Une nouvelle résolution rédigée par la France est soumise au vote du Conseil de sécurité de l’ONU ce lundi après-midi. Elle prévoit l’envoi d’observateurs neutres pour superviser l’évacuation des civils d’Alep. Qu’en dira la Russie ?
Après une vague d’indignation internationale contre des atrocités commises à Alep, ville syrienne en passe de tomber aux mains du régime, un accord sur une évacuation des civils et des insurgés d’Alep a été conclu ce mardi 13 décembre, ont annoncé des groupes rebelles.
Les forces pro-Assad auraient exécuté au moins 82 civils, dont des femmes et des enfants, dans des quartiers d’Alep-Est repris aux rebelles. C’est du moins ce qu’a annoncé l’ONU ce mardi.
Le Secrétaire général des Nations unies a fait état lundi d’atrocités récentes commises contre un grand nombre de civils, dont des femmes et des enfants, à Alep, où les forces pro-Assad ont pris l’ascendant sur les rebelles.
Un mois après le lancement de l’offensive dans la deuxième ville du pays, le régime de Bachar al-Assad contrôle désormais 90% des quartiers Est d’Alep. En revanche, les jihadistes du groupe terroriste État islamique, profitant de la mobilisation de l’armée syrienne à Alep, ont réussi à reprendre la cité antique de Palmyre, dans la province de Homs.
Les troupes du régime syrien reprennent l’un après l’autre les quartiers d’Alep face aux rebelles, qui ont désormais perdu le contrôle du nord-est de la ville. Plusieurs milliers d’habitants ont fui en 24 heures et la ville est désormais coupée en deux.
Les forces irakiennes ont annoncé dimanche avoir repris le site antique de Nimrod, un joyau de l’Antiquité, sur leur route vers Mossoul, où les jihadistes du groupe Etat islamique (EI) opposent une forte résistance.
Des Syriennes ayant vécu sous la coupe du groupe État islamique (EI) racontent comment des couples ont été brisés dans leur village, où les jihadistes ont notamment empêché des maris travaillant à l’étranger de rentrer chez eux.
Où va pouvoir se ravitailler l’impressionnante escadre de huit bateaux de guerre russes qui fait route en ce moment vers la Méditerranée orientale ? Les dernières possibilités de ravitaillement se situent sur la côte sud de la Méditerranée, en Égypte ou en Algérie par exemple.
Ces deux États pivots du Moyen-Orient, alliés stratégiques, tiennent des positions radicalement opposées sur les dossiers les plus brûlants du moment, notamment sur la Syrie. Jusqu’à créer un climat de tension entre les diplomates du Caire et de Ryad.
Les forces du régime syrien poursuivaient dimanche leur progression vers les quartiers rebelles d’Alep, sur lesquels se multiplient les frappes de l’aviation russe en soutien à la vaste offensive de Damas.
Le plus grand hôpital des quartiers rebelles d’Alep a été bombardé pour la deuxième fois cette semaine alors que le régime et son allié russe poursuivent leur campagne militaire pour reprendre la totalité de la deuxième ville de Syrie.
L’Observatoire Syrien des Droits de l’Homme (OSDH) a affirmé vendredi que les frappes de l’aviation russe ont coûté la vie à plus de 3800 civils et blessé 20 000 d’entre eux en un an.
Washington tient Moscou pour « responsable » du bombardement d’un convoi humanitaire en Syrie lundi à l’ouest d’Alep, un raid qui a fait environ 20 morts, dont un responsable du Croissant-Rouge, et a amené l’ONU à suspendre ses convois humanitaires dans le pays.
La trêve négociée par les États-Unis et la Russie semble respectée en Syrie, où les combats ont quasiment cessé depuis deux jours. L’ONU espère profiter de cette accalmie pour distribuer de l’aide humanitaire dans la ville d’Alep.
Le gouvernement de Damas a approuvé l’accord de trêve russo-américain qui doit entrer en vigueur lundi entre régime et rebelles, a rapporté l’agence officielle Sana, citant des « sources informées ».
L’opposition syrienne a réagi samedi avec circonspection à l’annonce d’un accord entre Américains et Russes sur une trêve en Syrie qui pourrait en outre déboucher sur une coopération militaire inédite contre les jihadistes.
Au moins 20 civils ont été tués dans des tirs d’artillerie et des frappes turcs dans le nord de la Syrie, où Ankara a lancé une opération visant à la fois jihadistes et forces kurdes, a rapporté dimanche l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
Une dizaine de chars turcs sont entrés en territoire syrien ce mercredi 24 août à l’aube. D’une ampleur inédite, l’opération, menée par l’armée turque et soutenue par les forces de la coalition internationale, vise le groupe État islamique mais aussi les milices kurdes avec pour but de « mettre un terme » aux problèmes à la frontière turque, a déclaré le président Recep Tayyip Erdogan.
L’un des groupes les plus puissants de l’insurrection syrienne annonce sa rupture avec le commandement central de l’internationale terroriste. Nouveau départ ou coup de com ?
Des combattants du groupe jihadiste État islamique ont enlevé vendredi environ 2000 civils qu’ils ont utilisés comme boucliers humains en fuyant la ville de Minbej dans le nord de la Syrie, a-t-on appris de sources indépendantes.
Depuis le début des bombardements de la coalition dirigée par les États-Unis contre l’État islamique, près de 45 000 combattants du groupe jihadiste ont été éliminés en Irak et en Syrie, d’après le général américain au commande des opérations.
Au moins 29 rebelles syriens ont été tués dans la nuit de samedi à dimanche lors de combats avec les troupes du régime pour le contrôle d’un axe stratégique de la ville d’Alep (nord), a indiqué l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
Au moins 82 personnes, dont 58 civils, ont été tuées samedi dans des raids de l’aviation russe et du régime syrien sur Deir Ezzor (est), contrôlée par le groupe Etat islamique (EI), selon un nouveau bilan de l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
Le négociateur en chef de l’opposition syrienne, Mohammed Allouche, a annoncé sa démission dimanche soir. Il a évoqué l’échec des négociations et la poursuite des bombardements du régime de Bachar al-Assad sur les zones rebelles pour motiver sa décision.
Au moins 60 000 personnes sont mortes en cinq ans sous la torture ou à cause des terribles conditions de détention dans les prisons du régime syrien, a affirmé samedi l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).
Le régime syrien pourchassait lundi les jihadistes du groupe État islamique (EI) au lendemain de la reprise de la ville de Palmyre, une victoire majeure pour l’armée qui veut extirper cette organisation de ses principaux fiefs en Syrie.
Les principaux protagonistes du conflit syrien se sont mutuellement accusés dimanche d’avoir violé le cessez-le-feu entré en vigueur samedi tout en reconnaissant que cette trêve était toujours respectée au deuxième jour.
La Russie et les États-Unis ont annoncé un cessez-le-feu en Syrie pour le 27 février à minuit. Mais celui-ci, accepté mardi matin par le régime de Damas, exclut les groupes jihadistes et doit encore être définitivement validé par l’opposition pour pouvoir entrer en vigueur.
Malgré les promesses de trêve, une résolution du conflit syrien semblait dimanche de plus en plus illusoire, les différents acteurs internationaux, dont la Turquie et la Russie, s’accusant mutuellement de jeter de l’huile sur le feu.