Délocalisation de l’audience en prison, émission de mandat d’amener… La Cour de répression des infractions économiques et financières multiplie les initiatives pour entendre l’ancien président de l’Assemblée nationale, jusque-là sans succès.
En 2010, Alpha Condé accédait au pouvoir en Guinée après un demi-siècle d’opposition. Renversé onze ans plus tard par un coup d’État, l’ancien président a renfilé son manteau d’opposant contre son tombeur, le colonel Mamadi Doumbouya.
Le procès d’Ibrahima Kassory Fofana doit s’ouvrir ce mercredi en Guinée devant la Cour de répression des infractions économiques et financières (Crief). Mais l’accusé et ses avocats menacent de boycotter l’audience.
À un moment où la Russie fait une percée diplomatique sur le continent, Senkoun Sylla aura pour mission de consolider les relations entre Conakry et Paris. Cet ancien ambassadeur sous Alpha Condé n’était pourtant pas le premier choix de Mamadi Doumbouya.
Renversé le 5 septembre 2021 et désormais en exil en Turquie, l’ancien président guinéen est poursuivi par la justice de son pays. Pour ses avocats, les accusations dont il fait l’objet sont scandaleuses.
Malgré sa dissolution officielle et l’arrestation de plusieurs de ses membres, le mouvement de la société civile guinéenne résiste encore à la junte au pouvoir. Ce 16 février, il appelait ses partisans à manifester dans Conakry.
Au retour de la délégation qu’elle a dépêchée à Pékin, la présidence guinéenne a annoncé le 30 janvier une possible reprise du chantier dans le Simandou en mars.
Au procès du massacre du 28 septembre 2009, Moussa Dadis Camara a cédé la place dans le box des accusés à Blaise Goumou. Ce gendarme proche de Moussa Tiégboro Camara a chargé Toumba Diakité.
Lors du procès du massacre du 28 septembre, l’audition de Moussa Dadis Camara se poursuit. Avec son ancien aide de camp, ils se renvoient la responsabilité de la tuerie qui a fait 157 morts en 2009.
En Guinée, après deux semaines d’interruption de son procès devant le tribunal de Conakry, Moussa Dadis Camara est de retour à la barre. Se dédouanant de toute responsabilité dans les crimes commis en 2009, l’ancien putschiste n’a pas retenu ses coups.
Le chef de l’État bissau-guinéen a rencontré fin décembre les adversaires du président guinéen de la transition. Un médiateur officiel, Thomas Boni Yayi, a pourtant été désigné par la Cedeao.
Ils se battent pour l’État de droit, la préservation de l’environnement, l’innovation et la recherche, une finance plus solidaire, l’émergence d’industries culturelles et créatives… Portrait de trente personnalités qui incarnent l’avenir du continent.
Quatrième accusé à défiler à la barre, Cécé Raphaël Haba s’est exonéré de toute responsabilité dans le massacre. Et a donné sa version des événements, durant ces semaines où régnait une odeur de poudre.
Une liste de 188 personnes visées par de nouvelles poursuites judiciaires a été dévoilée, ce 3 novembre, par le ministre guinéen de la Justice. Une mesure sans précédent, qui comporte quelques aspects pour le moins étonnants.
L’audition d’Aboubacar Sidiki Diakité s’est terminée ce mercredi. L’ancien aide de camp de Moussa Dadis Camara n’a pas lésiné sur les accusations. Quitte à être lui-même mis à rude épreuve.
Ce 24 octobre, l’ancien aide de camp a livré sa version du massacre du stade de Conakry. Sa ligne de défense est claire : l’ancien président de la transition et ses hommes en sont les seuls et uniques responsables.
Très attendu, l’interrogatoire de l’ancien aide de camp de Moussa Dadis Camara a débuté ce mercredi 19 octobre dans une salle d’audience captivée. Une plongée inédite au cœur du pouvoir au lendemain de la mort de Lansana Conté.
Alors que le procès du massacre du 28-Septembre 2009 reprend ce 4 octobre à Conakry, Cheick Sako revient sur les difficultés à l’organiser lorsqu’il était ministre de la Justice sous Alpha Condé. Il affirme que de nombreuses personnes ont fait obstacle à la tenue de ces audiences.
Le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) accuse le président de la transition de « complicité d’homicides et de torture » et a saisi la justice française le 8 septembre.
Les autorités guinéennes ont annoncé que le procès du massacre du 28 septembre 2009 s’ouvrirait le 26 septembre prochain. Parmi les onze accusés, l’ancien chef de la junte est au centre des attentions.
Il y a un an, juste après avoir renversé Alpha Condé, le militaire promettait de « faire l’amour à la Guinée ». À la tête d’un régime opaque et autoritaire, il a sonné la fin de la lune de miel.
Depuis le 16 juillet, Bernard Goumou assure l’intérim de Mohamed Béavogui. Cet homme ambitieux ne connaissait pas Mamadi Doumbouya avant le putsch du 5 septembre 2021, mais il a rapidement su se faire remarquer.
Absent du pays depuis près d’un mois, le chef du gouvernement de transition est au centre des interrogations, alors qu’une partie de la classe politique guinéenne se demande s’il entend reprendre sa place de Premier ministre. Coulisses d’un séjour européen qui se prolonge.
Après un bras-de-fer juridique, l’ancien ministre de la Sécurité d’Alpha Condé a été libéré ce mercredi 10 août. Un espoir pour les autres caciques de l’ancien régime encore détenus.
Hier à la pointe de la contestation contre le troisième mandat de l’ancien président Alpha Condé, aujourd’hui fervent militant d’un retour rapide à l’ordre constitutionnel, l’organisation mène un bras-de-fer dur avec le pouvoir de transition en maintenant ses appels à manifester.
Le bras de fer entre l’ancien ministre Damantang Albert Camara et le procureur Aly Touré se poursuit. Alors que le premier a obtenu de la Cour suprême qu’elle prononce sa remise en liberté, le second s’y oppose toujours. Dernier rebondissement en date : les avocats du détenu ont demandé l’intervention du ministre de la Justice. Révélations.
Deux responsables du FNDC, dont le coordonnateur, Foniké Menguè, et le secrétaire exécutif de l’UFR de Sidya Touré ont été arrêtés suite aux dernières marches de protestation, faisant grandir la colère des politiques contre la junte.
Le FNDC, né contre Alpha Condé, a repris ce jeudi 28 juillet ses protestations, mais cette fois-ci contre le tombeur de l’ex-président. D’importantes manifestations ont eu lieu dans Conakry pour demander que la junte rende le pouvoir au plus vite.