Fermé seulement 48 heures après son ouverture, le géant américain de la restauration rapide, accusé de soutenir Israël, a rouvert ses portes à Alger sans afficher sa célèbre enseigne.
Alors qu’il pâtit déjà d’un contexte difficile, le leader marocain du couscous et de la pâte alimentaire risque de faire les frais d’une nouvelle polémique.
Le groupe koweitien Al Shaya, qui distribue les deux marques via sa filiale locale, réitère sa volonté d’ « optimiser son potentiel sur le territoire ».
Depuis quelques semaines, de grands groupes occidentaux soupçonnés de soutenir, directement ou indirectement, l’effort de guerre israélien font l’objet de critiques et d’appels au boycott, notamment dans le royaume chérifien.
Alors que des heurts ont à nouveau éclaté entre Gaza et l’État hébreu, de jeunes Juifs nord-américains s’installent en Terre sainte pour tenter de faire évoluer la situation.
Regroupées au sein du collectif BDS Maroc, 22 associations marocaines ont appelé au boycott des dattes israéliennes pendant le mois de ramadan. Si elles peuvent compter sur le soutien de nombreux Marocains, ces associations se heurtent à la réalité d’un commerce informel difficile à tracer.
Alors qu’il se rend le mois prochain en tournée en Afrique du Sud, le chanteur fait l’objet d’un campagne de boycott en raisons de ses liens avec une marque qui a plusieurs fournisseurs en Israël.
À défaut de peser réellement sur l’économie, la campagne de boycott de l’État hébreu lancée il y a près de dix ans a ouvert la voie à l’idée de sanctions économiques internationales.
De plus en plus de mouvements de boycott visent le pays, notamment les entreprises implantées en Cisjordanie. Une pression qui irrite profondément l’État.
Le célèbre musicien malien a annulé à la dernière minute son concert au Festival de musique sacrée de Jérusalem. Il affirme avoir subi des « menaces » de BDS, un groupe propalestinien prônant le boycott d’Israël.
La justice française peut-elle condamner les actions de boycottage des produits israéliens, engagées par des associations en guise de représailles à l’opération « Plomb durci » de Tsahal contre la bande de Gaza, en 2008 ? Si les tribunaux de l’Hexagone ne se sont pas encore prononcés sur le fond, les plaintes pour « provocation à la discrimination » se multiplient.