Finances, Intérieur, Affaires étrangères… Sous l’impulsion de la successeure de Boris Johnson, des ministres de premier plan sont originaires du continent. Du jamais-vu.
Avec le Brexit, les cartes de l’immigration sont également rebattues, notamment vis-à-vis de l’Afrique. Jugé « manifestement inadapté », le régime de visa doit bénéficier d’un assouplissement.
Par sa sortie effective de l’UE, le 31 janvier, le Royaume-Uni change d’horizon économique et diplomatique. L’occasion pour le continent de redéfinir ses relations avec Londres, et sa place dans le jeu international.
Pour trouver de nouveaux débouchés sur le continent, le Royaume-Uni et ses entreprises vont devoir sortir de leur zone de confort et renégocier des accords.
« Le London Stock Exchange (LSE) est certainement la première place financière d’Afrique aujourd’hui. » Cette affirmation récente d’un analyste financier britannique pourrait bien être mise à mal par le Brexit.
Dans un contexte de préparation à la sortie de l’UE, la diplomate détaille la stratégie mise en place pour veiller au mieux aux intérêts du Royaume-Uni sur le continent.
En cas de Brexit précipité, sans « deal » préalable, le Maroc sera le principal perdant africain de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. L’Afrique du Sud, elle, pourrait en tirer de juteuses recettes, selon un rapport des Nations unies.
Entre la fin du mandat d’Abdelaziz Bouteflika, le report du Brexit ou la reconnaissance américaine de la souveraineté d’Israël sur le plateau du Golan, le mois d’avril s’annonce chargé en événements.
En cas d’un Brexit dur, et sans période de transition, sans accord commercial UE - Royaume-Uni et sans plan de circonstance, les pays africains perdraient soudainement leur accès préférentiel au marché britannique, explique Emmanuel De Groof de l’European Centre for Development Policy Management.
En Afrique du Sud, première étape de sa tournée africaine, la Première ministre britannique Theresa May a annoncé sa volonté que les entreprises britanniques puissent « faire des affaires de façon libre et équitable » avec « des économies africaines fortes ».
Il y a deux ans, le 23 juin 2016, les électeurs britanniques ont voté la sortie de leur pays de l’Union européenne. On a donné à cet acte de rupture le nom de Brexit.
Le Brexit divise aussi du côté africain. Les avis divergent sur les conséquences et les raisons du divorce anglo-européen. L’écrivaine et universitaire Véronique Tadjo fait le point.
Depuis que ses concitoyens ont approuvé par référendum la sortie de son pays de l’Union européenne, il y a un an, rien ne va plus pour Theresa May. À Londres comme à Bruxelles, tout ce qu’elle entreprend se retourne contre elle.
Dans un communiqué, la Première ministre britannique Theresa May a affirmé ce dimanche 2 avril que Londres ne céderait « jamais » la souveraineté sur Gibraltar sans l’accord de la population de ce territoire situé au sud de l’Espagne.
L’économie de la Confédération helvétique vit un rude paradoxe. D’un côté, sa santé est éclatante : grâce à la compétitivité de son industrie pharmaceutique, de son horlogerie, de son négoce des matières premières et de ses services financiers, les réserves en devises de la Banque nationale suisse (BNS) équivalent au produit intérieur brut de la Suisse. Qui dit mieux ?
Le gouvernement britannique devra obtenir l’approbation du parlement avant de lancer les négociations de sortie de l’Union européenne, a décidé mardi 24 janvier la Cour suprême britannique. Un revers pour la Première ministre Theresa May.
« Nous pourrions conclure des accords de libre-échange non seulement avec l’UE mais aussi avec nos amis et alliés hors d’Europe », a déclaré la Première ministre britannique Theresa May, mardi lors d’un discours très attendu sur le « Brexit », six mois après que le Royaume-Uni a voté en faveur du « Out ».
La Commission sur l’égalité et les droits de l’homme au Royaume-Uni a publié ce jeudi un rapport démontrant une augmentation des agressions racistes depuis le vote sur le Brexit et la persistance des discriminations touchant les minorités ethniques.
Après le chaos provoqué par le Brexit, les hommes ont jeté l’éponge. Theresa May succède à David Cameron au poste de Premier ministre. La « reine de glace » sera-t-elle une nouvelle Dame de fer ?
Si l’Accord de partenariat économique (APE) avec les pays de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) n’est pas ratifié avant le 1er octobre 2016, la Côte d’Ivoire et le Ghana perdront les préférences douanières dont ils bénéficient, selon une décision de la Commission européenne, consultée par « Jeune Afrique ». Seule alternative : signer à temps les APE ou rétablir, en ordre dispersé, les accords bilatéraux antérieurs.
AB InBev, numéro un mondial de la bière, a relevé ce mardi son offre sur le brasseur britannique SABMiller, né en Afrique du Sud et leader sur le continent. Une hausse qui fait suite à la chute de la livre sterling dans la foulée du vote pour le Brexit.
Les « incertitudes » qui planent sur l’économie mondiale depuis le Brexit ont conduit la Banque centrale de Maurice à baisser son taux directeur. Fixé à 4,4% depuis plusieurs années, le Repo Rate est passé à 4%, a annoncé Bank Of Mauritius mercredi.
Exportations, aide publique au développement, transferts de revenus… Dans un rapport publié mi-juillet, le think tank britannique Overseas Development Institute (ODI) tâche de jauger les répercussions du Brexit sur les pays en développement, notamment africains. Facture estimative due à la chute de la livre sterling et au ralentissement de l’économie outre-Manche : 3,8 milliards de dollars. Explications.
Secrétaire exécutif de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique depuis 2012, Carlos Lopes a accordé un entretien à Jeune Afrique en marge du Conseil exécutif du 27e sommet de l’Union africaine (UA), réuni à Kigali les 13 et 14 juillet.