Quelle place pour l’Afrique dans la lutte contre le réchauffement climatique ? Érosion côtière, insécurité alimentaire, réfugiés climatiques…
Le continent, qui n’est responsable que de 4% des émissions de gaz à effet de serre, est aussi celui où les effets du dérèglement climatique sont les plus catastrophiques. Que peuvent faire les gouvernements et entreprises du continent pour freiner le dérèglement climatique, sans pour autant freiner son développement économique ? Les bailleurs de fonds tiendront-ils, cette fois, leurs promesses de financement ? Ces questions sont au cœur des débats de la Conférence des parties sur le climat de l’ONU (COP28), qui se tient du 30 novembre au 12 décembre 2023 à Dubaï, aux Émirats arabes unis.
Analyses des enjeux, décryptages des principales problématiques, entretien avec les plus grands experts, infographies, vidéos, reportages… La rédaction de Jeune Afrique se mobilise pour vous faire vivre l’évènement. Pour tout savoir sur l’Afrique dans la COP28.
Bilan de l’Accord de Paris, financement du climat dans les pays en développement, sortie des énergies fossiles… Alors que s’ouvre la COP28, les questions en suspens sont nombreuses.
Pour la plupart engluées dans des problématiques d’urgence financière, les compagnies africaines ont du mal à faire de la décarbonation leur priorité. Certaines ont cependant pris le taureau par les cornes.
Déterminés à parler d’une seule voix, les pays africains arriveront à Dubaï avec une série de requêtes. Le rappel de certains engagements non tenus et de grandes ambitions structurantes. En voici la liste.
C’est une révolution silencieuse qui se déroule en Afrique ces dernières années : l’agroécologie gagne chaque année plus de terrain. Effet de mode ou solution de long terme ? À la veille d’une COP28, où les questions agricoles s’annoncent centrales, avantages et inconvénients de ce modèle en infographies.
Le recours aux intrants chimiques est-il le seul moyen d’atteindre la souveraineté alimentaire ? À quelques jours de la COP28, et alors que l’agriculture doit s’adapter à marche forcée au dérèglement climatique, analyse en infographies des dégâts provoqués par ces pesticides.
Au nom d’une « transition juste » et du droit des Africains à profiter des richesses de leur sous-sol, nombre d’États ont lancé des projets pétroliers ou gaziers. Mais cette stratégie entraînera-t-elle un développement économique à même de répondre aux besoins des populations locales ? Réponse en infographies.
Les sécheresses à répétition, la coupe du bois de chauffe et le réchauffement climatique ont fortement abîmé la mangrove, rempart naturel contre l’érosion côtière. En Casamance, des solutions commencent à donner des résultats. Décryptage en infographies.
C’est l’une des conséquences du dérèglement climatique qui occupera les débats à la COP28. La montée du niveau de la mer va changer le visage du continent, en particulier en Afrique de l’Ouest. État des lieux en infographies.
Derrière les récents coups d’État et la colère contre les gouvernements défaillants se cache la fragilité causée par le réchauffement climatique. Des voix de plus en plus fortes s’élèvent sur le droit du continent à s’industrialiser et sur son besoin de financement pour s’adapter.
Aux assemblées générales des institutions de Bretton Woods à Marrakech, le président de la BM, Ajay Banga, a appelé à endiguer ce qu’il considère comme « un recul des progrès » dans le combat contre la pauvreté.
Le mécanisme européen d’ajustement carbone aux frontières (MACF) entre en vigueur le 1er octobre. Les entreprises exportatrices de fer et d’acier, d’aluminium, d’engrais et de ciment vont devoir, à terme, payer une taxe supplémentaire. Explications.
Pour l’ancien président français, la surpopulation – africaine notamment – est la première cause de dérèglement climatique. Une affirmation qui, en plus d’être inexacte, s’appuie sur des théories climatosceptiques maintes fois battues en brèche par les experts. Mise au point en infographies.
Financements, dette et taxes : la déclaration de Nairobi dresse la liste des demandes du continent pour alléger le poids de la lutte contre le réchauffement climatique.
Le président kényan a appelé la communauté internationale à alléger le fardeau de la dette des pays du continent pour qu’ils puissent financer leur transition énergétique.
Ce lundi s’est ouverte la toute première conférence internationale consacrée aux questions climatiques en Afrique. Un « Africa Climate Summit » qui ne suscite guère que scepticisme et critiques.
Rendez-vous clé pour le continent, le sommet de Nairobi lance une longue séquence de négociations climatiques internationales qui culmineront à la COP28 de Dubaï en novembre.
Le premier Sommet africain sur le climat s’ouvre le 4 septembre à Nairobi. Pour la ministre allemande de la Coopération économique et du Développement, qui formule des propositions concrètes au nom de son pays, cet événement démontrera que l’Afrique peut jouer un rôle majeur dans la résolution de cette crise planétaire.
À quelques jours de la COP28, focus sur ces jeunes entrepreneurs africains que les bouleversements climatiques en cours poussent à concevoir des solutions innovantes pour répondre aux défis futurs.
Face aux conséquences dramatiques du réchauffement climatique, l’anthropologue tunisien met en garde contre les fausses bonnes solutions. Tout en étant convaincu qu’il n’est pas trop tard pour agir.
Nouvelle manifestation des effets du dérèglement climatique dû aux activités humaines, la vague de chaleur qui a touché l’Algérie et la Tunisie mi-juillet a donné lieu à des incendies dévastateurs.
En ce mois de juillet, pendant que des flocons tombent sur l’Afrique du Sud, des pays de l’hémisphère nord du continent battent des records de chaleur.
L’Afrique n’est pas suffisamment préparée au changement climatique, et son inaction pourrait coûter 2 000 milliards de dollars à son PIB en 2070. Les membres de l’Africa Financial Industry Summet (Afis) recommandent au secteur financier africain de s’engager dès maintenant, sans attendre que la législation ne l’y oblige
Présente fin juin à Paris pour le Sommet pour un nouveau pacte financier mondial, l’activiste nigériane de 29 ans met en garde contre le coût de l’inaction. Des fonds ont été promis, concède-t-elle, mais « l’argent doit atterrir là où on en a le plus besoin ».
Le sommet pour un nouveau pacte financier mondial a réuni à Paris, les 22 et 23 juin, chefs d’État et représentants d’institutions internationales et de la société civile dans le but d’aider les pays du Sud à faire face à l’urgence climatique.
Face aux immenses défis auxquels doit faire face le continent pour s’adapter au réchauffement climatique, le « nouveau pacte financier mondial », discuté au sommet de Paris, ne doit pas déboucher sur une liste de promesses vouées à l’oubli.
Depuis les États-Unis, le président de la RDC a déploré le manque d’aide des Occidentaux face aux changements climatiques. Un fléau dont son pays vient d’être à nouveau victime.
Sur le front africain de la finance climatique, la Banque européenne d’investissement entend tenir la cadence. Stratégie, partenariats, ambitions, Ambroise Fayolle, vice-président de la BEI, trace pour JA les grands lignes directrices de l’institution.
Très vulnérable au changement climatique, l’Afrique a besoin du soutien financier des pays riches, c’est un fait. Mais elle dispose aussi de nombreux atouts, qui lui permettent de se présenter comme une région riche en opportunités.
En clôture de l’Africa CEO Forum, les présidents sénégalais et nigérien ont pointé les insuffisances des réponses de la communauté internationale aux défis auxquels sont confrontés les pays du continent.