Le président Ali Bongo Ondimba a été renversé par un coup d’État dans la nuit du 29 au 30 août 2023. Les militaires ont annoncé la création d’un « Comité pour la transition et la restauration des institutions » (CTRI) et le général Brice Clotaire Oligui Nguema, commandant en chef de la garde présidentielle, a été désigné chef de l’État.
Le putsch est intervenu quelques heures après la proclamation des résultats de la présidentielle par le Centre gabonais des élections, qui a donné Ali Bongo Ondimba vainqueur avec 64,27 % des suffrages, contre Albert Ondo Ossa (30,77 %), candidat désigné par une large partie de l’opposition.
Ali Bongo Ondimba, mis « à la retraite » par les militaires, a été placé en résidence surveillée. Son fils, Noureddin Bongo-Valentin, et la première dame, Sylvia Bongo-Ondimba, ont été arrêtés, ainsi que plusieurs de leurs proches.
Renversé le 30 août, l’ancien chef de l’État est visé par plusieurs plaintes. Mais demeure-t-il protégé par son immunité ? Plusieurs de ses proches, à commencer par sa femme Sylvia et son fils Noureddin, sont également dans le collimateur de la justice.
Par communiqué, le ministre de la Communication camerounais et porte-parole du gouvernement invite à ne pas établir de parallèles entre certains putschs et la situation de son propre pays.
Le président gabonais de la transition rencontrera le chef de l’État congolais dans son fief d’Oyo, le 1er octobre. Une nouvelle étape dans le marathon diplomatique du tombeur d’Ali Bongo Ondimba.
Secrétaire général par intérim de l’ancien parti unique au Gabon, l’ex-ministre a également repris la vice-présidence du Sénat derrière Paulette Missambo. Et entend bien jouer, tout comme sa formation politique, un rôle dans la transition en cours.
Près d’un mois après le coup d’État contre Ali Bongo Ondimba, le Premier ministre de la transition a annoncé des préparatifs pour la rédaction d’une nouvelle Constitution.
La figure de la diaspora et ex-militante de l’opposition est de retour au Gabon après vingt années passées en France. À la tête du ministère de la Communication, la voilà chargée d’être la voix de la transition.
Suspendues en 2018 pour « lutter contre le développement des sites d’exploitation sauvage et illicite de l’or », les activités d’orpaillage artisanal viennent d’être relancées par le gouvernement de transition.
Après le putsch du 30 août qui a mis fin au régime d’Ali Bongo Odimba, le Premier ministre de Brice Clotaire Oligui Nguema était en mission à New York pour tenter de rassurer la communauté internationale.
L’ancien président de la Commission de l’Union africaine a été reçu ce 21 septembre au Palais du bord de mer par le président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguema. Ce qui n’est pas passé inaperçu et suscite plusieurs interrogations.
Le nouveau président de la transition a quitté le Gabon le temps d’une journée pour s’entretenir avec son homologue équato-guinéen, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo.
Plusieurs personnalités clés du régime déchu d’Ali Bongo Ondimba ont été mises en examen et transférées à la prison de Libreville. Parmi elles, Noureddin Bongo Valentin, Jessye Ella Ekogha ou Cyriaque Mvourandjiami.
Présentée comme l’une des réussites du régime précédent, la zone d’investissement spéciale de la banlieue de Libreville traverse une période de turbulence due à la dégradation des conditions de travail. Une menace prise au sérieux par les autorités de transition.
Au Gabon, le général Oligui Nguema est désormais installé à la tête d’une transition dont on ne connaît pas encore la durée mais dont il assure qu’elle devra libérer les Gabonais et tourner la page d’une dynastie, celle des Bongo. Le nouveau chef de l’État a reçu Jeune Afrique à Libreville. Entretien exclusif.
Le nouveau chef de l’État poursuit sa tournée d’hommages. Dans le Moyen-Ogooué, il est revenu sur les raisons qui l’ont poussé à prendre le pouvoir le 30 août. Une charge en règle contre Sylvia Bongo Ondimba et son fils, Noureddin.
Principal adversaire d’Ali Bongo Ondimba lors du scrutin du 26 août, le professeur d’économie est devenu plus effacé face à son successeur, Brice Clotaire Oligui Nguema, à tel point qu’il semble aujourd’hui marginalisé. Voici ceux qui l’entourent.
Très actif sur le plan diplomatique – notamment après le coup d’État au Gabon -, le président centrafricain a entamé une tournée internationale qui doit le mener jusqu’à New York. Tout en gardant un œil sur Bangui, où un jeu de chaises musicales se prépare. Explications.
L’analyste a quitté Paris après le coup d’État du 30 août au Gabon, pour s’installer à Libreville, où il a été nommé ministre de l’Économie et des Participations.
Le 13 septembre, le nouveau pouvoir de Libreville a annoncé vouloir relancer la « task force » chargée de traquer les « fraudes » dans les marchés publics. Le président de transition a appelé les hauts fonctionnaires et cadres du secteur public à restituer eux-mêmes « les fonds détournés ».
Les présidents camerounais et centrafricain se sont entretenus au palais de l’Unité, le 12 septembre. Coup d’État au Gabon, coopération sécuritaire… Leur entretien a duré plus de deux heures.
Nommé par Brice Clotaire Oligui Nguema à la tête du nouveau gouvernement du Gabon, l’ex-opposant a pris ses fonctions comme Premier ministre de la transition. Jeune Afrique l’a rencontré.
L’exécutif de la transition présidée par Brice Clotaire Oligui Nguema a poursuivi ses nominations ce 11 septembre, avec la composition du Sénat et de l’Assemblée nationale. Ceux-ci seront présidés respectivement par Paulette Missambo et Jean-François Ndongou.
Dans un entretien à l’AFP, le Premier ministre a évoqué l’organisation d’élections dans un délai de deux ans. Il estime aussi qu’il ne serait « pas bon que les militaires se présentent ».
Avec le coup d’État du 30 août 2023, le pays entre dans une longue période d’incertitude institutionnelle. Il va devoir, selon Pascal Mbongo, surmonter d’importantes difficultés de mise en œuvre de la démocratie.
Putschs, franc CFA, présidentielle au Sénégal, pétrole, gaz, patronat, croissance régionale… Le président du CNP, le principal syndicat patronal sénégalais, répond aux questions de Jeune Afrique et de RFI.
Lundi 4 septembre, lors de la cérémonie d’investiture de Brice Clotaire Oligui Nguema, les cadres et anciens ministres du Parti démocratique gabonais ont répondu présent. Alors qu’ils assistaient au glas du règne de leur maison, l’heure est à l’expression des regrets.