Au nom de Daesh, un homme a tué 49 personnes dans une boîte gay en Floride. Quel sera l’impact de ce massacre sur l’élection présidentielle américaine ? Plus largement, le terrorisme peut-il conduire au délitement des démocraties ? Spécialiste du Moyen-Orient, le géopolitologue franco-libanais Karim Bitar répond à Jeune Afrique.
Les homosexuels sont fréquemment victimes d’attaques meurtrières à travers le monde. Mais jusqu’à présent, aucune n’avait atteint l’ampleur de l’attentat d’Orlando, qui a fait 49 morts dimanche.
Il s’agit de la pire fusillade de l’histoire des États-Unis en temps de paix. Omar Seddique Mateen, un Américain soupçonné de liens avec les terroristes du groupe État islamique, qui avait déjà fait l’objet d’enquêtes du FBI, a tué au moins 49 personnes dimanche dans une boîte de nuit fréquentée par la communauté gay à Orlando, en Floride.
L’homme qui a ouvert le feu avait auparavant pris en otage des clients de la discothèque située dans le sud-est des États-Unis, lorsque des troupes d’élite du SWAT ont donné l’assaut. Le suspect a été abattu et a été identifié comme Omar Mateen, un citoyen américain d’origine afghane, né en 1986, selon les chaînes de télévision CBS et NBC.