Le discret chef de la transition, qui vient d’effectuer sa première visite officielle en France, s’appuie sur un cercle d’habitués des couloirs du Palais présidentiel.
L’ancien Premier ministre, qui se cache depuis qu’il est accusé d’être le cerveau d’une tentative de déstabilisation de la transition, estime que ce sont ses présumées ambitions présidentielles qui lui ont valu d’être poursuivi.
La classe politique et la société civile maliennes dénoncent l’inégale répartition des sièges du futur Conseil national de transition (CNT), déjà boycotté par plusieurs partis.
Assiégé par des jihadistes présumés, le village de Farabougou, dans la région de Ségou, a été libéré le 22 octobre, selon l’armée malienne. Mais sur place, la tension demeure vive. Une situation qui met à rude épreuve les nouvelles autorités de Bamako.
Libéré après six mois de captivité, Soumaïla Cissé aspire à un peu de repos. Mais l’opposant réfléchit déjà au rôle qu’il pourrait jouer sur une scène politique malienne en pleine recomposition.
Un mois après l’installation de Bah N’Daw comme président de la transition et la formation d’un gouvernement, l’organe législatif n’a pas encore été mis en place.
Les forces armées maliennes ont annoncé avoir repris le contrôle de Farabougou, un village du centre du pays qui était assiégé depuis deux semaines par des présumés jihadistes. Assimi Goïta, le vice-président de la transition, dirigeait les opérations.
Ibrahim Boubacar Keïta est rentré à Bamako, mercredi soir, après un séjour médical de près de deux mois à Abou Dhabi. L’ancien président malien a rejoint sa villa de Sébénikoro.
Arrêté le 18 août lors du coup d’État militaire, Boubou Cissé a été libéré en même temps que 11 autres personnalités civiles et militaires qui étaient détenues par la junte.
L’organisation ouest africaine a décidé de la levée des sanctions qui pesaient sur le Mali au lendemain de la nomination d’un gouvernement de transition. Celui-ci est composé de militaires, qui y tiennent plusieurs postes-clés, de membres de groupes armés, de technocrates et de quelques personnalités issues du M5.
Le Mouvement du 5 juin, à la pointe de la contestation face à IBK pendant des mois, peine aujourd’hui à parler d’une même voix et ne parvient pas à s’imposer comme un interlocuteur incontournable des nouvelles autorités.
Nommé Premier ministre de la transition le 27 septembre, l’ex-ministre des Affaires étrangères est un diplomate reconnu. Sa neutralité politique sera un avantage pour former un gouvernement consensuel.
Le président de la transition, Bah N’Daw, a été officiellement investi le 25 septembre. La chercheuse Niagalé Bagayoko analyse les raisons de ce choix, sa marge de manœuvre, et les défis qui l’attendent.
Bah N’Daw, a prêté serment à Bamako comme président de transition malienne. Il a promis que le pouvoir sera remis à un gouvernement civil sous 18 mois.
Un débat se fait jour au lendemain de l’apparition d’Amadou Sanogo, en uniforme d’apparat, lors de la célébration du 60e anniversaire de l’indépendance du Mali.
[3/5] Désigné président de la transition malienne, Bah N’Daw a été investi le 25 septembre 2020. Son parcours lui vaut une réputation d’homme intègre et intransigeant, mais il lui faut se montrer conciliant pour sortir le pays de la crise.
Mossadeck Bally, le PDG du groupe hôtelier Azalaï, appelle à lutter contre la corruption, relancer l’attractivité du pays et soutenir la population pour assurer la réussite de la transition malienne.
De premières évaluations recueillies par Jeune Afrique permettent de mesurer l’impact des sanctions, décrétées par la Cedeao après le coup d’État, sur l’économie malienne.
L’ex-ministre sénégalais des Affaires étrangère a été choisi par l’Organisation internationale de la francophonie pour mener une mission de suivi de la situation au Mali.
Bah N’Daw est censé officier comme chef de l’État pendant plusieurs mois avant un retour des civils au pouvoir. Le colonel Assimi Goïta devient, pour sa part, vice-président.
Évacué le 6 septembre vers Abu Dhabi pour des raisons sanitaires, l’ancien président malien a quitté la clinique pour un hôtel et poursuit ses rendez-vous médicaux.
L’ancien ministre malien des Affaires étrangères, emprisonné plusieurs fois comme leader estudiantin et syndicaliste sous Moussa Traoré, évoque la mort du premier militaire à avoir fait un coup d’État au Mali et celle, dramatique, de Modibo Keïta, le président chassé du pouvoir en 1968. Un plaidoyer en faveur de la démocratie et de l’État de droit qui est aussi la première prise de parole publique de l’ancien ministre depuis le putsch du 18 août.
A l’issue de la rencontre de la Cedeao à Accra, l’organisation ouest-africaine a menacé la junte d’un « embargo total » si le pouvoir n’est pas rapidement remis à un président et un Premier ministre de transition civils. La junte affirme cependant que l’option d’un président militaire reste ouverte.
Le fils de l’ancien président Ibrahim Boubacar Keïta a interpellé le chef de la junte sur ses conditions de détention, dans un courrier que « Jeune Afrique » a pu consulter.
Le mouvement qui a mené la contestation dans la rue contre l’ex-président malien Ibrahim Boubacar Keïta, renversé par un putsch, a rejeté la charte entérinée par la junte prévoyant une transition de 18 mois.
Réalisée initialement à la demande de Bamako début 2019, la notation financière de l’État malien vient d’être réduite à la catégorie « risque substantiel » à la suite du coup d’État.