Le président Mohamed Bazoum a été renversé, le 26 juillet 2023, par des éléments de sa garde présidentielle. Leur commandant, le général Abdourahamane Tiani, a été proclamé chef de l’État le 28 juillet, après être parvenu à rallier à sa cause le reste de l’armée. La Cedeao entend rétablir Mohamed Bazoum dans ses fonctions et étudie « toutes les options », y compris militaires.
Ce 10 décembre, les chefs d’État de l’organisation ouest-africaine se penchent de nouveau sur la situation à Niamey. Plus de quatre mois après le renversement de Mohamed Bazoum, la Cedeao continue de privilégier la voie diplomatique et le recours aux sanctions.
Face à la crise humanitaire en cours, six organisations non-gouvernementales*, dont Oxfam, l’International Rescue Commitee et Action contre la faim, appellent l’institution ouest-africaine à adopter d’urgence des mesures d’exemption humanitaire en faveur de Niamey.
Tous les deux ans, le Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur organise le concours Cames d’agrégation dans différentes disciplines. Issus de 18 États d’Afrique francophone, les lauréats font, ensuite, bien souvent partie de l’élite politique de leur pays.
Le régime militaire du général Abdourahamane Tiani a mis fin à deux missions de sécurité de l’Union européenne, le jour de la visite d’une délégation russe à Niamey.
Malgré les soubresauts politiques, la banque néerlandaise de développement est plus active que jamais sur le continent. Focalisée sur les secteurs de l’énergie et de l’agrobusiness, ainsi que sur les institutions financières, FMO compte encore augmenter ses engagements dans les années à venir.
Le Nigeria, qui préside actuellement la Cedeao, a appelé les militaires au pouvoir au Niger à libérer le président déchu Mohamed Bazoum et à l’autoriser à se rendre dans un pays tiers.
Les ministres des Affaires étrangères du Mali, Niger et Burkina Faso ont recommandé vendredi 1er décembre la création d’une confédération avec pour ambition de parvenir, à terme, à une fédération.
La Cedeao a beau sembler être dans l’impasse, elle n’envisage pas d’adopter une position plus conciliante à l’égard des putschistes, affirme Abdel-Fatau Musah, son commissaire aux Affaires politiques.
Adoptée « sous l’influence de certaines puissances étrangères », cette loi était « en contradiction flagrante avec nos règles communautaires », selon le CNSP au pouvoir à Niamey. Qui rappelle que, désormais, seuls les intérêts du Niger et de ses concitoyens compteront.
Depuis octobre, le nouveau pouvoir de Niamey a décidé de bouder plusieurs rendez-vous avec l’organisation régionale, privilégiant un dialogue avec le Togo.
Niamey a mis en fonction une nouvelle centrale photovoltaïque, alors que le pays est confronté à une baisse de son approvisionnement en électricité, qui provient en grande partie du Nigeria, à la suite des sanctions de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest en réponse au putsch de juillet.
Pour sa première visite à l’étranger depuis son coup d’État, le 26 juillet, le président de la transition nigérienne est arrivé ce jeudi 23 novembre au Mali pour y rencontrer son homologue et allié malien.
Un débat sur les relations entre la France et les pays africains était organisé ce 21 novembre à l’Assemblée nationale, à Paris. Rejet de la France, attitude divergente en fonction des régimes, franc CFA… Face à des ministres défendant leur bilan, les élus d’opposition ont multiplié les critiques.
Alors que Berlin accueille ce 20 novembre le quatrième sommet de l’initiative G20 Compact with Africa (CwA), lancée en 2017, le chancelier Olaf Scholz revient sur la politique allemande en direction du continent.
Dans sa première apparition publique depuis son coup d’État, le 26 juillet, le président de transition a intronisé les membres de la Cour d’État et de la Commission de lutte contre la corruption.
Sanctions, pacte de convergence, monnaie commune… Le patron de la Commission de l’Uemoa explique la stratégie de l’Union, à l’heure où trois des huit pays membres sont dirigés par des régimes militaires.
Derrière les récents coups d’État et la colère contre les gouvernements défaillants se cache la fragilité causée par le réchauffement climatique. Des voix de plus en plus fortes s’élèvent sur le droit du continent à s’industrialiser et sur son besoin de financement pour s’adapter.
Chantre de l’intégration régionale en Afrique de l’Ouest, l’union économique et monétaire, qui rassemble depuis 1994 huit pays membres autour du franc CFA, est plus divisée que jamais. Pour repousser les menaces d’implosion, nombreux sont ceux qui réclament des réformes.
Plus de cent jours après le coup d’État qui a renversé Mohamed Bazoum à Niamey, l’opération envisagée par l’organisation ouest-africaine semble définitivement écartée.
Pour la deuxième fois depuis le coup d’État du 26 juillet, Maman Laouali Abdou Rafa a été arrêté, puis libéré, par les hommes du général Abdourahamane Tiani. Une interpellation intervenue alors que les comptes de l’État nigérien sont toujours gelés à la BCEAO.
Serge Ekué, le président de la Banque ouest-africaine de développement, a décidé de reporter le forum présidentiel prévu dans le cadre du cinquantenaire de l’institution. Le coup d’État au Niger expliquerait ce choix.
Les avocats du président nigérien déchu ont porté plainte devant la Cour régionale pour « arrestation et séquestration arbitraires ». Le délibéré est attendu le 30 novembre.
Qu’ils soutiennent ou non les nouveaux pouvoirs au Sahel, les membres des diasporas nigérienne, malienne et burkinabè sont plus que jamais déterminés à aider leurs proches en transférant de l’argent ou en investissant dans de petits projets.
Renversé le 26 juillet par le général Abdourahamane Tiani et ses hommes, Mohamed Bazoum passe, ce 3 novembre, son centième jour en détention. Isolé mais refusant toujours farouchement de démissionner, il reste le problème numéro un de putschistes qui semblent ne pas savoir quel sort lui réserver.
Le Premier ministre Ali Mahaman Lamine Zeine, nommé par les militaires qui ont pris le pouvoir au Niger, a assisté mercredi 1er novembre à la mise en service d’un oléoduc géant devant acheminer du brut des gisements de pétrole du Sud-Est jusqu’au Bénin.
Le procureur général près la cour d’appel de Niamey, Salissou Chaïbou, a affirmé mardi 31 octobre qu’il y aurait eu tentative d’évasion de Mohamed Bazoum, ce que les avocats de l’ex-chef de l’État nient toujours vigoureusement.
Le 30 juillet, la Cedeao a interdit toute transaction financière entre ses États membres et le Niger à la suite du putsch du général Abourahamane Tiani. Pourtant, la Banque centrale ne semble pas avoir cessé de fournir des devises aux banques du pays.
Attendu au tournant dans la gestion des coups d’État, le président nigérian, à la tête de la Cedeao, semble avoir abandonné l’option d’une intervention militaire au Niger. La fin de la volonté d’intransigeance de l’organisation ouest-africaine ?
Les sanctions de la Cedeao qui ont visé les pays dirigés par des juntes se retournent contre ceux qui les ont prises. Du Sénégal au Bénin en passant par la Côte d’Ivoire, tous ont connu à divers degrés une baisse de leurs échanges commerciaux avec leurs voisins.