cette pratique « vieille de plusieurs siècles » a pourtant de beaux jours devant elle.
Si la production ivoirienne de pétrole a augmenté de 16,50 % fin mars 2019, elle reste encore loin des ambitions affichées par le gouvernement, qui tente de faire du pays un grand producteur d’hydrocarbures.
Si certains voient dans le limogeage de Thierry Tanoh, intervenu ce 10 décembre, une purge anti-Bédié, le gouvernement met en avant des objectifs non atteints dans le secteur de l’énergie.