La 21e Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), appelée COP21 ou Paris 2015, doit se tenir du 30 novembre au 11 décembre 2015 sur le site du Bourget, en région parisienne.
Depuis plus de dix ans, l’environnement et le développement durable sont une composante essentielle de la diplomatie congolaise. Retour sur les principaux enjeux, à quelques semaines du Sommet des trois bassins forestiers tropicaux, qui se tiendra à Brazzaville du 26 au 28 octobre.
Le bilan de la COP25, achevée ce 15 décembre à Madrid, est décevant pour les pays africains, qui espéraient une amélioration des règles du marché carbone afin de mieux financer leur adaptation au dérèglement climatique. Seyni Nafo, porte-parole du groupe Afrique durant la COP, nous explique ce surplace diplomatique.
Notre continent fait désormais partie intégrante du mouvement planétaire visant à imposer un modèle de développement plus propre et plus vertueux. Quels sont ses atouts ? Et ses faiblesses ?
Les chefs d’Etat et de gouvernement de 17 pays du Sahel tiendront un sommet lundi à Niamey pour valider un « plan d’investissement climatique » de 400 milliards de dollars sur 12 ans, a annoncé jeudi le gouvernement nigérien.
La ministre nigérienne du Plan revient pour Jeune Afrique sur les défis face auxquels le pays se trouve confronté : la démographie, le dérèglement climatique et la question de la démocratie.
Le royaume chérifien et l’institution financière internationale ont annoncé, mercredi en marge de la conférence internationale sur le climat de Marrakech, la création d’un fonds d’investissement dédié. Objectif : « Attirer des investisseurs privés à la recherche d’investissements responsables et écologiques ».
Le négociateur en chef des pays africains à la COP 22 Seyni Nafo veut instaurer un financement juste et durable pour l’adaptation du continent au changement climatique. Voici ce qu’il attend de la conférence de Marrakech qui se termine ce vendredi.
Pour le président de la COP22, le sommet de Marrakech sur le changement climatique a dépassé ses objectifs en terme de mobilisation. Il s’achève ce vendredi.
La surprise promise par le Maroc depuis le début de la COP22 à Marrakech a été dévoilée : un prix spécial climat doté de 1 million de dollars remis chaque année, censé devenir aussi prestigieux que le Nobel.
Ils sont venus avec des projets prêts à être financer. Muraille verte, sauvetage des bassins du Congo et du Tchad, énergies renouvelables… Les responsables africains ont fixé les axes d’une co-émergence durable pour le continent, lors d’un sommet qui avait lieu hier à Marrakech.
Le roi du Maroc a reçu 38 chefs d’État lors de l’ouverture du sommet de la COP22 ce mardi 15 novembre à Marrakech. Il a appelé à une adaptation au changement climatique sans contrainte pour les pays du sud et dans la compréhension des limites auxquelles ceux-ci font face.
Dans des stands qui leur sont dédiés, les associations exposent des projets remarquables le temps de la COP22 qui se déroule jusqu’à vendredi, à Marrakech. Voici la sélection de Jeune Afrique.
Chantre d’un nouveau modèle agricole, l’initiative Triple A (Adaptation de l’Agriculture Africaine) fait du bruit à la Cop 22. Les Marocains veulent la mettre au centre des actions sur le climat.
En déplacement à Marrakech à l’occasion de la COP 22, la ministre française de l’Environnement et gardienne de l’esprit de l’accord de Paris a annoncé l’installation prochaine d’une antenne auprès de la Banque africaine de développement (BAD). Cette antenne gérera les dix milliards de dollars mobilisés pour les initiatives africaines en matière d’énergies renouvelables. Interview.
Ils sont jeunes, rompus aux négociations internationales et veulent remettre un continent vulnérable au centre de l’action mondiale en faveur du climat. Portraits.
L’accord de Paris sur le climat est entré en vigueur vendredi 4 novembre, trois jours avant l’ouverture de la COP 22 à Marrakech. Mais ce traité historique, censé permettre de contenir le réchauffement « bien en deçà de 2°C » n’a pas été ratifié par tous les pays engagés.
Dans un rapport rendu public ce mardi à l’occasion de la COP22, la Société financière internationale estime à 783 milliards de dollars d’ici 2030 les opportunités d’investissement dans les énergies propres en Afrique subsaharienne. C’est dans ce contexte que l’Initiative africaine pour les énergies vertes (Arei), lancée l’an dernier à Paris, se met en ordre de bataille.
La présidente de la Cop 21 et ministre française de l’Écologie, Ségolène Royal, a passé le relais à son homologue marocain, Saleheddine Mezouar, ce lundi. Les deux ministres ont appelé à un engagement pour l’Afrique, qui sera au cœur de la conférence de Marrakech.
Du 7 au 18 novembre, le Maroc accueille la grand-messe mondiale qui devra concrétiser l’accord de Paris et mettre l’Afrique au centre de l’échiquier climatique. Chefs d’État attendus, programme des négociations, sujets qui fâchent : Jeune Afrique récapitule les principaux enjeux de ce sommet.
De retour d’Afrique, le patron de l’AFD veut accroître les engagements de l’institution sur le continent grâce au doublement de ses ressources. Mais prévient les États : tout ne peut être financé par la dette publique !
L’objectif de production d’énergie verte en Afrique pour 2030, 300 GW, est ambitieux. L’arrivée de nouveaux financements ainsi que le potentiel solaire, éolien et hydraulique du continent rendent ce défi possible. Il y a urgence : 600 millions d’habitants sont toujours privés d’électricité.
Paris, 11 décembre 2015. Les 195 États membres de l’ONU tombent pour la première fois d’accord sur la nécessité de réduire le réchauffement climatique et sur leur responsabilité partagée en la matière.
Quatre mois après l’accord de Paris sur le climat, quelque 160 délégations nationales se retrouvent au siège de l’ONU à New-York, où doit avoir lieu vendredi 22 avril la cérémonie de signature du texte. Le « Monsieur Afrique » de la COP 21 nous explique la portée de l’événement.
L’Afrique attend beaucoup de cette institution lancée par l’ONU pour faire face aux changements climatiques. Hélas, au-delà des promesses mirobolantes, la machine met du temps à démarrer.
Depuis le début de l’année, Ségolène Royal a visité une dizaine de pays (Égypte, Éthiopie, Guinée, Côte d’Ivoire, Sénégal, Nigeria, Gabon, RD Congo). La ministre française de l’Écologie et présidente de la COP21, qui prévoit une nouvelle tournée africaine en août, s’est imposé la mission de développer à travers le continent le plus grand nombre possible de projets d’énergies vertes.
Sacs en plastique qui bourgeonnent dans les arbres, bouteilles vides qui bouchent les égouts et décharges qui débordent : face à la dégradation de l’environnement en Tunisie, les autorités affirment vouloir agir, mais sans convaincre.
Avec le réchauffement climatique, le continent semble promis au pire : sécheresses, montée des eaux, crises alimentaires… À moins qu’il n’en profite pour devenir un champion du développement durable ?
Le Maroc investit son désert et met le cap sur une énergie presque inépuisable et surtout renouvelable : le solaire. La première partie de la centrale Noor, baptisée Noor-1, doit être inaugurée ce jeudi par Mohammed VI, quelques mois avant que le Maroc n’accueille en décembre la COP 22.