En trois mois, plusieurs grands groupes chinois ont annoncé leur intention de s’implanter au Maroc pour y produire des batteries électriques. Si le royaume dispose de nombreux atouts sur ce filon d’avenir, des experts mettent en garde contre « les effets d’annonces ».
Grâce à des partenariats sud-africains et marocain, les autorités du pays veulent développer une zone dédiée à cette industrie autour du port de San-Pédro et viser la zone Cedeao.
En dépit de ventes en berne, les géants du secteur réinvestissent sur le continent, multipliant la création d’unités de production. Mais celles-ci restent modestes et s’appuient souvent sur des équipementiers et des sous-traitants étrangers.
Après avoir lancé plusieurs projets, le constructeur allemand présente la stratégie qu’il compte mettre en œuvre sur le continent. Entretien avec son patron au sud du Sahara.
Réputée pour son excellence industrielle et sa capacité à innover, l’Allemagne n’entend plus jouer les seconds rôles sur le continent. Si la volonté politique est réelle, la frilosité des entreprises de la quatrième puissance mondiale limite encore cette ambition.
Emmanuel Hategeka, directeur des opérations du Rwanda Development Board, espère le constructeur automobile entraînera dans son sillage d’autres entre prises allemandes.
Diplômée de l’université technique de Kaiserslautern, en Allemagne, elle a commencé sa carrière au Rwanda Development Board. Celle qui jusque-là se trouvait à la tête du projet Innovation Accelerator de la Fondation Imbuto est nommée PDG de Volkswagen Mobility Solutions Rwanda.