Plusieurs organisations professionnelles des médias burkinabè ont diffusé un communiqué commun pour attirer l’attention sur le sort de deux journalistes arrêtés dans le cadre de l’enquête sur la tentative de coup d’État, à la mi-septembre.
Selon des sources militaires, des éléments de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP), au premier rang desquels l’adjudant-chef Nébié, alias Rambo, et le sergent-chef Kossoubé, alias le Touareg (deux « durs » qui ont fui en Côte d’Ivoire après la tentative de coup d’État de la mi-septembre), ont tenté de profiter de la mobilisation des services de sécurité à l’occasion de l’élection présidentielle du 29 novembre pour lancer des attaques contre des sites où, espéraient-ils, la surveillance serait relâchée.
Deux journalistes burkinabè ont été arrêtés et inculpés dans le cadre de l’enquête sur la tentative de coup d’État contre le régime de transition, mi-septembre. Ils sont suspectés de complicité avec les putschistes de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle.
Le président de l’Assemblée nationale ivoirienne et l’ex-ministre burkinabè ont-ils tenté de faire chavirer la transition ? L’enregistrement de leur supposée conversation est-il authentique ? Retour sur une affaire d’État.
Il est, avec Roch Marc Christian Kaboré, l’un des deux favoris à la présidentielle du 29 novembre. Candidat sous la bannière de l’UPC, l’ancien chef de file de l’opposition sait que mieux vaut ne fermer aucune porte, pas même au CDP…
Alors que la sécurité des chefs d’État africains vire à l’obsession, les agents chargés de la garantir sont moins nombreux mais mieux formés et mieux équipés. Enquête sur ces hommes qui suivent nos présidents comme leur ombre.
Djibrill Bassolé, l’ex-ministre burkinabè des Affaires étrangères, et Guillaume Soro, le président de l’Assemblée nationale ivoirienne, ont assuré mercredi, via leurs porte-paroles et conseils, qu’ils n’étaient pas impliqués dans un enregistrement sonore sulfureux et non authentifié, rendu public par des personnalités pro-Gbagbo.
Après un long séjour médical au Maroc consécutif à une fracture du fémur, Blaise Compaoré, l’ancien président burkinabè, a regagné fin septembre sa villa abidjanaise du quartier de Cocody-Ambassades, à deux pas de celle de l’ancien président Konan Bédié.
Le contenu d’un enregistrement sonore présenté comme celui d’une conversation téléphonique entre Guillaume Soro et Djibrill Bassolé crée des remous entre la Côte d’Ivoire et le Burkina. Au-delà de la polémique, virulente, voici les points clés d’une affaire qui suscite autant de bruit que de questions actuellement sans réponses.
Plusieurs protagonistes du putsch contre le régime de transition, fin septembre, ont été arrêtés, d’autres sont en fuite, mais le scénario du « coup d’État le plus bête du monde » commence à se préciser.
Depuis sa couverture de l’insurrection d’octobre 2014, puis celle du putsch de septembre dernier, Radio Oméga est devenue une référence. Son secret ? Du direct, du direct, et encore du direct.
Les recettes budgétaires fondent, l’inflation augmente, l’industrie est en panne… Pourtant, la croissance pourrait rebondir en 2016, pourvu que la situation politique s’éclaircisse.
Il y a un an, Blaise Compaoré quittait le pouvoir et le Burkina Faso sous la pression de la rue. Depuis, sa famille et son ancienne garde rapprochée connaissent des fortunes diverses.
Un an après l’insurrection populaire qui a chassé Blaise Compaoré du pouvoir et un mois après le coup d’État manqué des hommes de l’ex-régiment de sécurité présidentielle, les Burkinabè sont impatients de tourner la page de la transition. Ils sont appelés aux urnes le 29 novembre.
Même après la chute de Compaoré, leur mentor, ils continuaient à faire la pluie et le beau temps au Burkina. Mais, depuis le putsch manqué, « la colombe » s’est envolée et le général est aux arrêts.
C’est une histoire en quatre actes – ou plutôt quatre coups de téléphone – qui résume l’épilogue du coup d’État manqué au Burkina et la chute du couple Diendéré
Durant cette année de transition, le ministre de l’Économie et des Finances s’est attelé à regagner la confiance des partenaires étrangers et à apurer la dette de l’État. Mission quasi accomplie.
Accusé par les autorités de transition burkinabè d’être impliqué dans la tentative de putsch, mi-septembre, à Ouagadougou, Guillaume Soro a promis qu’il répliquerait une fois la page de l’élection présidentielle tournée en Côte d’Ivoire.
Selon des sources sécuritaires, deux sous-officiers de l’ex-régiment de sécurité présidentielle (RSP) considérés comme des « durs » du coup d’État manqué contre le régime de transition ont fui ces derniers jours en Côte d’Ivoire en franchissant clandestinement la frontière terrestre.
Lors d’une conférence de presse ce vendredi, le colonel Sita Sangaré, le directeur de la justice militaire, a annoncé que le général putschiste Gilbert Diendéré était inculpé de onze chef d’inculpations, dont celui de « crime contre l’humanité ».
Passons ensemble, si vous le voulez bien, du particulier au général. Le particulier sera cette semaine le Burkina. Il nous donne l’impression d’être « revenu dans le droit chemin ». Est-ce vraiment le cas et pour combien de temps ? Le général sera le continent africain dans son ensemble : comment se porte-t-il et où va-t-il ?
Le Premier ministre burkinabè, Isaac Zida, a annoncé lundi l’installation de la commission d’enquête sur le putsch du 16 septembre au Burkina Faso. L’équipe composée de huit membres dispose d’un mois pour rendre son rapport.
Ragaillardis par l’échec du coup d’État, les dirigeants de la transition se sont appliqués à faire payer au RSP et à l’ancien parti de Compaoré, lui aussi tenu pour responsable, leur outrecuidance. Et ça n’a pas traîné.
Pour les magistrats militaires qui enquêtent sur le coup d’État manqué contre le régime de transition burkinabè, aucun doute : Djibrill Bassolé, l’ancien ministre des Affaires étrangères de Blaise Compaoré, est le complice des putschistes de l’ex-régiment de sécurité présidentielle (RSP) et de leur chef, le général Gilbert Diendéré.
Le général Gilbert Diendéré et l’ancien ministre des Affaires étrangères de Blaise Compaoré Djibrill Bassolé ont été inculpés mardi soir d' »attentat à la sûreté de l’État ».