Trois jours après les attentats de Paris, qui fait au moins 129 morts vendredi dernier, François Hollande s’est exprimé lundi à Versailles devant l’ensemble des parlementaires français réunis en Congrès. Une série de mesure a été annoncée.
Véritable tournant de la guerre, l’intervention militaire russe révèle au grand jour la différence radicale de lecture du conflit entre Moscou et les Occidentaux.
La coalition dirigée par les États-Unis a mené des raids aériens sans précédent sur Raqa, la capitale de facto du groupe Etat islamique en Syrie, faisant au moins 30 morts et endommageant des infrastructures utilisées par les jihadistes.
Le secrétaire d’État américain John Kerry a admis que Washington devra négocier avec le président syrien Bachar al-Assad pour mettre fin au conflit qui entre dimanche dans sa cinquième année et qui a fait plus de 215 000 morts.
Le conflit syrien entre dimanche dans sa cinquième année avec un bilan humanitaire dramatique et un régime toujours aussi brutal, enhardi par l’inertie d’une communauté internationale davantage préoccupée par les atrocités du groupe État islamique (EI).
Des images satellites, publiées par des chercheurs de l’université de Wuhana, en Chine, ont révélé une diminution de 83 % en quatre ans des lumières nocturnes visibles dans le ciel syrien.
Le régime syrien est prêt à rencontrer l’opposition à Moscou pour tenter de trouver une issue à la guerre qui ravage le pays depuis près de quatre ans, a annoncé samedi le ministère des Affaires étrangères.
Les États-Unis ont perdu le contact avec plusieurs éléments de la rébellion syrienne qu’ils avaient entraînés dans des camps secrets en Jordanie et partiellement armés. La question qui se pose maintenant est de savoir où ils se trouvent.
Lakhdar Brahimi a jeté l’éponge. Le médiateur de l’ONU et de la Ligue arabe en Syrie a démissionné mardi et quittera son poste fin mai. L’Algérien s’opposait notamment à la tenue de l’élection présidentielle syrienne en juin, qui semble assurer une réélection de Bachar al-Assad.
Accueillis dans un premier temps à bras ouverts, les réfugiés fuyant la guerre civile en Syrie ne sont plus en odeur de sainteté au Maghreb. Au point que leur flux s’est tari sous la pression des autorités de certains pays.
Quatorze mois après sa nomination, et alors qu’il se rend à Damas, ce 28 octobre, pour préparer des pourparlers de paix censés se tenir fin novembre à Genève, le médiateur de l’ONU et de la Ligue arabe pour la Syrie ne se berce guère d’illusions. Interview.
L’option diplomatique retenue par Obama face au régime alaouite est loin d’avoir rassuré Tel-Aviv. Qui craint que Washington ne joue dans la foulée la carte de l’apaisement avec Téhéran.
Américains et Russes ont conclu samedi un accord à Genève qui donne une semaine à Damas pour présenter une liste de ses armes chimiques pour leur enlèvement d’ici la mi-2014 et prévoit une résolution à l’ONU autorisant le recours à la force en cas de manquement aux engagements du régime syrien.
Le président russe Vladimir Poutine a qualifié samedi d’absurdité totale les accusations d’utilisation d’armes chimiques par la Syrie et a appelé les Etats-Unis à présenter les preuves qu’ils disent avoir d’une éventuelle implication du régime syrien.
L’opposition syrienne a affirmé, mercredi 21 août, que le régime avait tué 1 300 personnes dans une attaque chimique près de Damas. Jeudi matin, les forces loyales au président Bachar al-Assad maintenaient la pression en reprenant ses bombardements sur les faubourgs de la capitale ciblés la veille.
L’artiste syrien Tammam Azzam superpose des oeuvres connues de l’art mondial à la réalité syrienne, par photo-montage. Une manière pour cet exilé de créer « quelque chose qui appartient à la révolution ». Rencontre.
Le régime syrien a rejeté samedi les accusations américaines et britanniques sur son recours supposé à des armes chimiques dans sa guerre contre les rebelles, l’allié russe mettant en garde l’Occident contre l’utilisation de ce dossier comme un « alibi » pour intervenir en Syrie.
Au coeur des luttes de pouvoir entre grandes puissances, le conflit syrien déstabilise toute la région. L’existence même de certains États, comme le Liban, pourrait être menacée.
En s’obstinant, depuis deux ans, à voir dans la rébellion un « vaste complot » international mis à exécution par des bandes de voyous et de terroristes, le président syrien voulait forcer la réalité à rejoindre ses prophéties. Il y est en partie parvenu…
Peu désireuses d’intervenir elles-mêmes, les puissances occidentales pourraient décider de livrer du matériel militaire à la rébellion. Mais elles prendraient alors le risque de rendre impossible une solution négociée.
Comme Homs ou Hama avant elle, Alep, la deuxième ville de Syrie, est aujourd’hui le symbole de la résistance au régime de Bachar al-Assad. Dans ses rues, pilonnées par l’aviation syrienne, les soldats de l’Armée syrienne libre (ASL) combattent sous le feu des snipers. Une violence sans précédent dans un conflit qui a déjà fait plus de 35 000 victimes.
La Russie a constaté des avancées avec les Etats-Unis sur la crise syrienne à l’issue d’entretiens bilatéraux vendredi à Saint-Pétersbourg et est optimiste sur les chances de progrès dans ce dossier à la réunion internationale samedi 30 juin à Genève.
De mieux en mieux armés, financés de l’extérieur, les insurgés syriens veulent à tout prix en finir avec le régime de Bachar al-Assad. Lequel rend coup pour coup.
Avec la militarisation de l’affrontement entre le pouvoir et la rébellion, la crise syrienne déborde dangereusement les frontières du pays et fait planer le spectre d’une guerre confessionnelle à l’échelle régionale.
Mûs par la volonté d’aider un peuple martyr ou par des arrière-pensées politiques, partisans et adversaires d’une intervention étrangère en Syrie avancent de solides arguments. Qui favorisent le maintien d’un tragique statu quo.
La résistance du quartier de Baba Amr, à Homs, est tombée. Après 26 jours de bombardements, l’armée syrienne a pris le contrôle jeudi des quelques kilomètres carré de ce bastion. Un coup dur pour les rebelles dans une situation qui tend de plus en plus à se militariser et qui prend aujourd’hui des allures de guerre civile.