Depuis plus de dix ans, l’environnement et le développement durable sont une composante essentielle de la diplomatie congolaise. Retour sur les principaux enjeux, à quelques semaines du Sommet des trois bassins forestiers tropicaux, qui se tiendra à Brazzaville du 26 au 28 octobre.
Si la loi « zéro mika » (zéro déchet), qui interdit l’utilisation et la production des sacs en plastique au Maroc a deux ans, force est de constater que son application reste encore limitée au circuit organisé, tandis que de nouveaux canaux d’approvisionnement se sont créés à destination des marchands ambulants et des souks.
Le roi du Maroc a participé dimanche à Brazzaville à un sommet pour la préservation et le développement du fleuve Congo et la forêt équatoriale en présence de dix chefs d’État africains qui ont sollicité une aide financière pour le « Fonds bleu ».
Le peuple des chiffonniers, récupérateurs et autres trieurs des montagnes de déchets issues des nouveaux modes de consommation peut être un acteur majeur dans la lutte pour la préservation de l’environnement. Mais pour cela, il faut assurer leur intégration économique et sociale.
A la veille de la conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine, les 28 et 29 janvier, le président de la République du Congo, par ailleurs président de la commission climat du bassin du Congo, enjoint ses pairs à faire pression sur les pays du Nord, les plus pollueurs, pour qu’ils remplissent leurs promesses de financements du Fonds bleu.
Porté par ses bons résultats financiers et par son expertise sur la centrale à charbon de Jorf Lasfar au Maroc, l’émirati Taqa veut diversifier sa production. Et regarde vers le sud du Sahara.
Les autorités marocaines ont annoncé une série de mesures d’urgence, suite au rejet sur le littoral de boues noires non-identifiées provenant apparemment d’une centrale thermique dans la ville de Mohammedia, sur la côte atlantique.
Comme décidé lors de la COP 22, douze pays africains réunis à Oyo au Congo ont lancé ce jeudi un Fonds bleu pour le Bassin du Congo. Objectif : subventionner des projets qui permettront de préserver ce territoire et ses 220 millions d’hectares de forêts.
Ouvert à Marrakech à l’occasion de la COP22, le Macaal, un centre d’art contemporain voulu par l’homme d’affaires Mohamed Alami Lazraq, souhaite pousser les créateurs du continent au dialogue.
Une étude publiée cette semaine et réalisée dans le cadre de la COP22 montre qu’une majorité de jeunes Africains sont sensibilisés aux problématiques liées au réchauffement climatique.
Pour compléter ses besoins énormes de financement, le Nigeria espère lever 60 millions d’euros en émettant des green bonds, des obligations d’État destinées à financer des projets respectueux de l’environnement.
Un accord signé samedi entre les deux pays prévoit l’extension du West African Gas Pipeline (WAGP) du Nigeria jusqu’à l’Europe via le Maroc. Il s’agirait du plus grand projet gazier en Afrique de l’Ouest.
Au Forum africain de l’action, qui s’est tenu au Palais des congrès à Marrakech le 16 novembre en marge de la COP22, deux absences ont été remarquées : celles des présidents tchadien, Idriss Déby Itno (IDI), et zimbabwéen, Robert Mugabe.
Alors que l’adaptation du continent africain au changement climatique occupe une place centrale dans les discussions de la COP22 à Marrakech, des entrepreneurs kényans redoublent de bonnes idées et développent déjà une écologie du système D. Reportage.
Après la signature de l’accord de Paris, les Parties doivent désormais en définir les modalités concrètes pour que le continent Africain puisse amorcer son « siècle des Lumières » par l’accès à la lumière sur l’ensemble de son territoire au bénéfice du plus grand nombre. Cette tribune a été co-écrite avec OIivier Mélédo, avocat associé chez Mayer Brown.
Le royaume chérifien et l’institution financière internationale ont annoncé, mercredi en marge de la conférence internationale sur le climat de Marrakech, la création d’un fonds d’investissement dédié. Objectif : « Attirer des investisseurs privés à la recherche d’investissements responsables et écologiques ».
Le négociateur en chef des pays africains à la COP 22 Seyni Nafo veut instaurer un financement juste et durable pour l’adaptation du continent au changement climatique. Voici ce qu’il attend de la conférence de Marrakech qui se termine ce vendredi.
Pour le président de la COP22, le sommet de Marrakech sur le changement climatique a dépassé ses objectifs en terme de mobilisation. Il s’achève ce vendredi.
Pour ces six figures de l’écologie, la dégradation de l’environnement n’est pas une fatalité. À condition de prendre des mesures significatives, propres à enrayer le processus, du littoral ouest-africain aux forêts congolaises.
La surprise promise par le Maroc depuis le début de la COP22 à Marrakech a été dévoilée : un prix spécial climat doté de 1 million de dollars remis chaque année, censé devenir aussi prestigieux que le Nobel.
Ils sont venus avec des projets prêts à être financer. Muraille verte, sauvetage des bassins du Congo et du Tchad, énergies renouvelables… Les responsables africains ont fixé les axes d’une co-émergence durable pour le continent, lors d’un sommet qui avait lieu hier à Marrakech.
Après la COP22, le roi du Maroc poursuivra son périple africain à Addis Abeba puis à Antananarivo, à Madagascar, pour le sommet de l’Organisation internationale de la francophonie.
Selon un communiqué de la présidence malienne, le chef de l’État malien Ibrahim Boubacar Keïta a fait lundi soir un « malaise vagal » à Marrakech, au Maroc, où il s’était rendu pour participer à la COP 22. Après une journée de repos, il devait reprendre ses activités ce mercredi.
Le roi du Maroc a reçu 38 chefs d’État lors de l’ouverture du sommet de la COP22 ce mardi 15 novembre à Marrakech. Il a appelé à une adaptation au changement climatique sans contrainte pour les pays du sud et dans la compréhension des limites auxquelles ceux-ci font face.
Quinze ans après l’Accord de Marrakech (2001), c’est à nouveau dans la « ville ocre » que l’Afrique a la possibilité de plaider pour une action climatique ambitieuse.
Dans des stands qui leur sont dédiés, les associations exposent des projets remarquables le temps de la COP22 qui se déroule jusqu’à vendredi, à Marrakech. Voici la sélection de Jeune Afrique.
Chantre d’un nouveau modèle agricole, l’initiative Triple A (Adaptation de l’Agriculture Africaine) fait du bruit à la Cop 22. Les Marocains veulent la mettre au centre des actions sur le climat.
Alors que le chef de l’État est au plus bas dans les sondages, beaucoup, dans le camp socialiste, doutent de sa capacité à briguer un second mandat. Le ministre de l’Agriculture et porte-parole du gouvernement, lui, y croit encore.