La 29e Conférence des parties se tiendra du lundi 11 novembre au vendredi 22 novembre, à Bakou, capitale de l’Azerbaïdjan. Cet événement international sous l’égide des Nations Unies rassemble des représentants de presque tous les pays du monde, ainsi que des organisations non-gouvernementales (ONG), des scientifiques, des entreprises et d’autres acteurs pour discuter des actions à mener face au changement climatique.
Le principal objectif de la COP29 reste d’évaluer les progrès réalisés depuis l’Accord de Paris (COP21 en 2015) et de renforcer les engagements des pays en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Un autre enjeu clé de la COP29 est la question de la justice climatique. De nombreux pays en développement, qui sont parmi les plus vulnérables aux impacts du changement climatique, demandent un soutien financier plus important de la part des pays riches pour les aider à s’adapter aux effets climatiques et à effectuer leur transition énergétique. Le financement des pertes et dommages, une question déjà mise en lumière lors de la COP27, sera au cœur des négociations pour définir comment les pays industrialisés vont soutenir les régions les plus touchées par les catastrophes climatiques.
Enfin, la transition énergétique est un enjeu crucial de cette édition, avec des discussions autour de l’abandon progressif des énergies fossiles et le développement des énergies renouvelables.
Adopté en ouverture de la COP28 de Dubaï, ce fonds, qui vise à soutenir les pays vulnérables au changement climatique, vient de prendre un tournant concret en choisissant le Sénégalais Ibrahima Cheikh Diong comme premier directeur exécutif.