Le leader chérifien de la production de sucre s’est recentré sur son marché national en 2023, à rebours de sa stratégie misant sur l’essor des exportations. La faute à un contexte adverse.
PDG et fondateur du champion sénégalais Patisen depuis plus de quarante ans, l’homme d’affaires passe le relais au holding royal marocain Al Mada. Une nouvelle page pour le groupe dont l’objectif est de s’imposer comme « leader de l’agroalimentaire de Dakar à Djibouti ».
Le leader marocain du sucre Cosumar entend nouer un partenariat avec le négociant français, qui doit prendre la suite du géant singapourien Wilmar à son capital.
Le holding royal marocain, via sa nouvelle filiale dédiée à l’agroalimentaire, doit devenir actionnaire majoritaire du champion sénégalais dirigé par Youssef Omaïs.
Avant les disruptions déclenchées par la guerre en Ukraine et la tempête sur les prix alimentaires, le secteur agroalimentaire se portait plutôt bien en sortie de crise Covid.
Face à la morosité des cours de l’huile de palme et du caoutchouc, le géant de l’agrobusiness entame un virage dans les produits de consommation. Mais il doit encore accroître sa production agricole et moderniser ses usines.
L’homme d’affaires sénégalais d’origine libanaise, Youssef Omaïs, 64 ans, a réussi à hisser Patisen, qu’il a fondé en 1981, au rang de leader de l’industrie alimentaire au pays de la Teranga.
Annoncée fin 2007, la création de la coentreprise Nauvu, détenue à 50 % par Olam et à 50 % par Wilmar, devait servir de socle pour leur développement commun en Afrique.
