Coup d’État au Gabon

Le président Ali Bongo Ondimba a été renversé par un coup d’État dans la nuit du 29 au 30 août 2023. Les militaires ont annoncé la création d’un « Comité pour la transition et la restauration des institutions » (CTRI) et le général Brice Clotaire Oligui Nguema, commandant en chef de la garde présidentielle, a été désigné chef de l’État. Le putsch est intervenu quelques heures après la proclamation des résultats de la présidentielle par le Centre gabonais des élections, qui a donné Ali Bongo Ondimba vainqueur avec 64,27 % des suffrages, contre Albert Ondo Ossa (30,77 %), candidat désigné par une large partie de l’opposition. Ali Bongo Ondimba, mis « à la retraite » par les militaires, a été placé en résidence surveillée. Son fils, Noureddin Bongo-Valentin, et la première dame, Sylvia Bongo-Ondimba, ont été arrêtés, ainsi que plusieurs de leurs proches.

Le Lieutenant Colonel Frédéric Bongo© DR Le Lieutenant Colonel Frédéric Bongo
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Frédéric Bongo Ondimba révoqué de l’armée gabonaise

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Mike Jocktane © Facebook / Mike Jocktane.

Mike Jocktane face à Albert Ondo Ossa : l’heure des comptes a sonné

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Le ministre gabonais de la Justice, Paul-Marie Gondjout. © Facebook Paul-Marie Gondjout

Au Gabon, un caméléon nommé Paul-Marie Gondjout

Sylvia Bongo Ondimba et son fils Noureddin Bongo Valentin, en août 2023. © MONTAGE JA : FACEBOOK SYLVIA BONGO ONDIMBA.

Ali et le « shadow cabinet » : de l’AVC à la chute des Bongo

Le président Omar Bongo Ondimba (à dr.) et le général Brice Oligui Nguema (2e rangée au c.), lors des funérailles d’Edith Lucie Bongo, Première dame du Gabon, le 19 mars 2009, à Libreville. © MONTAGE JA : WILS YANICK MANIENGUI / AFP.

Ali et le péché originel : la chute des Bongo, écrite depuis 2009 ?

 © MONTAGE JA : BEN STANSALL/POOL/AFP ; ARCHIVES JA ; COM PR ID

[Série] La chute de l’empire Bongo