De Mahamadou Issoufou à Idriss Déby Itno en passant par Alassane Ouattara et Alpha Condé, les chefs d’État d’Afrique de l’Ouest et du Sahel ont suivi la chute d’Ibrahim Boubacar Keïta avec attention.
Après la démission forcée de Ibrahim Boubacar Keïta dans la nuit de mardi à mercredi, les militaires putschistes, réunis au sein du « Comité national pour le salut du peuple », ont affirmé leur volonté de mener une transition politique. La Cedeao « dénie catégoriquement toute forme de légitimité aux putschistes » et a décidé de fermer toutes les frontières avec le Mali.
Le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, a annoncé sa démission dans une intervention télévisée, filmée au camp militaire de Kati où il avait été emmené après avoir été arrêté par des militaires, mardi soir.
Ibrahim Boubacar Keïta et Boubou Cissé, le président et le Premier ministre maliens, ont été arrêtés par des militaires ce mardi en fin de journée à Bamako, quelques heures après le début d’une mutinerie au camp de Kati.
Ibrahim Boubacar Keïta a démissionné, dans la nuit du 18 au 19 août, après avoir été arrêté par des mutins au terme d’une journée de tensions qui avait démarré par une mutinerie au camp de Soundiata-Keïta, à 15 km de Bamako. Retour sur les événements qui ont conduit à la chute du président malien.