Dans le collimateur de la direction générale des impôts et domaines, l’opérateur principal du gisement pétrolier Sangomar a saisi la justice pour contester un récent redressement fiscal.
Après avoir remplacé la plupart des dirigeants des groupes publics, le chef de l’État sénégalais a pris une décision marquante concernant les contrats signés sous Macky Sall, en dénonçant un important accord avec le groupe saoudien Acwa Power. D’autres pourraient suivre. État des lieux.
En retard sur ses prévisions de mise en production, le pétrolier australien Woodside s’apprête à extraire, très prochainement, les premiers barils de pétrole de son gisement offshore sénégalais.
Vainqueur du scrutin présidentiel au terme d’une campagne éclair, le candidat antisystème a fait de la renégociation des contrats avec les pétroliers une priorité. Mais comment compte-t-il s’y prendre ?
Lancé il y a six ans à Dakar, l’Institut national du pétrole et du gaz (INPG) affiche des taux d’insertion records de ses étudiants. Ce succès nourrit l’essor de l’industrie locale, dont les besoins sont toutefois loin d’être satisfaits.
Alors que le pays fait face à une situation incertaine, à la suite du report de l’élection présidentielle par le chef de l’État sénégalais Macky Sall, les milieux économiques restent vigilants. Certains font part de leur inquiétude, notamment dans le tourisme.
Épinglés par l’autorité fiscale sénégalaise, autour de la transaction de 2020 concernant le gisement pétrolier, Woodside Energy reste silencieux tandis que Capricorn Energy promet de se défendre.
Malgré les difficultés de la mise en service de GTA et de Sangomar, Dakar croit toujours en son sous-sol et mise plus que jamais sur ses ressources pétrogazières pour dynamiser son développement.
Après Sangomar, l’entrée en production du Grand Tortue Ahmeyim est elle aussi décalée à 2024, alors que Dakar mise sur les énergies fossiles pour dynamiser son économie.
Le PIB du Sénégal, dopé par la production pétrogazière, devrait passer la barre des 10% de croissance d’ici à 2024. Un cap qui reste toutefois difficile à tenir.
Il n’y a pas un mais des pétroles africains. Lorsqu’il est peu pourvu en soufre – moins de 0,5 % de son poids total- et de faible densité, le brut est considéré comme de bonne qualité. Et des hydrocarbures de ce type, le continent n’en manque pas.