En Afrique de l’Ouest, les militaires ont ravivé le souvenir de leur rôle politique. Si la prise du pouvoir peut conduire à l’instauration d’un régime autoritaire, la junte peut aussi permettre l’ouverture du champ politique à toutes les forces.
Après une année 2019 riche en élections majeures sur le continent – Nigeria, Tunisie, Afrique du Sud et Algérie, en particulier –, l’année 2020 s’annonce tout aussi animée avec dix scrutins présidentiels et/ou législatifs. On observera de près les pays soumis à de graves crises sécuritaires, mais aussi ceux où les règles constitutionnelles et leur éventuelle révision font peser une incertitude sur la candidature des chefs d’État actuellement en poste.
En exil au Canada depuis trois ans, l’ancien Premier ministre du régime de transition burkinabè sort de son silence pour répondre aux accusations portées contre lui. Yacouba Isaac Zida annonce son intention de revenir sur le devant de la scène et n’exclut pas la possibilité d’être candidat en 2020.
Aboubacar Yanogo était à proximité du lieu où son frère a été tué lors du putsch manqué de 2015 au Burkina Faso. Aujourd’hui président de l’association des familles des victimes et présent au procès, il souhaite que justice soit rendue.
Accusé par Chérif Sy d’avoir lui-même « reconnu » l’authenticité de ses échanges téléphoniques avec Djibrill Bassolé lors d’une brève conversation qu’ils ont eue à Paris en 2015, Guillaume Soro a immédiatement démenti et affirmé qu’ils ne s’étaient jamais vus. Selon les informations de Jeune Afrique, les deux hommes se sont pourtant bien croisés lors d’une réunion interparlementaire en marge de la COP21 dans la capitale française, début décembre 2015.
Appelé en qualité de témoin à la barre du tribunal militaire qui juge 84 personnes pour leur implication supposée dans le putsch manqué de septembre 2015, l’ancien président Jean-Baptiste-Ouédraogo a livré sa version des faits, démentant avoir amendé le coup d’État.
Le général Djibrill Bassolé, considéré comme l’un des cerveaux du coup d’État manqué de septembre 2015 au Burkina Faso, a rejeté lors de son procès la validité des échanges téléphoniques qu’il aurait eus avec Guillaume Soro, le président de l’Assemblée nationale ivoirienne.
Au deuxième jour de sa comparution dans le procès du putsch manqué de 2015 au Burkina, le général Djibrill Bassolé, qui a plaidé non coupable, a notamment insisté sur « la totale déconnexion de ses activités privées » avec les faits qui sont lui reprochés.
Au premier jour de sa comparution dans le procès du putsch manqué de 2015 au Burkina, le général Djibrill Bassolé a contesté les faits qui lui sont reprochés. Ses avocats ont notamment remis en cause l’authenticité du rapport d’expertise sur les conversations téléphoniques qu’il aurait eues avec Guillaume Soro.
Après neuf jours de comparution devant le tribunal militaire de Ouagadougou, le général Gilbert Diendéré continue de réfuter la paternité de la tentative de déstabilisation du pouvoir de la Transition survenue le 16 septembre 2015.
Les audiences du procès du putsch manqué de 2015 reprennent mercredi 21 novembre avec le témoignage de Boureima Kiéré, ex-chef d’état-major particulier du président de la Transition. Mais ce sont les témoignages des généraux Gilbert Diendéré et Djibrill Bassolé, cerveaux présumés de la tentative de coup d’État, qui sont les plus attendus.
Alors que se poursuit le procès des 84 coaccusés soupçonnés d’être les cerveaux du putsch manqué de septembre 2015 au Burkina Faso, Me Yérim Thiam, l’un des avocats de Léonce Koné, Hermann Yaméogo et du général Djibrill Bassolé, assure à Jeune Afrique que ses clients sont innocents.
Cité comme témoin dans le procès des généraux Gilbert Diendéré et Djibrill Bassolé, pour le coup d’État manqué de 2015, l’ancien président béninois Thomas Boni Yayi a demandé aux juges burkinabè de se rendre chez lui, à Cotonou, s’ils souhaitent l’auditionner.
Ils étaient sur le devant de la scène : Mohamed El Yazghi, ancien président de l’Union socialiste des forces populaires (USFP) au Maroc et Alexis Sinduhije, principal opposant du président burundais Pierre Nkurunziza. Que sont-ils devenus ?
Inculpé d’« incitation à assassinat » dans l’affaire Norbert Zongo et visé par un mandat d’arrêt international émis en mai par la justice burkinabè, François Compaoré a été entendu par la justice française le 30 octobre à Paris.
Deux ans après, le coup d’État manqué au Burkina recèle toujours sa part de mystère. Notamment sur l’implication présumée de certaines personnalités politiques et militaires ivoiriennes.
Poursuivi par la justice militaire burkinabè pour « trahison » et « collusion avec une puissance étrangères » dans l’enquête sur le putsch raté de 2015, le général Djbrill Bassolé a bénéficié mardi d’une liberté provisoire, avant de se voir assigné en résidence surveillée sur requête du procureur militaire. Une décision qui, d’un côté, soulage ses partisans et sa famille, mais qui fait fulminer la société civile.
Pour la première fois depuis son arrestation, Gilbert Diendéré, l’ancien chef d’état-major particulier de Compaoré, revient sur ces jours de septembre 2015 où tout a basculé.
Le général Djibrill Bassolé, incarcéré à la maison d’arrêt et des corrections des armées (Maca) depuis plus de deux ans pour son implication présumée dans le putsch raté de septembre 2015, a été mis en liberté provisoire mardi 10 octobre, selon ses avocats.
Une centaine d’anciens policiers burkinabè, radiés en 2012 à la suite des mutineries de 2011, ont manifesté mercredi 28 juin à Ouagadougou pour réclamer leur réintégration. Ils estiment avoir été des bouc-émissaires.
Selon nos informations, 107 personnes ont été inculpées par le juge d’instruction en charge de l’enquête sur le putsch raté de mi-septembre 2015 du général Gilbert Diendéré. Le procès concernant ce dossier n’est toutefois pas attendu avant la fin de l’année.
Dans un mémorandum intitulé « Une année perdue pour le Burkina Faso », le chef de l’opposition burkinabè, Zéphirin Diabré, tacle le bilan du président Roch Marc Christian Kaboré, au pouvoir depuis un an.
Mercredi 28 décembre, à l’occasion de l’anniversaire de son investiture, le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré répondait aux questions de ses compatriotes sur Twitter et Periscope. Retour sur une initiative presque inédite en Afrique de l’Ouest.
Le procès des militaires accusés d’avoir voulu monter une opération pour libérer les auteurs présumés du coup d’État manqué de septembre 2015 a été renvoyé à début janvier. Les avocats commis d’office se sont désistés face au rejet de leur requête : avoir du temps pour étudier le dossier.
Le procès des militaires soupçonnés d’avoir voulu libérer de la prison de la Maca les auteurs présumés du Coup d’État manqué de septembre 2015 s’est ouvert ce mardi. À la demande de la défense, il a été suspendu pour 24h. Les 29 militaires sont poursuivi pour détention illégale d’armes de guerre et association de malfaiteurs.
Soupçonné de complicité avec les auteurs présumés du coup d’État manqué de septembre 2015, Salifou Sawadogo, député et quatrième vice-président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), a été placé jeudi en détention à la Maison d’arrêt et de correction des Armées (Maca), a appris Jeune Afrique.