Que ce soit Assimi Goïta au Mali ou Mamadi Doumbouya en Guinée, le président en exercice a été renversé par le chef des forces spéciales, dans les deux cas. De quoi s’interroger sur le rôle de ces unités militaires d’élite et leur rapport avec le politique.
À la tête des forces spéciales, ce militaire a pris le pouvoir par la force dimanche 5 septembre. Ancien légionnaire français, rentré en Guinée il y a à peine trois ans, il avait réussi à obtenir la confiance d’Alpha Condé, contre lequel il s’est retourné.
Les militaires qui ont renversé Alpha Condé ont convoqué, ce lundi 6 septembre, les ministres sortants, précisant que « tout refus sera considéré comme une rébellion ».
Depuis le début de la matinée, le quartier du palais présidentiel était le théâtre de tirs nourris. Ce putsch est mené par le Groupement des forces spéciales, dirigé par Mamadi Doumbouya.