Une coalition improbable de fonctionnaires tapis dans la haute administration et d’activistes évoluant en dehors de l’État s’échine depuis des années à renationaliser des pans entiers de l’économie. Une lame de fond qui risque de perdurer.
Adopté par le Parlement, le texte alimente les débats. Les bailleurs de fonds exigent des clarifications sur l’impact de la création de la société de patrimoine et de l’autorité de régulation sur leurs financements.
L’accident d’un car Touristique Express, qui a fait quatorze morts le 9 mai, a une nouvelle fois mis en lumière la dangerosité des routes camerounaises. Après avoir suspendu la compagnie, le gouvernement a rapidement rétropédalé, en l’absence d’alternatives.
Camrail semble avoir pansé les plaies du passé, et prépare l’avenir, en s’équipant de nouveaux matériels et en modernisant son réseau. L’opérateur ferroviaire prévoit même de le doubler, en traçant « une ligne de vie » jusqu’au Sahel.
Malgré ses nombreux avantages, le fret ferroviaire peine à se développer. En cause, de lourds investissements, mais aussi une maintenance souvent défaillante du côté des exploitants. Le français Bolloré Railways, qui gère les réseaux Sitarail et Camrail n’entend pas pour autant renoncer.
Quatre ans après la catastrophe d’Eseka, Camrail (groupe Bolloré) entend renouer avec un service premium de transport de passagers, avec son nouveau train express.
C’est en partie sur la base du rapport du cabinet d’expertise français Cerutti qu’en 2018 Camrail avait été déclaré coupable d’homicide involontaire dans le procès de la catastrophe ferroviaire d’Eseka, qui avait tué 79 personnes en octobre 2016, duquel Camrail a fait appel.
La compagnie ferroviaire comptait notamment sur l’organisation de la CAN 2019, qui devait se tenir dans le pays, pour remonter la pente. La filiale du groupe Bolloré, qui voit son trafic passagers stanger, a cependant enregistré des résultats encourageants sur le fret.
Depuis la catastrophe ferroviaire à Éséka, au Cameroun, sur la ligne Douala-Yaoundé, exploitée par Camrail, filiale de Bolloré Transport & Logistics, le groupe insiste avoir fait de l’indemnisation des victimes une priorité.
Menaces sécuritaires, infrastructures insuffisantes et contrôles intempestifs entravent la circulation à travers le Cameroun, notamment en direction du Tchad et de la Centrafrique.
La plainte déposée par le Comité de libération des prisonniers politiques (CL2P) pour homicides involontaires dans l’affaire de la catastrophe ferroviaire d’Eseka sera examinée par la cour d’appel de Paris au mois de février.
La société ferroviaire Camrail a été déclarée coupable mercredi par le tribunal de première instance d’Eseka, comme onze de ses employés ou anciens employés, dans l’affaire de la catastrophe ferroviaire du 21 octobre 2016.
Deux ans après la catastrophe d’Eseka, la compagnie camerounaise n’a pas recouvré la confiance des passagers et reste pénalisée par la baisse de la demande de fret au Tchad. La direction mise sur des investissements massifs pour sortir de cette mauvaise passe.
Le dénouement est proche dans l’affaire de la catastrophe ferroviaire d’Eseka au Cameroun : mercredi, le jugement a été mis en délibéré par le tribunal et renvoyé au 10 juillet.
Au tribunal de première instance d’Eseka, le procès de la catastrophe ferroviaire du 21 octobre 2016 se poursuit tant bien que mal. Mais, alors que l’audition de Didier Vandenbon, l’ancien directeur de Camrail, était prévue ce 14 février, l’audience a été renvoyée au 14 mars.
Présent pour la première fois à une audience du tribunal de première instance d’Eseka, le 8 novembre, Didier Vandenbon, l’ex-directeur général de Camrail, a fait face aux parties civiles et aux rescapés de la catastrophe ferroviaire du 21 octobre 2016.
Il y a un an, le train Yaoundé-Douala déraillait à hauteur d’Eseka, faisant officiellement 79 morts et plus de 600 blessés. Douze mois plus tard, les procédures judiciaires n’ont apporté que peu de réponses aux familles des victimes, dont certaines cherchent toujours des proches disparus.
Le financement de la réhabilitation de la ligne reliant les capitales sénégalaise et malienne, Dakar et Bamako, est un véritable casse-tête. Un accord avec le groupe nigérian pourrait relancer la machine.
Un train de la compagnie camerounaise Camrail, filiale du groupe Bolloré, composé de quatorze wagons-citernes, a déraillé dans l’après-midi du mercredi 26 juillet, non loin de la ville d’Edéa, dans la région du Littoral.
Un train affecté aux travaux de renouvellement de la voie ferrée a heurté trois personnes ce mercredi soir à Yaoundé, d’après un communiqué publié par la société Camrail sur sa page Facebook.
La catastrophe ferroviaire d’Eseka, qui a fait 79 morts le 21 octobre, commence-t-elle à livrer ses premiers enseignements ? Depuis quelques jours, Camrail a décidé de retirer de la circulation ses wagons d’origine chinoise, dont le système de freinage aurait été mis en doute dès 2014.
Qui est responsable du déraillement du train intercités reliant Yaoundé à Douala le 21 octobre 2016 ? S’il est encore trop tôt pour répondre, Jeune Afrique a pu consulter un des quatre rapports d’experts commandés par la justice camerounaise et remis aux enquêteurs. Bien qu’il ne s’agisse que de l’un des éléments du dossier, il n’en reste pas moins édifiant.
Après le groupe Bolloré, c’est le Français Total qui est dans le viseur des avocats des victimes de la catastrophe ferroviaire d’Eseka. Actionnaire de Camrail, le groupe pétrolier est notamment accusé d’ « omission de porter secours » dans une plainte déposée le lundi 19 décembre au Cameroun et que Jeune Afrique a pu consulter.
Alors que deux collectifs d’avocats ont enclenché des procédures visant notamment Camrail et le groupe Bolloré suite à la catastrophe d’Eseka, la société ferroviaire a fait savoir lundi qu’elle veillerait à l’indemnisation rapide et personnalisée des victimes.
Au moins 79 morts, plus de 600 blessés. C’est le bilan, pour l’instant, de la catastrophe ferroviaire qui a frappé le Cameroun vendredi dernier. Depuis, de nombreuses questions restent encore sans réponse.
Un train de voyageurs a déraillé à la mi-journée dans la ville d’Eseka, à environ 200 kilomètres de Yaoundé. Aucun bilan n’est encore disponible, tandis que le ministre des Transports est annoncé sur place.
La Cameroon Railway (Camrail) a fait l’acquisition de deux locomotives CC 3000 auprès du Sud-africain Grindrod, pour 3 milliards de F CFA. Six autres locomotives sont attendues par la compagnie, d’ici à la fin de l’année 2015.