Arrêtés après avoir appelé au retour des civils au pouvoir, les onze opposants dénoncent le vide institutionnel laissé par l’annonce du report de la présidentielle… à une date toujours inconnue.
Le conseil des ministres qui s’est tenu ce 16 octobre à Bamako a décidé de promouvoir une dizaine d’officiers. Parmi eux, le colonel Assimi Goïta et quatre autres membres de la junte nommés généraux.
La justice malienne a rejeté la demande de mise en liberté de cet universitaire et militant politique, auteur d’un livre critiquant la communication de la junte au pouvoir. Il est détenu depuis fin mars et a été condamné en mai à deux ans de prison, dont un ferme.
Le procès avait débuté la dernière semaine de septembre. Il est renvoyé « afin que d’autres témoins puissent être entendus par la chambre d’instruction de la Cour suprême ».
La chaîne française d’information est accusée « de propos de dénigrement et d’affirmations gratuites » après la diffusion d’une émission intitulée « Wagner décimé au Mali : la main de Kiev », avec comme invité le colonel Michel Goya, consultant militaire de LCI.
Les dizaines de milliers de Maliens, Burkinabè et Nigériens installés en France, parfois depuis des décennies, subissent de plein fouet les conséquences du divorce entre leur pays d’origine et leur pays d’accueil.
L’Association des élèves et étudiants du Mali (AEEM) est accusée d’être responsable de violences et d’affrontements depuis plusieurs années dans le milieu scolaire et universitaire.
Le président togolais affiche un leadership régional qui ne s’embarrasse d’aucune contrainte idéologique ou juridique, en particulier en matière de médiation dans les situations de crise. Mais, qu’il agace ou qu’il séduise, force est de reconnaître que son activisme engrange des succès.
Par realpolitik ou pour des raisons humanitaires, la Cedeao, réunie en sommet extraordinaire à Abuja, a levé une partie des sanctions qu’elle avait imposées aux régimes militaires du Niger, de la Guinée et du Mali.
Alors que la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest traverse une crise inédite, le président de la Commission de l’organisation se veut optimiste au sujet du départ annoncé du Mali, du Burkina Faso et du Niger.
À Bamako, Kayès ou encore Sikasso, des manifestants ont apporté leur soutien à la décision des autorités maliennes, burkinabè et nigériennes de retirer leurs pays de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest.
Le Mali, le Burkina Faso et le Niger ont pris la sous-région de court en annonçant, le 28 janvier, leur retrait de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest.
En septembre 2023, les régimes putschistes malien, burkinabè et nigérien ont scellé leur union sur les plans diplomatique, économique et sécuritaire. Leur objectif : s’émanciper de la Cedeao.
Un débat sur les relations entre la France et les pays africains était organisé ce 21 novembre à l’Assemblée nationale, à Paris. Rejet de la France, attitude divergente en fonction des régimes, franc CFA… Face à des ministres défendant leur bilan, les élus d’opposition ont multiplié les critiques.
La France a intimé de suspendre toute coopération culturelle avec ces trois pays du Sahel. Comment les artistes et les acteurs de la culture vivent-ils cette situation ?
Les sanctions de la Cedeao qui ont visé les pays dirigés par des juntes se retournent contre ceux qui les ont prises. Du Sénégal au Bénin en passant par la Côte d’Ivoire, tous ont connu à divers degrés une baisse de leurs échanges commerciaux avec leurs voisins.
À des degrés divers, les tissus économiques du Burkina Faso, du Mali et du Niger se délitent. Même si les indicateurs macroéconomiques tiennent bon, les entreprises sont les premières à payer les frais de l’instabilité politique et sécuritaire.
Alors que les putschistes d’Afrique de l’Ouest justifient leur action en promettant une amélioration du bien-être collectif, le résultat est souvent inverse : hausse de la pauvreté, baisse du budget et des dépenses sociales, recul de l’activité économique…
Mali, Burkina Faso, Guinée et maintenant Niger. Depuis trois ans, les pays d’Afrique de l’Ouest sont frappés par une série de coups d’État. Si ces prises de pouvoir par les armes ont isolé diplomatiquement les juntes, elles ont également eu de lourdes conséquences pour les économies de la sous-région.
Les régimes militaires dirigés par Assimi Goïta au Mali, Ibrahim Traoré au Burkina Faso et Abdourahamane Tiani au Niger ont signé samedi une charte établissant une alliance défensive.
Après s’être produit au Festival international Nuits d’Afrique, au Canada, le chanteur évoque la politique ivoirienne et internationale, la mort d’Henri Konan Bédié, le football et, bien sûr, la musique.
À six mois de la présidentielle, censée se tenir en février 2024, la junte a une nouvelle fois consulté les partis politiques au sujet du calendrier établi avec la Cedeao. Leur recommandation : que la transition dure entre trois et dix-huit mois de plus que prévu.
L’ancien Premier ministre, moins critique envers le régime d’Assimi Goïta qu’une grande partie de la classe politique malienne, dresse un bilan nuancé de la transition, trois ans après le coup d’État qui a renversé Ibrahim Boubacar Keïta.
Le chanteur, qui venait de démissionner du Conseil national de transition, a rebondi. Il a été nommé « conseiller spécial » du numéro un de la junte malienne, le 14 août, confirmant ainsi son soutien aux militaires au pouvoir.
Dans un contexte de vives tensions bilatérales et régionales, Paris a suspendu la délivrance des visas destinés aux ressortissants maliens. Bamako a répliqué dans la foulée, en vertu du principe de réciprocité.
Mamoutou Touré, président de la Femafoot, et Issaka Sidibé, ex-président de l’Assemblée en poste avant l’arrivée de la junte au pouvoir, ont été inculpés et écroués, le 9 août, pour des infractions financières présumées.
Après le putsch qui a renversé le président Bazoum, une éventuelle intervention militaire de la Cedeao pourrait encore aggraver le chaos sahélien. À moins que les forces vives du Niger ne réagissent.
La Cedeao a donné jusqu’au 6 août aux putschistes nigériens pour réinstaller Mohamed Bazoum au pouvoir. Bola Tinubu, président en exercice de l’institution ouest-africaine, est décidé à ne pas laisser entériner un nouveau coup d’État. Quitte à préparer, avec une poignée de conseillers, une intervention militaire risquée.
Dans un communiqué, les colonels putschistes précisent qu’ils refusent d’appliquer les sanctions décrétées par la Cedeao et qu’ils pourraient quitter l’organisation de la sous-région.