Sur le front du climat, l’Afrique est en première ligne. Finance climat, crédits carbone, énergies renouvelables… Décryptages, analyses et débats : tous nos articles sur les enjeux de la COP27, du 7 au 18 novembre 2022 en Égypte.
À la COP27 de Charm el-Cheikh, les négociations promettent d’être houleuses. En cause, l’hypocrisie des pays industrialisés à l’égard de l’Afrique, qui pourtant est la clé de notre avenir commun.
De nouveaux mécanismes de financement et de développement de projets sont désormais à la portée des municipalités du continent, invitées à s’inspirer du modèle nordique de transition verte.
La conférence des parties a démarré avec retard, le temps que les participants s’accordent sur le sujet des « pertes et dommages ». Les pays du Sud se retrouvent en première ligne des impacts de la crise climatique, sans en être les principaux responsables.
Il est indispensable que les nations développées changent de discours lors de la conférence des Nations unies sur le climat qui se tient actuellement à Charm el-Cheikh. Mais rien ne prouve qu’elles le feront.
Las d’attendre des promesses financières qui ne viennent pas de la part des pays industrialisés et alors qu’ils subissent de plein fouet les conséquences du dérèglement climatique, les Africains sont décidés à se faire entendre.
La conférence mondiale de l’ONU sur le climat s’est ouverte dimanche à Charm el-Cheikh, en Égypte, pour tenter de donner un nouveau souffle à la lutte contre le réchauffement climatique et ses impacts, pour lesquels les pays du Sud réclament des dédommagements financiers.
À quelques heures de l’ouverture de la COP27 qui se tient du 7 au 18 novembre en Égypte, Africa Practice appelle à la plus grande vigilance dans l’utilisation de l’hydrogène, les coûts de production pouvant se révéler prohibitifs.
Manque de financements pour lutter contre le réchauffement climatique, droit souverain au développement, exploitation pétrolière… Le négociateur de la RD Congo sur les questions de climat est le Grand invité de l’économie RFI/Jeune Afrique au moment où s’ouvre la COP27 en Égypte.
Face au défi des financements climatiques, l’Afrique se tourne progressivement vers de nouvelles solutions. À l’occasion de la COP27, la Banque africaine de développement (BAD) doit annoncer le lancement d’une initiative continentale pour les « banques vertes ». Explications.
Premiers concernés par le changement climatique, les pays africains doivent être mieux armés financièrement et techniquement pour y faire face, estime la directrice générale du Centre de compétences changement climatique du Maroc.
Comment les habitudes de consommation ont-elles évolué après deux ans de pandémie de Covid-19 ? Une enquête internationale menée dans 14 pays fait le point. Jeune Afrique vous livre en exclusivité les résultats de ce sondage au Maroc.
Cobalt, nickel, lithium… Pendant que les groupes miniers et les constructeurs automobiles se bousculent pour s’assurer l’accès aux ressources indispensables à la transition énergétique, les pays producteurs africains réclament la création de chaines de valeur locales.
Entre projets colossaux aux conséquences écologiques alarmantes et grandes annonces pour lutter contre le réchauffement climatique, les monarchies pétrolières du Golfe sont sous le feu des projecteurs – et des critiques. Éclairage de Philippe Pétriat, chercheur au Cefrepa.
À l’initiative d’une réunion africaine en marge de la conférence des Nations unies pour le climat, les présidents sénégalais et congolais, ainsi que leur hôte égyptien, ont convié plusieurs de leurs pairs.
Juste avant la COP27, qui s’ouvre le 6 novembre en Égypte, les Banques publiques de développement avaient rendez-vous à Abidjan pour le sommet Finance en commun. Objectif : hâter la construction d’un cadre efficace pour la finance climatique, et peser sur les futures négociations.
Il sera le grand ordonnateur de la COP27, qui s’ouvrira le 6 novembre à Charm el-Cheikh. Voici ceux qui l’aident à ancrer l’influence de son ministère.
Londres accueille, les 19 et 20 octobre, les pays francophones du continent pour un Forum sur le commerce et l’investissement. Selon Antoine Huss, de l’Institut Tony Blair, des entreprises britanniques œuvrant dans les secteurs de l’énergie, de la finance, de l’agriculture et des infrastructures manifestent déjà un vif intérêt.
À Kinshasa, les pays du Sud ont tente de mettre les plus industrialisés devant leurs responsabilités pendant les deux jours de préparation de la COP27.
À l’approche de la Conférence des Nations unies sur le climat, prévue du 6 au 18 novembre prochain à Charm el-Cheikh, en Égypte, son président, le ministre égyptien des Affaires étrangères, exhorte les dirigeants des pays riches à tenir leurs promesses de financement afin de réparer les injustices subies par les pays du Sud.
Décidé à faire du Gabon un pays leader dans la préservation de la forêt du bassin du Congo, Ali Bongo Ondimba mobilise depuis de nombreuses années ses proches et sa diplomatie sur le terrain climatique, où sont également présents ses voisins congolais Félix Tshisekedi et Denis Sassou Nguesso.
Alors que la communauté internationale peut soutenir les investissements sur le continent, priorité absolue doit être donnée aux infrastructures énergétiques africaines afin de soutenir la demande intérieure.
Plusieurs présidents du continent ont dénoncé l’absence des dirigeants des pays industrialisés, pourtant les plus pollueurs, au sommet de Rotterdam sur le soutien de l’adaptation de l’Afrique au changement climatique.
À Rotterdam, le sujet du financement de l’adaptation aux changements climatiques n’a pas eu le succès escompté. Alors que les représentants du continent espéraient mobiliser 25 milliards de dollars, ils sont repartis avec la promesse d’une enveloppe de 55 millions. Explications.
Alors que les pays développés font peu d’efforts pour réduire leurs émissions de gaz à effets de serre, l’Afrique, continent le moins pollueur de la planète doit continuer à produire et à utiliser des hydrocarbures. D’autant plus qu’aucune économie au monde ne s’est industrialisée sans ces énergies fossiles.
Pour le Gabon, « forêts » rime avec « opportunités économiques ». Le pays entend créer 187 millions de crédits carbone et compte en revendre la moitié sur le marché des compensations.
« Trafic de bois : les coulisses du pillage » (5/5). Le chef de l’État congolais a promis de mettre de l’ordre dans le secteur forestier. Mais face à l’anarchie qui y règne, a-t-il les moyens de rassurer bailleurs et potentiels investisseurs ?
Élue le 20 janvier, la présidente de la transition a douze mois pour redresser le pays. Mais avec un État aussi délabré, difficile de croire que ce délai sera suffisant.